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Revue de presse des Amériques

A la Une: quel avenir pour les «Dreamers»?

Le président des États-Unis, Donald Trump, le 8 janvier 2018.
Le président des États-Unis, Donald Trump, le 8 janvier 2018. REUTERS/Jonathan Ernst
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Le président américain est en pleine négociation pour la réforme de l’immigration, il a besoin du soutien de ses troupes mais aussi de celui de l’opposition. Du coup il s’est montré conciliant lors d’une réunion à la Maison Blanche avec des parlementaires des deux partis. L’objectif de la réunion était d’aborder le sort des « Dreamers », ces jeunes sans-papiers qui ont l’autorisation de travailler et d'étudier.

Le président Donald Trump avait abrogé ce programme mis en place par son prédécesseur Barack Obama. Mais quelques heures après la réunion, un juge de San Francisco avait suspendu cette abrogation. C’est à la une du New York Times : le juge William Alsup a en effet ordonné au gouvernement d’appliquer intégralement le programme appelé Daca (Deferred Action for Childhood Arrival), et ceci sur l'ensemble du territoire américain en attendant un jugement définitif. D’après le New York Times, l’administration Trump pourrait rapidement faire appel de la décision du juge.

La presse s’intéresse non seulement au fond de cette affaire mais aussi à la manière dont le président a abordé le sujet hier à la Maison Blanche. Chose inédite : Donald Trump a invité la presse à assister aux discussions avec les parlementaires sur l’immigration. L’objectif était clair, selon le Washington Post. Il s’agissait de montrer que contrairement aux rumeurs qui courent dans la capitale, alimentées par la publication du livre Feu et Fureur, le président est bien en possession de toutes ses facultés mentales.

Remaniement du gouvernement au Pérou

Le président Pablo Pedro Kuczynski a remanié son gouvernement. C’est à la Une d’El Comercio. PPK comme le surnomme les Péruviens a été obligé de reconstituer son cabinet après la démission de plusieurs ministres. Ils protestaient contre sa décision de gracier l’ancien chef d’Etat Alberto Fujimori. Neuf nouveaux ministres, dont sept femmes, ont fait leur entrée au gouvernement. Pablo Pedro Kuczynski présente cette nouvelle équipe comme celle de la réconciliation. Il promet de s’attaquer aux vrais problèmes des Péruviens.

Le journal El Commercio critique déjà ce nouveau gouvernement. C’est un « cabinet vide », écrit le quotidien, estimant qu’il ne sera pas capable de tenir les promesses électorales du président, comme celle qui concerne justement la lutte contre la corruption. Rappelons que Kuczynski lui-même est mis en cause dans le scandale Odebrecht. Plusieurs entreprises liées au chef de l’État ont reçu des pots-de-vin de la part de l’entreprise de BTP brésilienne, avait rapporté le journal en décembre dernier.

Remaniement raté au Brésil

Au Brésil le président lui aussi remanie son gouvernement mais les choses ne se passent pas comme prévu. La justice a de nouveau bloqué hier la prise de fonction de la nouvelle ministre du Travail. Le gouvernement avait déposé un recours pour permettre à Christiane Brasil de prendre ses fonctions, mais ce recours a été rejeté à deux reprises. D'après le site d'informationGlobo, tous les préparatifs pour la cérémonie prévue hier avaient été maintenus dans l'espoir que la cour d'appel se prononce en faveur du gouvernement. Des invités avaient même commencé à affluer en début d'après-midi au palais présidentiel de Planalto à Brasilia, mais la cérémonie a finalement été annulée.

Une affaire embarrassante pour le président Michel Temer.

Il avait nommé Cristiane Brasil sur la recommandation du père de cette dernière, Roberto Jefferson, un ancien député très influent à Brasilia. Mais quelques jours plus tard, la chaîne TV Globo révélait que la nouvelle ministre avait été condamnée pour des infractions au droit du travail. Toujours d’après O Globo, le président est coincé. Il ne peut pas lâcher Cristiane Brasil car il risquerait de se fâcher avec son père. Selon le journal Correio Braziliense, Michel Temer n’a pas d’autres choix que de tenter un ultime recours, cette fois-ci devant la Cour suprême.

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