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Revue de presse des Amériques

A la Une: sommet historique à Singapour entre Donald Trump et Kim Jong-un

Le leader nord-coréen Kim Jong-un et le président américain Donald Trump, peu après la signature d'un document commun, le 12 juin à Singapour.
Le leader nord-coréen Kim Jong-un et le président américain Donald Trump, peu après la signature d'un document commun, le 12 juin à Singapour. REUTERS/Jonathan Ernst
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Un évènement que l’on retrouve à la Une de presque toute la presse continentale, que ce soit aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Colombie ou encore en Argentine. Des quotidiens qui ont pu publier sur leur page de garde la photo des deux dirigeants se serrant la main puisque ce sommet a débuté à 9h, heure de Singapour, c’est-à-dire à 21h, heure de Washington. Les titres des quotidiens américains ne varient pas beaucoup. « Poignée de main historique » titre le Dallas Morning News. « Trump et Kim laissent de côté les sarcasmes pour mettre fin à la crise » peut-on lire en Une du New York Times ou encore « Trump et Kim s’engagent dans une nouvelle voie » en Une duWall Street Journal.

Pour ce qui est du contenu et des résultats obtenus après cette rencontre, comme le titre en Une de son site la revue politique américaine Politico : « Trump et Kim jurent de dénucléariser la Corée du Nord ». Mais comme le précise la revue sous ce titre, la déclaration commune des deux dirigeants ne fait état d’aucune étape concrète pour mettre en œuvre cette dénucléarisation. La presse américaine s’interroge énormément sur les suites de cette rencontre, car le document final de deux pages et cinq paragraphes reste très vague selon leNew York Times. En fait, comme l’explique le quotidien new yorkais, Donald Trump a livré plus de détail lors de sa conférence de presse. Le président américain a notamment annoncé la suspension des exercices militaires conjoints avec la Corée du sud, tout en précisant qu’il attendait de Kim Jong Un qu’il entame rapidement le démantèlement de l’arsenal nucléaire nord-coréen. Pour l’instant il n’est pas question de lever les sanctions américaines a précisé Donald Trump, par contre les États-Unis s’engagent à fournir des garanties de sécurité à la Corée du Nord. Pour ce qui est de la suite : il faudra attendre les futures réunions entre les deux pays dont on ne connait pas les dates ou alors la visite de Kim Jong Un à Washington puisque Donald Trump a profité de cette rencontre pour l’inviter officiellement.

Au Nicaragua plus les jours passent moins une issue à la crise sociale et politique semble envisageable.

Ce lundi, les autorités ont littéralement semé la panique dans certains quartiers de la capitale Managua titre ce mardi Hoy. Selon le quotidien tôt lundi matin la police, ainsi que des milices armées, sont arrivées en tirant dans des quartiers où étaient érigées des barricades. Le but : faire fuir les protestataires pour démonter ces barricades. Des manifestants qui ont fui, mais qui sont revenus une fois les autorités parties pour réinstaller ces barricades, précise le quotidien. Managua avait des airs de ville assiégée selon La Prensa. Pour ce quotidien : cette recrudescence de la répression de la part des autorités est la seule réponse donnée par la présidence à la proposition de démocratisation du pays adressée par la Conférence épiscopale au président Daniel Ortega. Ce mardi le Nicaragua va connaître une cinquante-septième journée de protestation. Cinquante-sept jours au cours desquels cent quarante-six personnes ont perdu la vie rappelle La Prensa.

L’ancien président panaméen Ricardo Martinelli a été extradé

La justice de son pays le réclamait aux autorités américaines depuis plus d’un an rappelle la Estrella de Panama. Ricardo Martinelli vivait jusqu’à présent en Floride. Mais depuis hier soir il est détenu dans son pays. La justice panaméenne accuse l'ancien président d'avoir fait espionner les conversations téléphoniques d'environ cent cinquante personnes, dont des journalistes, des responsables de la société civile et des membres de l’opposition. Il est également soupçonné d’être à l'origine de la surfacturation d’un contrat de quarante-cinq millions de dollars d’achat d’aliments pour des écoles rappelle le quotidien. Envoyé dans un premier temps en prison, il a finalement été transféré dans la nuit dans un hôpital pour des raisons médicales précises ce matinEl Siglo.

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