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La revue de presse des Amériques

A la Une: vers un dialogue au Nicaragua?

Le lundi 23 avril 2018, des dizaines de milliers de personnes lors d'une marche à Managua « pour la paix et le dialogue ».
Le lundi 23 avril 2018, des dizaines de milliers de personnes lors d'une marche à Managua « pour la paix et le dialogue ». REUTERS/Oswaldo Rivas
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La crise sociale continue à faire la Une de la presse du pays. Les journaux s’interrogent sur les chances d’un dialogue entre les manifestants et le gouvernement. L’Eglise catholique, qui a proposé de jouer le médiateur, invite la population à lui soumettre des propositions pour les discussions avec le gouvernement. C’est à la Une d’El Nuevo Diario. Selon le même journal, un autre acteur de la société civile, la fondation pour le développement économique et social, demande la participation des étudiants à ce dialogue. Certains d’entre eux sont d’ailleurs prêts à accepter l’invitation de l’église. D’autres ont, selon El Nuevo Diario, manifesté à nouveau, exigeant justice pour leurs camarades morts et demandant la libération de ceux toujours détenus. 

Si le dialogue a bien lieu, à quoi servira-t-il ?

Selon La Prensa, le dialogue ne devrait pas juste servir au gouvernement à gagner du temps. Il s’agirait plutôt, selon le journal, de tracer le chemin qui mène au départ du président Daniel Ortega et de sa femme Rosario Murillo et d’organiser des élections anticipées.

Emanuel Macron reste pessimiste sur l’accord nucléaire

Selon le président français, qui s’exprimait à Washington lors de la dernière journée de sa visite devant des journalistes américains, Donald Trump devrait sortir de l’accord nucléaire iranien. Une décision qui serait motivée notamment par « la politique intérieure ». C’est à lire sur le site de la chaîne CNN. D’après ce média, Emmanuel Macron aurait qualifié Washington de « dingue ». Dingue de changer constamment sa ligne en matière de politique étrangère. Par ses propos, le président français reconnait implicitement qu’il a échoué à convaincre Donald Trump de rester dans l’accord nucléaire.

Nouveau revers pour Donald Trump

Le médecin militaire de la Maison Blanche Ronny Jackson a retiré sa candidature au ministère des Anciens combattants. Sa décision fait suite à des révélations concernant sa mauvaise conduite au travail. Il faut dire que le soutien même dans son propre camp s’était effondré. D’après Politico, les Républicains du Sénat ne se demandaient plus si, mais quand le président Donald Trump allait laisser tomber celui qu’il avait lui-même désigné.

Mardi dernier, le Sénat avait déjà reporté une session qui devait permettre de valider le choix de Ronny Jackson. Le médecin est confronté à plusieurs soupçons qui touchent à sa fonction, mais pas seulement. Il est accusé de sur-prescription de médicaments au sein de l’armée, ainsi qu’à la Maison Blanche. Hier mercredi, des parlementaires démocrates ont affirmé, documents à l’appui, que Jackson avait endommagé une voiture du gouvernement, en rentrant ivre d’une fête du Secret Service. C’est ce que rapporte en tout cas le Washington Post. Des accusations que Ronny Jackson a réfutées.  

L’ouverture d’un mémorial dédié aux victimes des suprématistes blancs

Le « Mémorial pour la Paix et la Justice » se trouve à Montgomery, dans l’Alabama. C’est un hommage aux milliers d’Afro-américains lynchés durant des décennies, victimes de la terreur raciste. Le New York Times a visité le bâtiment qui s’inspire, entre autres, du mémorial de l’Holocauste à Berlin. La partie centrale est faite de 800 colonnes en métal qui pendent du plafond comme des stalactites. Sur chaque colonne est gravé le nom d’un comté américain et celui des personnes qui y ont été lynchées. L’initiateur du projet, Bryan Stevenson, a passé des années à fouiller les archives judiciaires locales pour identifier les victimes. « Je ne veux pas accuser l’Amérique, je ne veux pas punir l’Amérique, je veux la libérer », explique-t-il au journaliste du New York Times. Le journal qui salue cette « initiative complètement inédite dans le pays ».

Un rappeur mexicain admet avoir dissous dans l’acide le corps des trois étudiants disparus

Un célèbre rappeur mexicain a reconnu avoir dissous dans l’acide les corps des trois étudiants en cinéma disparus en mars dernier. Cette affaire a choqué les Mexicains pourtant habitués à des crimes atroces. Christian Omar Palma Gutierrez, également connu sous le nom de « QBA » a confié aux enquêteurs avoir reçu 3 000 pesos (l’équivalent de 159 dollars) par semaine pour travailler avec le cartel Jalisco Nouvelle Génération. Il l’a aidé à faire disparaitre les trois étudiants en cinéma. Le journal Proceso rapporte que le cartel a en fait confondu les étudiants avec des membres d’un cartel de drogue rival.

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