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À la Une: les sénateurs argentins autorisent des perquisitions chez Kirchner

Le Sénat argentin a autorisé des perquisitions au domicile de l'ex-présidente Cristina Kirchner.
Le Sénat argentin a autorisé des perquisitions au domicile de l'ex-présidente Cristina Kirchner. REUTERS/Martin Acosta
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Le pays attendait le vote des sénateurs depuis plus de deux semaines rappelle ce jeudi 23 août Clarin. Les 67 sénateurs présents mercredi ont finalement tous autorisé la justice argentine à procéder à ces fameuses perquisitions dans les domiciles de l’ancienne présidente argentine. Cristina Kirchner a également voté en faveur comme elle l’avait annoncé la veille dans un courrier adressé aux élus de sa formation politique, le Parti Justicialiste. Trois logements vont être fouillés selon La Nacion : un à Buenos Aires dans lequel réside actuellement la désormais sénatrice et deux autres dans la province de Santa Cruz, c’est-à-dire la région d’origine de Nestor Kirchner. Ces perquisitions pourraient être menées dès ce jeudi préciseLa Nacion. Car comme le précise l’éditorialiste de Clarin, le temps nécessaire pour enfin procéder au vote au Sénat a certainement permis à l’ancienne dirigeante d’enlever tout ce qui était susceptible de lui porter préjudice, d’où l’urgence.

Nicolas Maduro ne tolèrera aucune hausse de prix

Les autorités vénézuéliennes menacent les entreprises qui tenteraient d’augmenter les prix suite aux réformes qui sont entrées en vigueur en début de semaine. Lors d’une allocution télévisée ce mercredi, le président Nicolas Maduro s’en est pris ouvertement à certaines enseignes coupables selon lui d’avoir augmentées leurs tarifs selon Tal Cual. « Donnez-moi les noms et j’enverrai le Sebin et on les mettra en prison » n’a pas hésité à déclarer le président vénézuélien. Mais selon les responsables de différents secteurs d’activité si les prix actuels sont maintenus, étant donné l’inflation, cela signifie tout simplement que ces produits sont vendus à perte, le prix de vente ne couvrant même pas les dépenses de production. C’est ce qu’affirme un représentant de l’association des éleveurs vénézuéliens dans les pages d’El Nacional. L’opposition, elle, appelle à une nouvelle grève nationale, mais les différentes composantes ne semblent pas d’accord sur la manière pour la mettre en œuvre précise El Nacional dans un autre article. Une opposition qui semble totalement atone face aux réformes entreprises par les autorités conclut le quotidien.

Les autorités équatoriennes aident les migrants vénézuéliens

Une aide qui sera de courte durée précise le quotidien péruvien El Comercio. Les autorités équatoriennes ont mis en place des autobus pour transporter des migrants vénézuéliens jusqu’à la frontière péruvienne. Des migrants qui n’ont pas de passeport et qui ne pourront plus entrer au Pérou lorsque les nouvelles réglementations entreront en vigueur. Mercredi, selon le quotidien, environ 250 Vénézuéliens ont pu ainsi traverser le pays. Un système qui s’arrêtera samedi prochain puisque c’est à cette date que les autorités péruviennes réclameront un passeport valide aux migrants qui souhaitent entrer dans le pays détaille le quotidien.

Un million de Vénézuéliens sont entrés dans le pays depuis le début de l’année annonce El Universo, des chiffres qui proviennent du ministère des Affaires étrangères. 200 000 d'entre eux souhaitent rester en Equateur, c’est-à-dire 20%, les autres comptent rejoindre soit le Pérou, soit le Chili. Les autorités précisent avoir donné des visas à 90 000 Vénézuéliens, 50 000 demandes supplémentaires sont en train d’être étudiées. Pour les autres, l’Etat annonce qu’il mettra tout en œuvre pour régulariser leur situation. Des chiffres qui devraient continuer à augmenter selon El Universo.

L’Etat fédéral américain pourrait financer les armes des éducateurs

Selon le New York Times, Betsy DeVos étudie la possibilité d’allouer de l’argent public et du gouvernement fédéral aux Etats pour financer l’achat d’armes à feu. Ce qui serait une première explique le quotidien. Car si l’on s’en tient aux positions des précédents gouvernements, cela n’incombe pas à l’Etat fédéral de financer de tels achats. D’ailleurs, dans une loi adoptée en mars dernier par le Congrès, il était clairement stipulé que les fonds débloqués ne pouvaient être utilisé pour ce type de dépenses, rappelle le quotidien. Mais Betsy DeVos pourrait profiter d’un trou dans la législation actuelle pour faire valoir son pouvoir discrétionnaire et mettre en place une telle mesure. Une initiative qui bénéficierait du soutien de la Maison Blanche croit savoir le New York Times.

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