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Revue de presse des Amériques

A la Une: le Sommet des Amériques consacré à la lutte contre la corruption

Le président péruvien Martin Vizcarra lors de l'ouvre du Sommet des Amériques à Lima, le 12 avril 2018.
Le président péruvien Martin Vizcarra lors de l'ouvre du Sommet des Amériques à Lima, le 12 avril 2018. REUTERS/Mariana Bazo
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L’ouverture du sommet des Amériques est éclipsée par l’inquiétude sur le sort des deux journalistes équatoriens et leur chauffeur, enlevés il y a plus de 2 semaines par des guérilleros colombiens présumés. D’après des photos qui ont été publiées, tout porte à croire que les journalistes ont été assassinés.

Mais les autorités équatoriennes n’ont pas encore confirmé leur décès. D’après El Comercio, le journal qui emploie les journalistes, il y a encore des doutes sur l’authenticité des photos. Des experts interrogés par un autre journal, El Telegrafo, estiment toutefois que les images sont authentiques.

Incertitude sur le sort des journalistes équatoriens

Le président équatorien en tout cas a quitté Lima pour rentrer à Quito. Lenin Moreno a donné douze heures aux ravisseurs pour dire si leurs trois otages étaient en vie.

Lenin Moreno a reçu le soutien du président colombien Juan Manuel Santos qui lui participera au sommet des Amériques, sommet qui s’ouvre ce soir à Lima et qui sera consacré entre autres à la lutte contre la corruption, c’est en tout cas le thème officiel.

D’après le journal argentin Clarin, les chefs d’État et de gouvernement pourraient approuver un document qui prévoit des actions concrètes contre la corruption et en faveur de la transparence. Pour le journal El Espectador, ce thème s’impose en effet, car la corruption est « le pire ennemie des démocraties en Amérique latine ».

Cette région « a vu tomber le mois dernier un dirigeant de la droite péruvienne et un ancien dirigeant de la gauche brésilienne être incarcéré ».

En effet, d’après l’ancien responsable de l’ONG Transparence international, José Ugaz, interrogé par El Espectador, la corruption a toujours existé en Amérique latine. Mais elle n’a jamais été aussi visible. Le côté positif de cette évolution, estime Ugaz, c’est que la société civile se mobilise. Au Brésil, au Pérou, en République Dominique par exemple, des gens descendent dans la rue pour réclamer des comptes à leurs dirigeants.

Donald Trump vu par l’ancien chef du FBI James Comey

La publication des mémoires de l’ancien chef du FBI James Comey fait les gros titres de la presse aux États-Unis. James Comey a été limogé il y a près d’un an par Donald Trump. Dans un livre qui sera publié mardi prochain, il établit une analogie entre le président américain et un chef de clan mafieux. Le New York Times s’est procuré quelques extraits du livre et ils sont mordants. Comey accuse son ancien chef d’entretenir un rapport très distant avec la vérité et les valeurs institutionnelles. Sa façon de diriger est « mercantile, vaniteuse et axée sur la loyauté personnelle », écrit Comey dans ses mémoires intitulées A Higher Loyalty : Truth, Lies and Leadership (Une loyauté plus élevée : vérité, mensonges et gouvernance).

L’ancien chef du FBI revient notamment sur une réunion qui s’est tenue en février 2017 avec Trump. Il dit avoir eu le sentiment de revivre alors ses enquêtes contre la mafia. « Le cercle silencieux de l’assentiment. Le boss en contrôle total. Les serments de loyauté. Cette vision d’un monde du « nous contre eux », écrit Comey qui débutera ce week-end une grande campagne médiatique pour promouvoir son livre. Du coup, les proches du président préparent déjà la contre-offensive, selon le New York Times, en créant le site web « Lyin’ Comey », « Comey menteur », un site destiné à discréditer l’ex-patron du FBI.

Le prix de la « World Press Photo » 2017 attribué à un photographe vénézuélien

On y voit un jeune homme qui court désespérément, transformé en torche humaine. Sur un mur derrière lui, on aperçoit un pistolet en graffiti et ce mot : « Paz » (paix). Cette scène que Ronaldo Schemidt, photographe de l’AFP, a immortalisée se passe au Venezuela, pendant les émeutes qui ont secoué le pays l’année dernière.

« Cette photo suscite une émotion très forte, immédiate », estime le président du jury, des propos repris par le journal vénézuélien El Nacional. Le jeune homme, qui a pris feu après avoir fait exploser le réservoir d’essence d’une moto des forces de l’ordre, s’appelle Victor Salazar. Son corps a été brûlé à 70 pour cent. Un an après la tragédie, il est toujours en soins.

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