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A la Une: il y a 17 ans, le souvenir des attentats du 11-Septembre

Shanksville en  Pennsylvanie, le champ où s'est écrasé le vol 93 d'United Airlines.
Shanksville en Pennsylvanie, le champ où s'est écrasé le vol 93 d'United Airlines. Tim Shaffer/Reuters
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Donald Trump se rend ce mardi à Shanksville pour rendre hommage, comme George W. Bush et Barack Obama avant lui, aux héros du vol 93. C’est près de cette toute petite ville de Pennsylvanie qu’un des quatre avions détournés par des membres d’Al-Qaïda a fini sa course.

« Après les attentats du 11 septembre 2001, nous étions nombreux à penser que le drame allait nous unir, allaient aider à combler les fissures partisanes alarmantes qui s’étaient ouvertes au sein de notre classe politique », se souvient le Washington Post. « C’était un espoir réaliste. Depuis la nuit des temps, les menaces extérieures ont obligé les Américains à mettre leurs différences de côté pour défendre une cause commune. Mais force est de constater que cette fois, cela ne s’est pas passé ainsi », regrette l’éditorialiste. « Pire: nous vivons dans un climat politique rempli de haine qu’il convient de qualifier de ‘guerre froide interaméricaine’ ».

L’ouragan Florence menace la côte est des États-Unis.

La côte est se prépare à l’arrivée du premier ouragan de la saison. Et non des moindres : Florence, c’est son nom, est déjà un cyclone de catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5. Et avant de toucher jeudi la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et des parties de la Virginie, l’ouragan devrait encore gagner en vitesse et en taille.

Les autorités dans les trois Etats ont déclaré l’état d’urgence et ont imposé des évacuations obligatoires, rapporte le New York Times. « À partir de ce mardi, les deux voies des deux principales autoroutes de la Caroline du Sud deviendront des axes en sens unique » pour permettre à la population de quitter les zones à risque le long des côtes et se réfugier à l’intérieur des terres, a annoncé Henry McMaster, le gouverneur de cet État. Cette mesure s’impose puisqu’il s’agit d’évacuer un million et demi de personnes.

La situation est la même en Caroline du Nord, où là aussi, les autorités imposent des évacuations obligatoires. Les écoles resteront fermées à partir d’aujourd’hui. Pourtant, souligne le New York Times, « certains experts estiment que ces évacuations ne garantissent pas forcément la sécurité de la population. Car les zones à l’intérieur des terres pourraient devenir elles-mêmes des zones à risque, surtout, si l’ouragan, comme le prévoient les météorologues, fait du surplace après avoir touché la terre ferme ».

Les autorités se heurtent aussi au refus de certaines personnes de quitter leurs domiciles. « Les raisons de ce refus sont multiples », explique USA Today. « Certaines personnes ne croient pas aux prévisions météorologiques, d’autres ont peur d’abandonner leur maison ou leur animal de compagnie. » Et puis, ajoute le quotidien, « ceux qui refusent d’obéir à un ordre d’évacuation ne risquent dans la plupart des États américains ni punition ni amende ». Pour le Miami Herald, la principale raison de refus d’évacuation est d’ordre financier. « Après l’ouragan dévastateur Irma de l’année dernière, 60 % des personnes interrogées ont expliqué que l’évacuation leur avait coûté 300 dollars et plus ».

Les journaux locaux dans la région appellent en tout cas leurs lecteurs à se mettre à l’abri. « Florence pourrait être le pire ouragan à toucher Charleston », s’exclame le Post and Courier, un journal de cette ville. « Votre vie est bien plus importante que toute considération matérielle ou financière. À partir de ce matin, vous n’avez plus qu’une seule chose à penser et à faire: partir et ainsi vous mettre à l’abri ».

Brésil : Jair Bolsonaro toujours dans état grave.

Au Brésil, le candidat d’extrême droite à la présidence, Jair Bolsonaro est toujours dans un état grave à l’hôpital. Il a été attaqué à l’arme blanche jeudi dernier au cours d’un meeting de campagne. Contre toute attente, Jair Bolsonaro ne profite pas d’une vague de sympathie à son égard après cet attentat, écrit la Folha de Sao Paolo. Selon un sondage, réalisé après l’attaque de jeudi par l’institut Datafolha, le candidat obtiendrait 24 % dans les intentions de vote, seulement un point de plus qu’avant l’incident.

De son côté, le parti des travailleurs pourrait faire aujourd’hui de Fernando Haddad, l’actuel colistier de Lula, son candidat officiel pour briguer la présidence. Selon les informations d’O Globo, Fernando Haddad doit rendre ce matin une dernière visite à Lula, condamné à une peine de prison de 12 ans pour corruption, avant de rencontrer la direction du PT. Le parti devrait officialiser sa candidature dans la journée, croit savoir le journal.

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