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La revue de presse des Amériques

A la Une: l’affaire Khashoggi pourrait tendre les relations américano-saoudiennes

Un homme tient une pancarte indiquant « Où est Jamal Khashoggi ? » lors d'une manifestation de soutien au journaliste et critique du pouvoir de Riyad, Jamal Khashoggi, porté disparu, devant le consulat d'Arabie Saoudite le 9 octobre 2018 à Istanbul.
Un homme tient une pancarte indiquant « Où est Jamal Khashoggi ? » lors d'une manifestation de soutien au journaliste et critique du pouvoir de Riyad, Jamal Khashoggi, porté disparu, devant le consulat d'Arabie Saoudite le 9 octobre 2018 à Istanbul. OZAN KOSE / AFP
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Alors que le monde entier attend de connaître la vérité dans l’affaire de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi depuis plus d‘une semaine, les choses se sont accélérées ce lundi, détaille Politico. Si les autorités turques ont fouillé pendant des heures le consulat saoudien à Istanbul (où ce journaliste a été vu pour la dernière fois), c’est plutôt la conversation entre Donald Trump et le roi Salmane qui permet désormais d’envisager une issue à cette affaire, estime la revue. Une conversation au cours de laquelle le roi Salmane aurait confié au président américain n’être au courant de rien.

Selon Donald Trump, Jamal Khashoggi aurait très bien pu être victime « d’éléments incontrôlables » du royaume. Une thèse qui devrait devenir la version officielle, selon la revue. La seule, selon Politico, qui permettrait de sauvegarder les relations entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite.

Des relations qui ne semblent plus primordiales pour les Etats-Unis, comme cela a pu être le cas dans le passé. C’est en tout cas ce qu’estime leWashington Post dans son éditorial du jour intitulé « Qui a besoin de l’Arabie saoudite ? ». S’il y a encore quelques années le pétrole saoudien représentait neuf pour cent des importations américaines, ce n’est plus le cas aujourd’hui, détaille le quotidien.

Concernant l’armement, selon le quotidien, l’Arabie saoudite ne prendra pas le risque de rompre des contrats avec des entreprises américaines car cela impliquerait la suspension de la maintenance de cet armement et donc empêcherait l’Arabie Saoudite de continuer à mener ses frappes au Yémen. Enfin concernant le partage de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, si l’Arabie saoudite cesse de coopérer, elle s’exposerait à l’application d’une loi votée en 2016 par le Congrès américain. Une loi qui permet à la justice américaine de poursuivre l’Arabie saoudite pour tout acte terroriste ayant un lien avec le royaume. Pour le Washington Post, l’Arabie saoudite ne dispose plus de levier pour faire infléchir la position américaine. Et l’affaire Jamal Khashoggi est peut-être l’occasion de repenser cette relation bilatérale.

Le FMI compte ouvrir des bureaux en Argentine

C’est une première. Jusqu’à présent le Fond monétaire international n’avait qu’un bureau au siège de la Banque centrale argentine. Mais suite à l’accord historique passé entre le FMI et l’Etat argentin, l’institution compte ouvrir fin novembre des bureaux à Buenos Aires annonce Clarin. Trevor Alleyne, un économiste jamaïquain a été désigné pour diriger cette antenne et aura la lourde tâche d’accompagner l’Etat argentin pour atteindre les objectifs concluent avec le FMI qui ont permis à l’Argentine d’obtenir un prêt pour un montant record de cinquante-sept milliards de dollars.

Des millions de foyers vénézuéliens privés d’électricité ces dernières heures.

Une coupure d’électricité qui a affectée la moitié du pays annonce ce mardi La Patilla. Au total selon le site d’information, treize Etats étaient concernés, dont trois qui ont été totalement plongés dans l’obscurité. Selon le ministre de l’Energie électrique qui s’est exprimé dans la soirée, un incendie sur un transformateur d’une centrale électrique située dans l’Etat de Carabobo est à l’origine de cette coupure géante, détaille El Universal. Une preuve de plus du délabrement des installations, estime El Nacional.

Jair Bolsonaro grand favori de la présidentielle au Brésil

Selon un sondage réalisé par l’institut Ibop repris entre autre par O Globo, Jair Bolsonaro arriverait très largement en tête au second tour de l’élection présidentielle au Brésil avec 59 % des intentions de vote, contre 41 % pour le candidat de gauche Fernando Haddad.

Haïti se prépare à la manifestation « petrocaribe challenge » prévue ce jeudi

Avec cet éditorial du National daté d’aujourd’hui. Pour ce quotidien « il existe un réveil des consciences depuis le déclenchement du Petrocaribe challenge. Ce vaste mouvement parti de la société civile et qui […] exige une reddition de compte des responsables politiques qui ont été aux affaires ces dix dernières années. » Un mouvement, détaille le National, qui « devient […] l’écho de multiples revendications qui germent dans une société à bout de souffle. D’un point de vue sociologique, il ne s’agit pas des agitations habituelles d’une opposition politique désirant faire capoter un régime dans le seul but de trôner à la table du festin gouvernemental », estime le quotidien. « On entend des voix qui s’élèvent pour que soient asphaltées des routes poussiéreuses […], des élèves qui réclament de meilleures conditions de travail dans les écoles ; des jeunes diplômés qui exigent que se dissipent enfin les nuages qui obstruent leur horizon professionnel. » Un mouvement salué donc par le National qui espère qu’il sera à même d’éviter « les pièges de ceux qui veulent transformer ces revendications aussi claires que l’eau de roche en un torrent boueux et sanguinolent ».

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