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Revue de presse des Amériques

A la Une: Mexique et Etats-Unis concluent un nouvel accord commercial

Le nouveau président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador, s'adresse à ses partisans, à Mexico, le 2 juillet 2018.
Le nouveau président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador, s'adresse à ses partisans, à Mexico, le 2 juillet 2018. REUTERS / Alexandre Meneghini
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Cela faisait quelques jours déjà que les journaux mexicains et américains annonçaient la finalisation d’un accord entre les deux pays. La seule inconnue était : est-ce que le Canada allait prendre part à cet accord ? Pas pour l’instant. Et pour le quotidien canadien Le Devoir : cet accord met tout simplement la pression sur Ottawa. C’est le titre en Une du quotidien qui rappelle que « Donald Trump a invité le troisième pays membre de l’Aléna, le Canada, à se joindre à la démarche, soit en signant un accord bilatéral avec les États-Unis, soit en s’intégrant à la nouvelle entente conclue avec le Mexique, sans quoi il s’exposera, notamment, à de nouveaux tarifs commerciaux estimés à vingt-cinq pour cent dans le domaine de l’auto ». Enrique Peña Nieto se veut moins vindicatif comme l’explique Le Devoir qui détaille que le président mexicain a répété au moins quatre fois qu’il souhaitait que tout cela débouche sur une entente à trois ce lundi.

SelonLa Presse, les négociations entre les États-Unis et le Canada doivent reprendre justement ce mardi à Washington avec la présence de la ministre canadienne des Affaires étrangères annonce le quotidien. Les autorités canadiennes seraient confiantes quant à une issue positive des discussions toujours selon La Presse. Et il y a urgence puisque selon Le Devoir, le Mexique souhaiterait un accord trilatéral avant la fin de la semaine, car les autorités actuelles « veulent avoir l'approbation du corps législatif avant que le nouveau président mexicain élu, Andres Manuel Lopez Obrador, ne prenne ses fonctions » le 1er décembre.

La Colombie se retire de l’Unasur à cause de la situation au Venezuela

C’était une des promesses du nouveau président colombien Ivan Duque lors de sa prise de fonction et comme l’expliqueEl Espectador, il n’aura fallu que vingt jours pour qu’il mette cette menace à exécution. Selon Ivan Duque qui s’est exprimé hier, l’Unasur ( l’Union des Nations Sud-Américaines ), qui a été formé en 2008 au Brésil, a été créé dans le seul but de fracturer le système interaméricain et ne servait que les intérêts d’une dictature. L’Unasur n’a jamais dénoncé les dérapages du gouvernement dirigé par Nicolas Maduro et n’a pas non plus exercé son rôle qui vise à garantir que les actions menées par un gouvernement n’impliquent pas une élimination des libertés des citoyens. Pour Ivan Duque l’UNASUR est tout simplement, « la plus grande complice de la dictature vénézuélienne ». Ce lundi, détail El Espectador, le ministre colombien des Affaires étrangères a donc envoyé un courrier pour officialiser ce retrait qui sera effectif dans six mois, précise la présidence.

Des migrants vénézuéliens rentrent au pays faute de déboucher

Alors qu’ils sont des milliers de Vénézuéliens à quitter le pays tous les jours comme le confirme encore ce mardi El Nacional qui cite les déclarations de représentants de l’ONU qui ont tiré le signal d’alarme ces derniers jours. A Quito, la capitale péruvienne, une centaine de Vénézuéliens - parmi lesquels vingt-deux enfants et quatre femmes enceintes - ont décidé de rentrer au pays détailleLa Republica. Ils ont décidé de bénéficier du plan « Revient dans la patrie » ( « Vuelve a la patria » ) lancée la semaine dernière par les autorités vénézuéliennes qui disent garantir un retour dans de bonnes conditions à ceux qui le souhaitent. Un départ un peu forcé selon eux, car ils ne trouvent pas de travail au Pérou précise le journal. D’après El Comercio, ces migrants sont repartis dans un avion de la compagnie nationale vénézuélienne Conviasa. Tous les frais seraient pris en charge par les autorités vénézuéliennes selon le quotidien.

En Argentine c’est un sportif qui accapare les Unes ce mardi

« Il part tout juste et c’est déjà une légende » titre ce matin Clarin. « Merci Manu » titre quant à lui El Dia. « Oh my god », « Oh mon Dieu » pour Olé, le plus grand quotidien sportif argentin. Le basketteur, que dire la star ou l’artiste des parquets Manu Ginobili, a donc annoncé hier, qu’il mettait un terme à sa carrière, à quarante et un an. Il quitte donc les San Antonio Spurs, l’équipe avec laquelle il a évolué pendant vingt ans et avec laquelle il a remporté quatre titres de NBA, rappelle Olé. Manu Ginobili : c’est un des palmarès les plus impressionnants pour un sportif argentin estime le quotidien sportif qui dresse la très longue liste de ses titres dont le plus beau selon lui, la médaille d’or olympique décrochée avec la sélection argentine, à Athènes en 2004, face à l’Italie. Au total Manu Ginobili : ce sont mille-quatre-cent-quarante-six matchs disputés et plus de vingt mille points inscrits au cours d’une carrière de vingt-trois ans. « Un orgueil national » a déclaré une des autres légendes argentines, Diego Maradona, selon le quotidienDiario Popular.

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