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Revue de presse des Amériques

À la Une : Venezuela, bientôt une inflation de 1 000 000 % ?

Un billet de banque vénézuélien de 500 bolivars.
Un billet de banque vénézuélien de 500 bolivars. JUAN BARRETO / AFP
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Un chiffre qui donne le vertige : 1 000 000. C’est pourcentage estimé de l’inflation au Venezuela d’ici la fin de l’année. Alors qu’en avril, le FMI prévoyait une hausse des prix de 13 000 pour cent pour 2018, l’institution financière de Washington a corrigé ses données à la hausse. C’est à la Une du journal El Nacional. Le quotidien d’opposition cite l’économiste en chef du FMI, qui compare la situation au Venezuela à celle de l’Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000. D’après Alejandro Werner, les pays voisins pourraient eux aussi subir les répercussions de l’effondrement de l’économie vénézuélienne.

Autre population qui est frappée par la crise économique, ce sont les enfants, les enfants vénézuéliens de plus en plus victimes de malnutrition. C’est à lire sur le site d’information Tal Cual, un autre site proche de l’opposition. Selon le député de l’Assemblée nationale Leonardo Regnault, « six enfants meurent de faim chaque semaine ». Si aucune mesure n’est prise, « le Venezuela pourrait perdre 300 000 enfants en 2018 à cause de la malnutrition. À la fin de l’année, un enfant sur trois risque de ne plus pouvoir manger à sa faim ». Le député dénonce un gouvernement qui par son inaction condamne les enfants à la misère et demande aux autorités d’accepter l’aide humanitaire internationale.

Daniel Ortega refuse des élections anticipées…

Le président du Nicaragua Daniel Ortega persiste et signe : il ne démissionnera pas. Malgré les appels de l’opposition et de certains pays de la région qui soutiennent la demande d’élections anticipées, Daniel Ortega veut rester au pouvoir. C’est ce qu’il a dit hier dans une interview accordée à la chaîne Fox News : « Avancer les élections créerait de l’instabilité, de l’insécurité et ne ferait qu’empirer les choses », a-t-il déclaré, affirmant que les violences qui agitent le Nicaragua sont terminées. Ces déclarations sont à la Une du journal El Nuevo Diario. Lors de l’entretien avec Fox News, le président du Nicaragua a également démenti que les forces de l’ordre s’en soient prises aux églises et aient attaqué des responsables religieux.

… et poursuit la répression

Mais d’après la presse, le gouvernement a renforcé la répression à l’égard de la population, et notamment les jeunes. Les détentions arbitraires se sont multipliées, écrit le journal La Prensa. Les personnes arrêtées sont rapidement transférées devant les tribunaux où ils doivent répondre à « l’accusation de délit de terrorisme », poursuit La Prensa. Ces pratiques sont dénoncées sur les réseaux sociaux  et par les organisations des droits de l’homme qui parlent d’une violation des droits fondamentaux.

Qu’a dit Donald Trump à Vladimir Poutine ?

La presse nord-américaine revient sur la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière à Helsinki. Le site d’information Politico nous révèle un véritable casse-tête pour les services de renseignement : comment savoir ce que les deux présidents se sont dit. Car Donald Trump a décidé de parler seul avec son homologue russe, sans assistant qui prend des notes. Ce qui est un véritable cauchemar pour les services de renseignement qui ont lancé leur propre enquête pour connaître les détails de la conversation.

Des écoutes téléphoniques, des recherches d’information obtenues par les services de leurs alliés, toutes les méthodes sont bonnes pour faire un travail qualifié d’hallucinant par un ancien responsable de la NSA. « On est là en train de chercher à comprendre ce qu’un président en exercice a dit à un autre président d’un pays ennemi ». Et cet ex-agent de poursuivre : « les Russes pourraient mentir sur le contenu de la conversation et nous, on n’a aucun moyen de rectifier, car il nous manque la version américaine ».

Débat sur les armes à feu au Canada

Toronto est toujours en deuil après la fusillade de dimanche soir qui a fait trois morts, dont le tireur. Ce drame a ravivé le débat sur le contrôle des armes à feu. Le journal Le Devoir cite de nouvelles données statistiques selon lesquels « les crimes violents liés aux armes à feu augmentent, particulièrement sur le territoire torontois ».

Hier, lors d’un discours devant le conseil municipal, le maire de Toronto a déploré qu’il y ait « beaucoup trop de personnes qui portent une arme à feu et qui ne devraient pas y avoir accès ». Un avis partagé par le Toronto Star. « Nous avons besoin une législation plus stricte sur les armes à feu », écrit le journal. « Le gouvernement doit interdire aux particuliers de posséder des pistolets. L’achat de tout type d’arme à feu doit être mieux contrôlé pour que la police puisse retrouver l’acheteur le cas échéant », estime le Toronto Star.

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