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Etats-Unis/ONU

ONU: les Etats-Unis quittent le Conseil des droits de l’homme

C’est un retrait de plus dans la longue liste des désengagements américains. Les Etats-Unis ont annoncé mardi 19 juin se retirer du Conseil des droits de l’homme à Genève. L’annonce a été faite à Washington par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’ambassadrice à l’ONU Nikki Haley. Cet organe de l’ONU avait été créé en 2006 pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde. Les Américains lui reprochent son biais à l’égard d’Israël.

Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, ici en janvier 2018, au siège des Nations unies.
Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, ici en janvier 2018, au siège des Nations unies. REUTERS/Lucas Jackson
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Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

Hypocrite, égoïste, source d’embarras pour les Etats-Unis, les deux ministres n’ont pas eu de mots assez forts pour qualifier l’institution et justifier le retrait américain du Conseil des droits de l’homme à Genève. Nikki Haley, l’ambassadrice américaine, faisait planer la menace depuis un an. « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Je voudrais dire très clairement que cette initiative ne signe pas un retrait de nos engagements en faveur des droits de l’homme. »

Nikki Haley était régulièrement montée au créneau pour dénoncer la partialité de ce conseil, accusé de mener des politiques à géométrie variable : « Le Conseil des droits de l’homme a fait passer cinq résolutions contre Israël. C’est plus que ce qui a été adopté en tout contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie. »

Cette annonce intervient au lendemain des critiques virulentes émises par le secrétaire général Antonio Guterres et son haut-commissaire aux Droits de l’homme qui se sont indignés du traitement réservé aux familles de migrants. Depuis quelques jours, l’administration Trump fait face à une très vive indignation. Elle est accusée de violer les droits de l’homme en séparant les migrants de leurs enfants.

 

Cette crise intervient au moment où les atteintes aux droits de l'homme portés par Israël et soutenus par les Etats-Unis sont à leur paroxysme avec ce qu'il s'est passé le 14 mai dernier à Gaza avec ces 120 morts sur une très courte période, 4000 blessés par balles...

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Bertrand Badie, chercheur au Centre d'Etudes Internationales de Sciences Po

Carlotta Morteo

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