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Revue de presse des Amériques

A la Une: démission de Gary Cohn, la victoire du protectionnisme?

Photo datée du 28 septembre 2017 de Gary Cohn, alors principal conseiller économique du président Donald Trump.
Photo datée du 28 septembre 2017 de Gary Cohn, alors principal conseiller économique du président Donald Trump. REUTERS/Yuri Gripas/File photo
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La démission de Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump, fait frémir les principales places boursières. La plupart des journaux américains reviennent en une sur ce départ d’un défenseur du libre-échange. Gary Cohn « est un démocrate, rappelle le New York Times, pourtant sa démission souligne le fossé structurel qui sépare Donald Trump de ses concitoyens républicains » au sujet du commerce extérieur.

Le « seul adulte » à la Maison Blanche

Le New York Times se dit plutôt inquiet, car au milieu d’une équipe jugée peu qualifiée, Gary Cohn « était considéré comme l’un des seuls adultes responsables » : « aucun bon économiste ne risquerait sa réputation en travaillant dans cette administration. Le taux de roulement au cours de la première année chez les cadres supérieurs de l’administration Trump est beaucoup plus élevé que chez les cinq derniers présidents et deux fois plus élevé que pour la première année de l’administration Reagan, qui détenait le record jusqu’ici ».

« La forte personnalité de Gary Cohn avait permis de contrecarrer certains des pires instincts de Trump en matière de politique économique, renchérit le Wall Street Journal. Il est difficile d’imaginer que quelqu’un puisse se porter volontaire, en dehors de l’actuelle brigade de pom-pom girls protectionnistes du président ».

Brésil : Lula bientôt en prison ?

Au Brésil, l’ancien président Lula pourrait se retrouver en prison dans quelques semaines, après le rejet d’un de ses recours. Il y a un mois et demi, il avait été condamné en appel à 12 ans de réclusion pour corruption. « Que peut encore faire la défense de Lula pour lui éviter la prison ? », s’interroge O Globo.

Lula a presque épuisé toutes ses voies de recours et son avenir ne tient plus qu’à l’examen de sa demande d’annulation devant le tribunal de deuxième instance de Porto Alegre. Ces juges avaient confirmé sa condamnation à une peine de prison et l’avaient même alourdie.

Pérou : appel à la démission du président Kuczynski

La presse péruvienne s’intéresse elle aux propos tenus mardi soir par Keiko Fujimori. La dirigeante du parti Force populaire, le principal parti d’opposition, était l’invitée hier d’une émission de la chaine ATV. Il s’agissait de sa première interview depuis sa défaite à la présidentielle face à Pedro Pablo Kuczynski. « Je pense que le président doit se mettre en retrait », a-t-elle déclaré dans l’extrait repris en une par El Comercio. Keiko Fujimori assure que l’actuel vice-président Martin Vizcarra ferait un meilleur chef de l’État.

Le Parlement doit débattre sous deux semaines d’une nouvelle demande de destitution de Pedro Pablo Kuczynski pour des faits présumés de corruption dans l’affaire Odebrecht. Le parti de Keiko Fujimori, Force populaire, doit annoncer aujourd’hui ses intentions de vote. Rappelons qu’il est lui aussi accusé d’avoir reçu une grosse enveloppe d’Odebrecht lors de la campagne de 2011.

Canada : faut-il baisser les salaires des médecins ?

Pour finir, un article étonnant relevé dans la presse canadienne. Les médecins seraient... trop payés ! L’enveloppe de rémunération des médecins, notamment des spécialistes, a doublé en 10 ans et cela ne profite en rien aux patients, écrit Le Devoir. C’est en tout cas la conclusion d’une équipe de chercheurs dont l’étude, réalisée sur trois ans et commandée par l’État fédéral, est publiée ce mercredi. « Presque tous les calculs pointent une diminution de la productivité médicale », explique le journal canadien.

Le rapport suggère de baisser leur rémunération. Le principal auteur de l’étude pense qu’il est « "utopique" pour les disciples d’Hippocrate de "penser qu’ils peuvent faire le choix [de travailler moins] en conservant le même, voire un plus grand niveau de revenu que les générations antérieures de médecins" ». Une logique qui, selon lui, « met en péril la soutenabilité du système d’assurance maladie ». Il suggère de retirer la gestion des enveloppes de rémunération aux fédérations médicales.

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