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Revue de presse des Amériques

A la Une: Donald Trump limoge le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson

Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a été limogé par le président Donald Trump ce 13 mars 2018.
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a été limogé par le président Donald Trump ce 13 mars 2018. REUTERS/Jonathan Ernst
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Donald Trump vient de mettre à la porte le secrétaire d’Etat Rex Tillerson. L’annonce a été faite par le président américain sur son compte Twitter. Il nomme à la place celui qui était jusqu’à présent le directeur de la CIA, Mike Pompeo. Selon le Washington Post, Donald Trump a demandé vendredi dernier déjà à Rex Tillerson de quitter son poste. Ce lundi 12 mars, le désormais ex-secrétaire d’État avait interrompu sa tournée dans divers pays africains pour rentrer à Washington. « Il s’agit là d’un changement majeur dans l’équipe de sécurité nationale du président, à l’aube de négociations délicates avec la Corée du Nord », ont rapporté ce mardi des membres de l’administration Trump sous couvert d’anonymat au Washington Post.

Selon les informations de USA Today, Gina Haspel, jusqu’ici directrice adjointe de la CIA, va prendre la tête de cette agence de renseignement. Elle deviendra ainsi la première femme à ce poste. « Les deux nominations, celle de Mike Pompeo et celle de Gina Haspel doivent encore être confirmées par le Sénat américain. »

Colombie : Reprise des négociations de paix entre Bogota et l’ELN

Au lendemain des élections législatives en Colombie qui ont vu la victoire des partis de la droite dure et opposée au processus de paix, le président Juan Manuel a annoncé la reprise des pourparlers avec la dernière guérilla du pays, l’ELN, l’Armée de libération nationale.

S’il est très peu probable que Juan Manuel Santos arrive à la signature d’un accord de paix avec l’ELN avant la fin de son mandat en août, « il doit au moins tenter de pousser ce processus jusqu’à un point de non-retour, afin que son prédécesseur soit obligé de mener les négociations à leurs termes », estime El Colombiano.

Les pourparlers de paix à Quito reprendront donc avec deux points à l’ordre du jour : « la participation des citoyens et les actions humanitaires nécessaires pour construire la paix ainsi que l’établissement d’un accord pour un nouveau cessez-le-feu général et effectif », détaille le journal Semana. El Heraldo salue le courage du président sortant. Le journal souligne que Juan Manuel Santos est soutenu dans sa démarche par l’Église, mais aussi par différents secteurs de la société civile colombienne, malgré le revers subi par les défenseurs du processus de paix lors des élections de dimanche.

La communauté internationale est également favorable à la reprise du dialogue avec l’ELN. À l’instar de « l’Organisation des États américains qui applaudit le retour du gouvernement et de la guérilla à la table des négociations à Quito », rapporte El Espectador.

Cuba : baisse de participation aux élections

Les Cubains ont également été appelés aux urnes dimanche dernier pour élire leur Parlement. En avril, cette instance doit désigner le successeur de Raul Castro.

Mais à en croire le Nuevo Heraldo aujourd’hui les Cubains se sont montrés moins disposés à participer au scrutin que d’habitude. « Seuls 82,9 % des votants se sont déplacés aux urnes. C’est la participation la moins élevée depuis 1976 », constate le quotidien de Miami.

Donald Trump en visite en Californie, bastion démocrate

Donald Trump est attendu en Californie aujourd’hui où il doit aller voir entre autres les huit prototypes du mur le long de la frontière mexicaine. Au Mexique, ce projet est toujours rejeté par une large majorité de la population. Selon un sondage, publié aujourd’hui par Excelsior, 60 % des personnes interrogées se disent opposés à la construction du mur.

Ce sera le premier voyage du président américain, depuis son arrivée à la Maison Blanche, dans cet État de la côte ouest, traditionnel bastion du parti démocrate. Et les premières manifestations anti-Trump ont été organisées dès hier, rapporte le Los Angeles Times, photos à l’appui. Pour de nombreux citoyens, « le président Trump est l’antithèse des valeurs californiennes », écrit le journal. « Un président qui promeut la division, la haine et le racisme n’est pas le bienvenu chez nous », ont scandé les manifestants. Donald Trump sait à quoi s’attendre, estime le Los Angeles Times qui rappelle que la Californie s’était déjà montrée très hostile à son égard quand il était encore candidat. « Ce mardi, de nombreux activistes organisent des démonstrations. Une réalité à laquelle la Maison Blanche doit s’adapter : les lieux visités aujourd’hui par le président sont soit difficiles d’accès, soit tenus secrets. »

Les manifestants ont en tout cas le soutien des élus démocrates. À l’instar du président du sénat californien, Kevin de Leon, qui était parmi les protestataires hier pour s’adresser directement à Donald Trump : « N’allez pas voir seulement Beverly Hills et vos petits bouts de mur ! Prenez donc le temps de regarder et d’apprendre quelque chose du meilleur État de la Nation », a lancé ce démocrate. « De Leon s’est proposé de faire faire à Donald Trump une visite à travers les quartiers à forte population immigrée de Los Angeles et de terminer par une halte dans son restaurant préféré de tacos mexicains », rapporte encore le journal avant de conclure : « Que cela vous plaise ou non, monsieur le président : la Californie est l’avenir de l’Amérique. »

Commission du renseignement de la chambre : pas de collusion Trump-Russie

La Commission du Renseignement de la Chambre des représentants a rendu hier sa conclusion concernant l’affaire russe : « Cette commission dominée par les républicains n’a trouvé aucune preuve de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie lors de la campagne présidentielle de 2016 », écrit le Washington Post qui précise : « Les informations apportées par le camp démocrate n’ont pas été prises en compte. »

Alors que les républicains ne trouvent rien à redire, « l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, en charge du dossier, prend de l’ampleur », constate de son côté le New York Times. Pour le quotidien The Hill il n’y a plus de doute : en ce qui concerne l’affaire russe, « le parti républicain a vendu son âme. »

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