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Colombie

Colombie: Antonio Guterres s'inquiète d'une escalade de la violence avec l'ELN

Antonio Guterres aura passé deux jours sur le territoire colombien pour sa première visite en Amérique latine depuis sa prise de fonction. Le secrétaire général de l'ONU est reparti dimanche soir en insistant sur l'importance des reprises des négociations avec l'ELN. Venu montrer son soutien au processus de paix, il a passé sa dernière journée avec d'ex-combattants FARC dans le département du Meta pour faire le point sur les avancées de ce processus.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres visite un centre de réinsertion des ex-rebelles FARC à Buenavista, en Colombie, le 14 janvier 2018.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres visite un centre de réinsertion des ex-rebelles FARC à Buenavista, en Colombie, le 14 janvier 2018. REUTERS/Jaime Saldarriaga
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Avec notre correspondante à Medellin en Colombie, Najet Benrabaa

« J'exprime ma profonde préoccupation après les événements violents de ces derniers jours et face à une possible escalade des affrontements. » C'est en ces termes que le secrétaire général de l'ONU a évoqué les récentes attaques de l'ELN. Il a fait part de la nécessité de relancer au plus vite les négociations à Quito en Equateur.

Réactiver le cessez-le-feu avec l'ELN

Pour Antonio Guterres, il est urgent de réactiver le cessez-le-feu avec l'ELN pour permettre l'acheminement d'aide humanitaire dans les zones les plus affectées par le conflit armé.

Pour le secrétaire général de l'ONU, si la paix n'est pas facile, elle est tout de même possible. En témoigne selon lui le processus en cours entre le gouvernement colombien et l'ex-guérilla FARC. Antonio Guterres a d'ailleurs rencontré d'ex-combattants du mouvement et des victimes du conflit. Une visite qu'il a qualifiée « d'émouvante ».

Deux enseignements pour l'ONU

Le patron de l'ONU en tire deux enseignements. Pour lui, la violence n'est pas la solution et il faut plus de présence de l'Etat colombien sur l'ensemble du territoire. Pas seulement pour garantir la sécurité, dit-il, mais aussi pour assurer à tous et à toutes l'accès aux services publics sociaux et médicaux, et ainsi réduire les inégalités.

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