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Brésil

Au Brésil, les manifestants n’en peuvent plus de la crise ni de Temer

Au Brésil, ce vendredi 10 août était la journée du « Basta ! » : des manifestations ont été organisées contre le pouvoir de Michel Temer et sa réforme du code du travail. En toile de fond, la solidarité avec Luiz Inacio Lula da Silva, l’ancien président emprisonné pour corruption et qui veut se porter candidat aux élections présidentielles d’octobre prochain.

Parmi les mots d'ordre de la manifestation, figurait la demande de liberté à l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné pour corruption. Ici, un masque souvent utilisé par ses partisans à Sao Paulo le 4 août 2018.
Parmi les mots d'ordre de la manifestation, figurait la demande de liberté à l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné pour corruption. Ici, un masque souvent utilisé par ses partisans à Sao Paulo le 4 août 2018. REUTERS/Nacho Doce
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Avec notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard

Certains manifestants se sont levés très tôt pour manifester leur colère contre le pouvoir, particulièrement contre la réforme du Code du travail qui risque selon eux de faire encore augmenter le chômage et la précarité. Celle-ci atteint près d’un travailleur sur quatre au Brésil.

Les manifestants ont ensuite convergé sur une grande avenue de São Paulo, pour manifester devant le siège du patronat. « Aujourd’hui, c’est un 'basta' au chômage, un 'basta' à l’augmentation du prix de l’essence, un basta aux tentatives de retirer davantage de droits aux travailleurs, explique Wellington, jeune militant du syndicat des métallurgistes. C’est l’heure de montrer qu’on reprend l’initiative lors de ces élections pour récupérer ce qu’on a perdu et avancer plus encore, parce que c’est la classe des travailleurs qui fait bouger ce pays ! »

En filigrane, les manifestants apportent également leur soutien à Luiz Inacio Lula da Silva, l’ancien président en prison depuis quatre mois après avoir été condamné à 12 ans de réclusion pour corruption. L’ancien syndicaliste souhaite se présenter à la présidentielle d’octobre malgré son incarcération et doit officiellement se porter candidat jusqu’à mercredi 15 août. Mais la justice électorale s’apprêterait à invalider sa candidature.

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