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La revue de presse des Amériques

A la Une: la justice péruvienne va à nouveau juger Alberto Fujimori

Alberto Fujimori lors de son procès à Lima (Pérou), le 8 janvier 2015.
Alberto Fujimori lors de son procès à Lima (Pérou), le 8 janvier 2015. AFP/Ernesto Benavides
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Ce lundi, un tribunal péruvien a ordonné que l'ex-président Alberto Fujimori, âgé de 79 ans et récemment gracié, soit à nouveau jugé, cette fois pour le meurtre de six habitants d'un village en 1992. Au lendemain de cette annonce,la presse locale se fait écho des réactions dans le camp de l’ancien président. La Républicareprend ainsi les déclarations de Keiko Fujimori, fille d’Alberto, et candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle. Elle dit « lamenter » la décision de ce tribunal et espère que son père pourra se présenter en homme libre à un procès qui ne doit pas souffrir de pression politique, explique-t-elle. Son frère, Kenji, qui ne fait plus partie de la même formation politique, ne s’est pas prononcé directement, détaille El Comercio. Mais des proches du fils de l’ancien président n’ont pas hésité à dénoncer cette décision, arguant que le pouvoir judiciaire était politisé et que cette justice ne traitait pas aussi durement les terroristes, selon le quotidien. Les premières audiences dans ce procès devraient se tenir dans les tous prochains jours, annonce d’ores et déjà Peru 21.

L’opposition vénézuélienne devrait boycotter l’élection présidentielle prévue le 22 avril

C’est notamment à la Une d’El Nacional. Les trois principales formations de la MUD, la coalition de l’opposition, devraient annoncer dans les prochaines heures leur décision de ne pas participer à ce scrutin. « On ne peut pas valider un processus électoral sans observateurs internationaux, sans garanties quant aux listes d’électeurs, sans audit, et sans les conditions que nous et même la conférence épiscopale vénézuélienne réclamons », explique un membre de cette coalition. Les formations politiques ont jusqu’à mercredi inclus pour préinscrire leur candidat auprès du Conseil national électoral. Et selon Tal Cual, le parti UNT, Un Nuevo Tiempo, aurait également décidé de ne pas participer à cette élection  convoquée par une Assemblée constituante qu’elle ne reconnaît pas. Des défections qui font craindre le pire au sein de la société civile comme le détaille El Nacional, même si de nombreuses initiatives sont lancées ces derniers jours.

Les Américains attendent plus de leurs élus au sujet des armes à feu

Le Washington Post publie ce mardi un sondage sur les Américains et les armes à feu. Une enquête bien entendu réalisée après la tuerie de mercredi dernier qui a coûté la vie à 17 personnes dans un lycée de Floride.Un sondage réalisé pour le Washington Post et la chaîne ABC. Et selon cette enquête, six Américains sur dix pensent que le Congrès et le président Donald Trump n’en font pas assez pour éviter des tueries de masse avec une majorité d’Américains qui continuent de dire que ces tueries sont liées au manque de vérification des antécédents psychologiques. Ils sont 77% à penser que ce drame aurait pu être évité si des mesures de dépistage des maladies mentales et des traitements adéquats avaient été mises en place. 58% des personnes interrogées estiment qu’un encadrement plus strict des ventes d’armes aurait évité la mort de ces 17 personnes. Enfin, 42% des Américains sont d’accord avec la proposition de la ministre de l’Education Betsy DeVos qui envisage d’autoriser les professeurs à porter des armes dans l’enceinte d’une école. Un sondage qui en dit long sur le décalage qui existe entre la société américaine et la société européenne. Cette enquête rajoute tout de même un peu de pression sur la Maison Blanche, estime le Washington Post. Une administration qui a annoncé hier qu’elle soutenait les efforts du Congrès pour renforcer les contrôles des antécédents des personnes qui souhaitent acheter des armes.

Les Russes en ont marre de l’enquête sur les ingérences dans la campagne présidentielle américaine

Aux Etats-Unis, la presse s’interroge sur la manière dont les Russes perçoivent l’enquête sur les ingérences de leur pays dans la dernière élection présidentielle américaine. C’est le Los Angeles Timesqui s’est penché sur cette question. Et selon le quotidien : « Les Russes ne se gondolent pas de rire », contrairement à ce qu’affirmait Donald Trump dans un tweet après que l’enquêteur spécial Robert Mueller ait inculpé treize ressortissants russes dans cette affaire. Une réaction similaire à celle du Kremlin qui, sur un ton tout sauf amusant, estimait hier que ces inculpations n’étaient fondées sur aucune preuve. Selon le Los Angeles Times, les Russes en ont marre de cette affaire. Ils seraient d’ailleurs nombreux à estimer que leur gouvernement n’est pas assez puissant pour menacer les institutions américaines. Reste que cette enquête empoisonne les relations entre ces deux pays. « C’est une obsession », estime le fondateur de la revue Russia in Global Affairs qui parle de conséquences désastreuses dans les relations entre ces deux pays, une relation qui est déjà dans une impasse selon lui.

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