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Revue de presse des Amériques

A la Une: Guatemala, à la recherche des victimes de l’éruption du volcan El Fuego

Des policiers transportent un blessé après l'éruption du volcan Fuego, dans le village d'El Rodeo, département d'Escuintla, à 35 km au sud de la ville de Guatemala, le 3 juin 2018.
Des policiers transportent un blessé après l'éruption du volcan Fuego, dans le village d'El Rodeo, département d'Escuintla, à 35 km au sud de la ville de Guatemala, le 3 juin 2018. NOE PEREZ / AFP
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Deux jours après l’éruption d’El Fuego les autorités ont recensé au moins 69 morts. Seules 17 personnes ont pu être identifiées, explique le directeur de l'Institut national médico-légal dans Prensa Libre. Le journal qui a lancé un appel à la population pour apporter de l’aide, surtout des produits de première nécessité comme de l’eau en bouteille, des vêtements, des médicaments et de la nourriture. La rédaction de Prensa Libre explique qu’une équipe du journal aidera à la collecte et la distribution des vivres.

Dans son édition spéciale, le quotidien publie également un reportage sur les familles des victimes. Prensa Libre donne la parole à Inès Lopes Hernandez qui se trouve devant les décombres de sa maison, couverte d’une épaisse couche de poussière, de gravats et de cendres. « Ici sont enterrées ma mère et toute ma famille. Comment je vais faire pour pleurer ? J’ai le cœur trop serré, trop dur… » Inès Lopes Hernandez pense que les larmes viendront seulement s’il retrouve les corps de ses proches. Mais il a des doutes : est-ce que l’on pourra les retrouver ? Quelqu’un pourra-t-il l’aider ? Pour l’instant, il n’a pas de réponses à ces questions.

Les États-Unis souhaitent suspendre le Venezuela de l'Organisation des États américains (OEA).

Ils accusent le gouvernement du président Nicolas Maduro de déroger aux règles démocratiques. Lors de l'Assemblée générale annuelle de l'OEA à Washington, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a réitéré cette demande américaine, prévue selon lui par la Charte démocratique interaméricaine « quand un État membre interrompt de manière anticonstitutionnelle l'ordre démocratique ». Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a rétorqué en condamnant les « agressions multilatérales » des États-Unis. C’est à lire sur le site de la chaîne Telesur.

En tout cas, selon l’Organisation Human Rights Watch, l’exclure de l’OEA n’est pas la solution. Son directeur responsable des Amériques José Miguel Vivanco estime qu’exclure le Venezuela de cette organisation serait une erreur. Des propos repris dans le journal Tal Cual. La région et l’OEA ont un rôle fondamental à jouer dans la gestion de la crise vénézuélienne. L’organisation des États des Amériques doit faire pression pour exiger la garantie des règles démocratiques et des droits de l’homme. Mais selon José Miguel Vivanco, il vaut mieux maintenir le Venezuela au sein de l’OEA pour exercer cette pression à travers les mécanismes de cette organisation.

L'ancien chef de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, a été accusé de « subornation de témoin ».

Selon le procureur spécial Robert Mueller, qui mène l'enquête sur l'ingérence russe présumée, il a contacté des témoins par téléphone ou par messages cryptés pour tenter de les convaincre de faire des « faux témoignages ». En février dernier, Paul Manafort avait plaidé non coupable aux accusations de blanchiment d'argent et de lobbying illégal dans le cadre de l’affaire russe. Son procès devrait commencer le 17 septembre. Contacté par le New York Times, l’entourage de Paul Manafort n’a pas souhaité faire de commentaires.

Election présidentielle au Mexique : que faut-il attendre de Manuel Lopez Obrador ?

Le Washington Post publie un portrait du grand favori, Manuel Lopez Obrador. S’il est élu, la vie politique au Mexique sera bientôt plus austère, écrit le journal qui rappelle le programme anti-gaspillage du candidat de gauche : suppression de l’avion présidentiel et vente de toute la flotte gouvernementale. Réduction des salaires du président et des hauts fonctionnaires. Manuel Lopez Obrador a fait de la lutte contre la corruption sa priorité, mais selon certains observateurs, son programme est naïf. Il faut des réformes structurelles pour combattre la corruption rappelle un expert interviewé par le Washington Post. Le candidat surfe sur une vague le mécontentement de la population vis-à-vis de ses dirigeants. Il s’est créé une image de Monsieur Propre. « On peut le qualifier de fou ou de Messie comme vous voulez, mais ce n’est pas un voleur, ce n’est pas un corrompu », explique l’un de ses conseilleurs au Washington Post.

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