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La revue de presse des Amériques

A la Une: l'AEUMC, l’Accord États-Unis-Mexique-Canada remplace l’ALENA

L'ALENA est remplacé par l'AEUMC, Accord États-Unis Mexique Canada.
L'ALENA est remplacé par l'AEUMC, Accord États-Unis Mexique Canada. REUTERS/Edgard Garrido/File Photo
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L’ALENA n’existe plus, l’accord commercial nord-américain a été remplacé par le nouvel accord de libre-échange USA-Canada-Mexique, l'AEUMC (USMCA en anglais),  après plus d’un an de négociations et à quelques minutes de l’ultimatum fixé par Washington. Dans la presse de ces trois pays, l’accord n’est pas vraiment bien accueilli. « Cela aurait pu être pire » selon Le Washington Post, qui précise que l'accord n'entrera sûrement pas en vigueur avant l'année prochaine et que Donald Trump va devoir batailler pour le faire voter, si les démocrates obtiennent la majorité au Congrès aux élections de mi-mandat en novembre.

Ces élections, qui sont selon le journal mexicain, El Milenio, la principale préoccupation de Donald Trump, qui gagne là une « victoire politique », puisqu'avec ce nouvel accord il a respecté une de ses plus importantes promesses de campagne. El Milenio rappelle également que l'accord ne sera ratifié qu'après le vote du parlement mexicain qui « l'analysera minutieusement avec une attention particulière sur le respect de la souveraineté et de l'autonomie du pays ».

« Le nouvel accord est pire que le statu quo mais le désastre a été évité », pour l'éditorialiste du Wall Street Journal, selon qui cet accord risque d'être « utilisé pour dicter au Mexique sa politique sur le travail et le salaire minimum ».

Côté canadien, la presse juge cet accord « médiocre », c’est ce qu’écrit l’éditorialiste du Globe and Mail, pour qui le Canada a fait trop de concessions. Pour le Journal de Québec, le pays n'a rien gagné dans cet accord qui met en péril l'économie des régions et fait très mal au commerce de détail.

Au Canada, la Coalition Avenir Québec (CAQ) remporte pour la première fois les élections générales au Québec

Le parti nationaliste non indépendantiste s'est largement imposé et cette élection est vue comme une défaite pour les libéraux, qui dominent la scène politique québécoise depuis 50 ans. Pour le chroniqueur du Devoir, cette victoire de la CAQ sonne le glas du parti québécois, le PQ.

Pour la première fois les Québécois n'ont pas élu un gouvernement libéral ou péquiste. C'est un « ras le bol » que les électeurs ont exprimé et « c'est une page d'histoire que le chef caquiste écrit » peut-on lire dansLa Presse.

Mais François Legault, chef de file du CAQ, « devra maintenant faire preuve de sa compétence », estime un journaliste de La Presse.
Il devra « démontrer plus qu'une capacité d'incarner l'humeur du moment. Bien beau de parler d'immigration parce que ça plaît aux électeurs, mais encore faut-il maîtriser suffisamment le dossier pour éviter de causer plus de problèmes » écrit le journaliste sur celui qui sera donc le nouveau Premier ministre du Québec qui a « les coudées franches pour former un gouvernement majoritaire ».

Le Chili sort vainqueur du jugement de la Cour internationale de justice sur la demande d’accès à la mer de la Bolivie

Le pays a perdu cet accès à l’océan Pacifique, il y a maintenant 134 ans après une guerre contre le Chili. Les attentes étaient grandes du côté de la Bolivie, qui a vu tous ses arguments rejetés devant la CIJ. Et c'est donc la tristesse et les larmes qui s'affichent en Une de la presse bolivienne, « ce jugement est partial », estime une Bolivienne dans le journalLos Tiempos, à propos de la décision de la Cour Internationale de justice de la Haye, la Cour qui est la plus haute juridiction de l’ONU.

L'éditorialiste du journal bolivien La Razon, en appelle à la résilience des boliviens, alors que tout le pays pensait que le jugement leur serait favorable, « le dialogue doit se poursuivre entre les deux pays », estime La Razon.

Tandis que la presse chilienne salut une victoire : « Triomphe total du Chili » titre à la Une El Mercurio. Le journal La Tercera rappelle tout de même que ce jugement à la Cour internationale de Justice aura couté 24 millions de dollars à l'État chilien.

Il y a 50, au Mexique le mouvement des étudiants de l'UNAM était réprimé dans le sang

C'est donc une journée de commémoration aujourd'hui, avec ce slogan « 68 plus jamais » qui s’affiche sur la tour du Rectorat de l’UNAM raconte El Universal. Les facultés de l’UNAM seront en grève en ce 2 octobre pour une journée de manifestation, détaille El Milenio.

Il faut « corriger notre mémoire » estime l’éditorialiste de ce même journal. En effet le nombre de victimes de ce massacre reste flou, il rappelle que selon la version officielle, 78 personnes sont mortes mais les Américains ont également avancé le chiffre de 150 à 200 morts. Et jusqu'à présent, le chiffre le plus élevé est celui du Guardian, 325 morts, ces chiffres doivent être corrigés selon l'éditorialiste « parce que chaque vie compte ».

Récits glaçants de souvenirs de cette journée de 1968, à lire également dans El Milenio, par des étudiants de l'époque qui ont survécu à ce bain de sang causé par l'armée. Et dans le journal El Sol de Mexico, un coup d'œil à la presse de l'époque, qui présentait ces événements comme une « rixe entre émeutiers », ou encore un « affrontement entre l'armée et des terroristes ».

Hommage à Charles Aznavour dans toute la presse du continent

Le chanteur français mort, hier à l’âge de 94 ans était mondialement connu, le journal Bloomeberg se souvient des 70 ans de carrière d'Aznavour et de ses collaborations avec Frank Sinatra et Sting.

« M. Aznavour a chanté à travers tout le pays, souvent avec Liza Minnelli » rappelle leNew York Times. Pour le quotidien La Presse « c'est tout un pan de l'histoire musicale du Québec qui disparait avec Charles Aznavour ».

Du Canada au Chili, les hommages pleuvent pour « le dernier grand noms de la chanson française du XXème siècle », estime O Globo. « Le monde pleure Aznavour, une des plus grandes voix française », titre Clarin, le quotidien argentin.

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