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Revue de presse des Amériques

A la Une: législatives en Colombie, la droite réconfortée

L'ancien président colombien Alvaro Uribe votant lors des élections législatives le 11 mars 2018 à Bogota. Il est l'un des grands vainqueurs de ces élections.
L'ancien président colombien Alvaro Uribe votant lors des élections législatives le 11 mars 2018 à Bogota. Il est l'un des grands vainqueurs de ces élections. REUTERS/Carlos Julio Martinez
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La presse colombienne salue le bon déroulement du scrutin de dimanche 11 mars 2018. El Tiempo n’hésite pas à parler de « journée historique », car à quelques exceptions près, les législatives se sont déroulées sans actes de violences. L’un des grands gagnants de ce scrutin, d’après l’hebdomadaire Semana, est le sénateur et ancien président Alvaro Uribe. Il a montré encore une fois qu’il était un « animal politique », écrit Semana qui souligne que ce farouche opposant aux accords de paix avec les FARC a obtenu le score le plus important avec 860 000 voix. D’après El Espectador, il s’agit toutefois d’une victoire « douce amère » pour la droite radicale qui est certes devenue la première force du Congrès, mais n’a pas remporté un résultat à la hauteur de ses espérances.

El Espectador note également l’échec des anciens guérilleros des FARC qui n’ont pu obtenir que 0,34 pour cent des voix à la Chambre des représentants et 0,22 pour cent au Sénat. C’est sans appel, commente Semana, une majorité des Colombiens ne souhaite tout simplement pas que les anciens combattants des FARC participent à la vie politique. Grâce aux accords de paix, ils sont quand même assurés d’avoir 10 représentants au Congrès. « Le parti FARC sauvé par les accords de paix », titre d’ailleurs le journal El Colombiano.  

Des instituteurs armés ?

Aux États-Unis, le gouvernement veut aider les enseignants qui souhaitent se former au maniement des armes. C’est à la une du Washington Post qui cite un conseiller du président. Selon Andrew Bremberg, « l’administration va travailler avec les États pour mettre en place des formations rigoureuses au maniement des armes, à destination de personnels volontaires des écoles ». Le journal précise que le gouvernement n’a pas proposé d’aides financières pour ce programme salué par la puissante organisation pro arme, la NRA, mais beaucoup critiqué par le principal syndicat des enseignants, le « National Education Association ».

Trump et l’affaire « Stormy Daniels »

Une ancienne actrice porno affirme avoir eu une courte relation avec le président américain en 2006. Selon le New York Times, la chaine CBS a recueilli ses confidences dans une interview dont la diffusion n’est pas encore programmée. Officiellement, Stephanie Clifford, de son vrai nom, a touché 130 000 dollars en échange son silence sur l’affaire supposée. Une somme versée en 2016 par l’avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen. Mais seulement voilà, l’ex-star du X ne se sent plus liée à cet accord. Son avocat Michael Avenatti a d’ailleurs déposé plainte pour le faire invalider. Il l’estime « nul » puisque Donald Trump ne l’a jamais paraphé.

Au Chili, le retour de Sébastian Pinera à la présidence

Pinera assumait déjà le poste entre 2005 à 2009. Il revient avec un programme ambitieux, à savoir dépasser le sous-développement et la pauvreté. C’est à la Une du journal El Mercurio de Antofagasta. Dans son édition nationale, El Mercurio s’interroge sur cet objectif : « Le nouveau président peut-il vraiment transformer le Chili en un pays de premier plan ? » C’est la question que pose l’éditorialiste d’El Mercurio. S’il réussit, ce sera un succès historique et un signal fort pour le reste du monde. En fait, le président, quelques jours avant sa prise de fonction, a donné une interview à l’éditorialiste, une interview dans laquelle il affichait justement son ambition de relever le Chili.

De fait, il n’est pas si éloigné des pays industrialisés. Son revenu per capita est de 25 000 dollars, à peine 5 000 de moins que celui du Portugal, rappelle El Mercurio. Ce qui pourrait freiner les ambitions économiques du nouveau président, c’est la conjoncture du prix des matières premières qui est plus bas que lors de son premier mandat. L’autre obstacle tient à la politique intérieure. Sébastian Pinera pourrait rencontrer des difficultés pour mettre en œuvre son programme économique, car il n’a pas la majorité au Congrès.  

Au Brésil, les autorités visiblement mal préparées pour combattre la violence…

C’est à la Une du journal O Globo. Le gouvernement de l’État de Rio a réduit l’investissement dans la sécurité à « presque zéro », titre le journal. En fait, en 2017 il a consacré à peine 0,14 pour cent de son budget à la sécurité publique alors que la situation à Rio est « chaotique », s’étonne le journal.

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