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Honduras

Honduras: l'OEA se déclare favorable à la tenue d'une nouvelle présidentielle

Le tribunal électoral du Honduras a déclaré le président sortant, Juan Hernández, vainqueur de l'élection d'il y a trois semaines. Mais cette victoire continue d'être contestée par le camp de son adversaire, Salvador Nasralla. Cet ancien animateur de télévision était ce lundi 18 décembre à Washington pour rencontrer le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA) qui s'est déclarée favorable à la tenue de nouvelles élections.

Des membres de l'OEA lors d'une conférence de presse à Tegucigalpa, capitale du Honduras, le 17 décembre 2017.
Des membres de l'OEA lors d'une conférence de presse à Tegucigalpa, capitale du Honduras, le 17 décembre 2017. REUTERS/ Jorge Cabrera
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« Il y a trop de zones d'ombres dans cette élection », juge l'OEA à propos du scrutin hondurien. Une déclaration proche de la ligne défendue par Salvador Nasralla. « Ce que nous constatons, c'est qu'effectivement, il y a bien eu une manipulation non seulement des bulletins de vote physiques mais aussi électroniques. Les chiffres de l'élection ont été truqués. Le président Hernandez en est à un point aujourd'hui où il sait qu'il a perdu, qu'il perdrait en cas de nouvelle élection et que 80 % de la population est contre lui. C'est une situation qui n'est pas tenable, nous sommes au bord de la guerre civile », estime-t-il.

Les électeurs dans la rue

L'OEA a déclaré ne pas être capable de départager les deux candidats et a appelé à organiser de nouvelles élections. Des propos inacceptables pour le vice-président du Honduras, Ricardo Alvarez. « C'est un pays autonome, c'est un pays souverain, c'est un pays qui ne fera pas ce que lui disent de faire les autres organisations internationales. La seule prochaine élection qui aura lieu dans ce pays se déroulera le dernier dimanche de novembre 2021. Il n'y en aura pas d'autre », a-t-il déclaré.

Des manifestations ont éclaté ce lundi 18 décembre, réprimées par les forces de l'ordre. D'autres sont prévues ce mardi, faisant craindre de nouvelles violences.

Des manifestants à Tegucigalpa, échappant aux gaz lacrymogènes, le 18 décembre 2017.
Des manifestants à Tegucigalpa, échappant aux gaz lacrymogènes, le 18 décembre 2017. REUTERS/Jorge Cabrera

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