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Revue de presse des Amériques

A la Une: le PSUV rafle les élections municipales au Venezuela

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, parle lors d'un événement avec des supporters à Caracas, à côté du maire nouvellement élu du district de Libertador Erika Farias.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, parle lors d'un événement avec des supporters à Caracas, à côté du maire nouvellement élu du district de Libertador Erika Farias. REUTEURS
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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé dimanche que le Parti socialiste unifié du Venezuela avait remporté « plus de 300 » des 335 mairies du pays lors des élections municipales. La participation à ce scrutin était de 47,32% selon les chiffres communiqués par le Conseil national électoral. Les trois principaux partis de l’opposition avaient boycotté le scrutin. Ce qui a amené Nicolas Maduro à exclure leur participation à l’élection présidentielle qui doit se tenir l’an prochain. « Tout parti qui n'a pas participé aujourd'hui et qui a appelé au boycott des élections ne peut plus participer », a déclaré le chef de l’Etat, affirmant qu'il s'agissait là d'un « critère de l'Assemblée nationale constituante », intégralement composée de partisans du chef de l'Etat.

« Le droit citoyen le plus basique et le plus évident, à savoir le droit de vote, est en grand danger », s'alarme El Nacional qui constate: au Venezuela, ce droit de vote « s'est transformé en instrument de chantage ». C’est pourquoi l'éditorialiste réclame une mobilisation de grande envergure de tous les démocrates, une mobilisation qui doit inclure « les organisations de la société civile vénézuélienne tout comme les partis politiques, et notamment les conseillers et parlementaires qui participent aux négociations (en République Dominicaine) ce vendredi. Tous doivent dire haut et fort que les élections sont non seulement un droit garanti par la Constitution, mais le principe fondamental de la démocratie ».

Même son de cloche dans les colonnes d'El Universal: « Diviser pour faire taire toute envie de lutter, voilà le leitmotiv quotidien de ce gouvernement », écrit l'éditorialiste. « Le régime vénézuélien ne regarde jamais en arrière, sauf pour critiquer ses opposants. Il ne rectifie jamais ses mauvaises décisions ni le mal qu'il inflige à la population. Il détruit ainsi toute envie de lutter et donc aussi l'envie de participer aux élections. Et il obtient une société dominée qui n'est même plus capable de lutter pour améliorer ses conditions de vie ».

Au Honduras, les tensions postélectorales ne faiblissent pas

« Le recomptage partiel des voix est terminé, le résultat final est le même », titre El Heraldo. En effet, après avoir vérifié 4.753 urnes aux bulletins de vote contestés, « le Tribunal suprême électoral a confirmé ce dimanche la légère avance de 1,6 points du président sortant, Juan Orlando Hernandez, sur son principal adversaire, Salvador Nasralla », rapporte le quotidien.

En revanche, le Tribunal électoral n'a toujours pas déclaré de vainqueur pour cette présidentielle du 26 novembre. Les partisans du candidat Nasralla continuent d’ailleurs de crier à la fraude et de réclamer le recomptage de tous les votes par un organe indépendant. Ils l'ont fait savoir encore une fois, ce dimanche, dans les rues de la capitale Tegucigalpa et d'autres villes du Honduras, rapporte La Tribuna.

« L'incertitude et la confusion prennent des proportions incongrues. Si ça continue, nous allons passer Noël sous le signe des votes, des recomptages et autres contestations fantomatiques soutenues par des missions d'observateurs internationaux », se lamente La Prensa qui poursuit: « Les dégâts de cette phase postélectorale sont nombreux et graves. Les actes de vandalisme ont porté un coup dur à l'économie hondurienne. Mais les blessures les plus douloureuses ne sont pas d'ordre matériel. On pense aux affrontements au sein d'une même famille, à la division de la société, infligés par cette doctrine simpliste prédominante qui ne connaît que le bien et le mal sans aucun juste milieu, un système radical marqué par l'intolérance absolue vis-à-vis de notre prochain". Et l'éditorialiste de conclure: "Il faut que cela cesse. Maintenant ».

Etats-Unis : les déclarations inattendues de Nikki Haley

« Les femmes qui ont accusé le président américain de harcèlement sexuel et de gestes déplacés devraient être écoutées ». Cette phrase est celle de Nikki Haley. Invitée ce dimanche sur CBS, l'ambassadrice américaine à l'ONU a déclaré que « les femmes devraient toujours se sentir à l'aise pour s'exprimer et nous devrions tous être désireux de les écouter », raconte le Washington Post.

De son côté, le New York Timessouligne que Nikki Haley est l'une des femmes les plus influentes de l'actuelle administration. « Ses déclarations montrent que le comportement de Donald Trump envers les femmes - dont plus d'une douzaine l'ont accusé d'attouchements non-consentis et de baisers forcés - n'échappera probablement pas à un nouvel examen. Et cela à un moment où on ne compte plus les hommes de pouvoir qui ont vu leurs carrières dérailler à cause du traitement indigne qu'ils ont réservé aux femmes ».

Les temps ont changé, en effet, et certaines de ces femmes, qui ont été les premières à lancer des accusations contre Donald Trump au début de sa campagne électorale, reviennent maintenant à la charge. Et contrairement à ce qui s'est passé lors de la campagne présidentielle, tout le monde est maintenant désireux de recevoir ces victimes supposées du désormais président. « Trois d'entre elles sont d'ailleurs invitées dès ce lundi sur la chaîne NBC », prévient le New York Times.

Le président haïtien, Jovenel Moïse, est arrivé à Paris ce lundi matin

Enfin aurait-on envie de dire, car hier, plusieurs centaines de membres de la diaspora haïtienne en France l'attendaient dans un hôtel de la capitale. Certains étaient venus de loin pour rencontrer le chef de l'Etat. Mais en vain, rapporte Le Nouvelliste, puisque Jovenel Moïse est resté bloqué à Londres. Son avion n'a pas pu décoller en raison de fortes chutes de neige. Ce lundi après-midi, le président haïtien sera reçu par son homologue français, Emmanuel Macron, à l'Elysée.

 

 

 

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