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La revue de presse des Amériques

A la Une: 50 ans après les Mexicains commémorent «la marche silencieuse»

les Mexicains dont de nombreux étudiants ont tenu commémorer ce que l’on appelle « la marche silencieuse », le 13 septembre 2018, en mémoire à la manifestation il y a 50 ans des étudiants de l'UNAM.
les Mexicains dont de nombreux étudiants ont tenu commémorer ce que l’on appelle « la marche silencieuse », le 13 septembre 2018, en mémoire à la manifestation il y a 50 ans des étudiants de l'UNAM. ©REUTERS/Gustavo Graf
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Des milliers de personnes, dont de très nombreux étudiants, ont défilé ce mercredi dans la capitale mexicaine en mémoire de la manifestation, il y a cinquante ans des étudiants de l’UNAM, l’Université Nationale Autonome du Mexique.Cinquante ans jour pour jour après ce 13 septembre 1968, les Mexicains ont tenu commémorer ce que l’on appelle « La marche silencieuse » détaille La Jornada. Une marche qui avait été organisée à l’époque pour démontrer aux autorités que les étudiants étaient capables de défiler de manière pacifique et disciplinée alors que le pays était en proie à des troubles et des violences. Quelques jours plus tard d’ailleurs, le 2 octobre 1968 précisément, l’armée mexicaine et des groupes paramilitaires avaient ouvert le feu contre 8 000 étudiants de l’UNAM rappelle le quotidien.

Jeudi, et alors que des groupes violents s’en sont pris la semaine dernière à des étudiants de l’UNAM en grève, près de 23 000 personnes ont donc défilé dans les rues de Mexico selon El Universal. L’occasion de demander au nouveau président, Andres Manuel Lopez Obrador, qui prendra ses fonctions en décembre, à ce qu’il garantisse l’éducation pour les jeunes Mexicains et surtout pour qu'il mette un terme à ces groupes violents.

L’offre américaine n’intéresse pas le nouveau président mexicain.

Selon le quotidien Milenio, les autorités mexicaines étudieraient une proposition des États-Unis qui envisageraient de financer le retour de migrants d’Amérique centrale. L’administration américaine a proposé une enveloppe de vingt millions de dollars pour que le Mexique s’occupe du retour de ces migrants. Mais du côté de l’équipe du futur président, Andres Manuel Lopez Obrador, on est catégorique : le Mexique ne va pas devenir le gendarme des États-Unis.

Dans les pages de Milenio, Olga Sanchez Cordero, qui devrait être nommée ministre des Relations extérieures et intérieures, explique que ce n’est pas du tout l’objectif. Selon elle, Andres Manuel Lopez Obrador cherche au contraire à trouver un accord avec les pays d’Amérique centrale pour faire en sorte que cette immigration baisse très sensiblement.

Visite d’État du président vénézuélien Nicolas Maduro en Chine

« Je pars pour la République populaire de Chine pour une visite d’État très importante, très opportune […] qui va permettre de développer les nouveaux accords d’association stratégique dans le domaine économique ». Voilà les paroles employées par Nicolas Maduro lors de son départ pour Pékin, détaille El Nacional.

Selon Tal Cual, le président vénézuélien vient chercher de nouveaux crédits pour son pays, enfoncé dans une crise économique sans précédent. Il sera également question de renégocier les termes des prêts déjà contractés avec l’État chinois.Concrètement, cela signifie revoir les échéances des remboursements et leur montant. « Le Venezuela a choisi son destin, sa voie définitive. Nous sommes ici, offrant le cœur du Venezuela à la Chine, ce qui va nous permettre d’obtenir un nouveau coup de pouce en matière d’investissements et dans les relations financières », a déclaré Nicolas Maduro hier à son arrivée en Chine, selon Ultimas Noticias. Le chef d’État vénézuélien rencontre aujourd’hui le président chinois. La dernière chance pour trouver des financements estime le journal en ligne Tal Cual.

Quarante jours après sa nomination, le Premier ministre haïtien devrait enfin être confirmé

Le Premier ministre désigné, Jean Henry Céant devrait enfin énoncer ce vendredi sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Et selon les informations du Nouvelliste, le Premier ministre devrait être ratifié par la Chambre haute du parlement haïtien. « La séance de ce vendredi devrait en principe réunir 29 élus, sur les 30 que compte le Sénat. Le président de la Chambre haute n'a pas droit de vote sauf en cas d'égalité », explique le quotidien. « Jean Henri Céant aura besoin de 16 voix », avant de pouvoir se présenter devant les députés, qui doivent également l'approuver.

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