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La revue de presse des Amériques

A la Une: au Honduras, une ex-première dame en prison

Arrestation de l'ancienne première dame du Honduras. Rosa Elena Bonilla de Lobo est accusée de détournement de fonds publics, de blanchiment d'actifs et d'association de malfaiteurs.
Arrestation de l'ancienne première dame du Honduras. Rosa Elena Bonilla de Lobo est accusée de détournement de fonds publics, de blanchiment d'actifs et d'association de malfaiteurs. ©REUTERS/Jorge Cabrera
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C’est le dossier en Une de toute la presse hondurienne :Rosa Elena Bonilla de Lobo, l’ancienne première dame, a été arrêtée hier à son domicile et incarcérée au centre pénitentiaire pour femmes de Tamara. Celle que les Honduriens connaissent sous le nom de « Mi Rosita » est passée « de secrétaire à propriétaire de demeures à Miami », titre La Prensa. Elle est accusée de détournement de fonds publics, de blanchiment d'actifs et d'association de malfaiteurs. 4 millions de dollars auraient été détournés vers son compte personnel, entre 2011 et 2014, lors du mandat de son mari Porfirio Lobo, notamment « quelque 500 000 dollars, six jours seulement avant qu'il ne quitte la présidence ».

Rosa de Lobo est accusée d'être à la tête d'un réseau de blanchiment. Au moins neuf de ses collaborateurs seraient impliqués. El Heraldo tente de placer sur une carte les intermédiaires et les institutions supposément utilisés par Rosa Elena de Lobo : son secrétaire privé, son beau-frère... Le journal écrit que l'argent détourné a pu servir à payer des frais de scolarité, voire même des opérations chirurgicales à des proches.

Pérou : l’affaire Odebrecht continue d’éclabousser les politiques

Autre affaire judiciaire, tentaculaire celle-ci : l'affaire Odebrecht, compagnie de BTP brésilienne qui a versé des pots-de-vins à des hommes politiques sur tout le continent. Mercredi, un influent sénateur colombien a été condamné à plus de 6 ans de prison dans cette affaire. Un témoignage est aussi venu accabler la classe politique péruvienne, celui de l'ancien représentant d'Odebrecht au Pérou. Et selon Correo, « il n'a rien gardé pour lui et a tiré sur tous les partis (...). Les balles ont atteint les anciens présidents Alan García et Alejandro Toledo, avant d'atteindre l'ancienne maire de Lima ». Elles ont aussi atteint l’actuel chef de l’Etat Pedro Pablo Kuczynski, accusé selon les sources de Correo, d'avoir reçu d'Odebrecht 300 000 dollars pour sa campagne présidentielle.

Mais, toujours selon ce témoignage, la plus grosse somme aurait été versée à Fuerza Popular, le parti dirigé par Keiko Fujimori : « 1,2 millions de dollars pour sa campagne présidentielle de 2011 ». Des informations immédiatement démenties par l'intéressée. « Je suis ici, dit-elle, pour dire à tout le pays, les yeux dans les yeux, que tous ceux qui ont dit que j’avais reçu de l’argent d’Odebrecht, vous ont menti », soutient la fille de l'ancien président Fujimori. Quant à l'actuel chef de l'Etat, El Comercio nous apprend qu'il recevra les enquêteurs de la commission Lava Jato le 16 mars prochain, pour répondre de ses liens supposés avec Odebrecht.

Contrôle des armes : Trump peut-il faire la différence ?

Aux Etats Unis, la presse s’interroge sur les propos tenus par le président Trump devant des sénateurs de son parti et du camp démocrate, à la Maison Blanche mercredi soir. Cette rencontre a très vite déraillé, écrit le Washington Post. « C’est une fenêtre, poursuit le journal, sur le style de négociation bizarre », privilégié par le président. Si les propos de Trump, retransmis en direct à la télévision ont surpris, c'est qu'ils « tranchent avec la politique de son propre parti », estime The Hill. Le président dit vouloir voir les choses en grand, aller au-delà d'une loi centrée sur le renforcement du contrôle des antécédents des acquéreurs d'armes à feu.

Il s'est prononcé, notamment, en faveur du relèvement de 18 à 21 ans de l'âge légal pour acheter certaines armes. Et lorsque Donald Trump demande à un sénateur républicain si cette disposition est incluse dans son projet de loi, celui-ci répond, gêné, que cela n’est pas prévu. « Vous ne l'avez pas prévu car vous avez peur de la NRA », lui rétorque alors le président. Des propos étonnants de la part d'un homme qui a été soutenu pendant sa campagne par le lobby des armes à feu.

The Hill estime que le président est apparu « sincère ». « Il a répété à maintes reprises, note le média pro-démocrate, que d'autres présidents n'avaient pas fait de progrès sur la question, mais que lui avait l'intention d'en faire ». Notez qu'après une autre grande enseigne hier, le géant des supermarchés américains, Walmart, a annoncé qu'il relevait l'âge minimum de vente des armes et munitions dans ses magasins à 21 ans.

Chute de radeau gonflable

On termine cette revue de presse avec cette histoire qui s'est déroulée à Miami.Luce Rameau raconte ce qu'il lui est arrivé en Une du Miami Herald. Elle était dans sa chambre, en train de parler tranquillement à une amie au téléphone, quand elle a entendu un gros boom - ce qu'elle a d'abord pris pour une bombe. Immédiatement après, elle s'est retrouvée couverte de bouts de bois et de poussière. Pas de bombe, en fait, explique le journal, mais un radeau gonflable jaune de 36 kilos qui a détruit le toit de sa maison, en plein cœur de Miami ! D'où venait-il ? D'un hélicoptère de sauvetage de la Canadian Air Force, qui effectuait un exercice. « Il s'avère qu'ils ont besoin de plus d'entraînement », ironise le Miami Herald.

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