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La revue de presse des Amériques

A la Une: toujours pas de résultats trois jours après les élections générales au Honduras

Le candidat à la présidentielle au Honduras, Salvador Nasralla (au premier plan) semblait bien parti pour s’imposer mais plus le temps passe et plus l’écart se resserre 42,96% des votes en sa faveur contre 41,49% pour le président sortant, Juan Orlando Her
Le candidat à la présidentielle au Honduras, Salvador Nasralla (au premier plan) semblait bien parti pour s’imposer mais plus le temps passe et plus l’écart se resserre 42,96% des votes en sa faveur contre 41,49% pour le président sortant, Juan Orlando Her ©REUTERS/Edgard Garrido
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Tous les bulletins des bureaux de vote n’ont toujours pas été dépouillés selon le Tribunal suprême électoral peut-on lire dans les pages de La Tribuna. Et si quelques heures après la fin du scrutin l’opposant Salvador Nasralla semblait bien parti pour s’imposer, plus le temps passe et plus l’écart se resserre. Le candidat indépendant à la tête d’une coalition anti-corruption compte pour l’instant 42,96% des votes en sa faveur contre 41,49% pour le président sortant Juan Orlando Hernandez. D’après La Tribuna qui cite David Matamorros, un des magistrats du Tribunal suprême électoral, un résultat définitif est espéré pour ce soir.

Malgré le fait qu’aucun résultat officiel n’ait été annoncé, le camp du président sortant fête déjà sa victoire. Des manifestations et des marches des partisans du parti national ont été répertoriées un peu partout dans le pays hier selon La Prensa. Des partisans qui se disent sûr du résultat et qui attendent la déclaration du Tribunal suprême électoral. Dans le camp de l’opposant Salvador Nasralla, un appel a été lancé pour une grande concentration à Tegucigalpa aujourd’hui mercredi pour défendre la victoire acquise selon lui dimanche dernier toujours selon La Prensa. Le candidat anti-corruption accuse le Tribunal suprême électoral de fraude puisque selon lui, cette institution tente de maquiller le résultat en comptabilisant de faux bulletins de vote.

Le Tribunal constitutionnel bolivien autorise Evo Morales à briguer un quatrième mandat.

Une décision surprenante et surtout définitive, car elle ne peut faire l’objet d’appel précise El Diario. Le Tribunal constitutionnel a aboli la règle qui limitait jusqu’à présent le nombre de mandats présidentiels en s’appuyant sur la Convention américaine des droits de l’homme. « Toutes les personnes que la loi et la constitution restreignaient sont autorisées par la présente à se porter candidates, parce que c’est au peuple bolivien de décider » écrit le président de ce tribunal dans son jugement. Une décision fêtée par les partisans d’Evo Morales dans la capitale, selon le journal Cambio. Une décision critiquée par l’opposition qui parle de « coup d’Etat » et de « farce » dans les pages d’El Pais. Pour rappel lors d’un référendum organisé en février 2016 une majorité de boliviens s’étaient prononcés contre une révision de la Constitution pour permettre à Evo Morales de se représenter.

Petite victoire sur le plan judiciaire pour le président américain Donald Trump

Depuis vendredi dernier rappelle le Washington Post, un conflit oppose la Maison Blanche au Bureau de protection financière des consommateurs suite au départ de son directeur Richard Cordray. Ce dernier avait nommé sa numéro deux, Leandra English pour prendre la direction de cette instance créée par Barack Obama. Mais la Maison Blanche avait choisi de placer Mick Mulvaney à sa tête avec une prise de fonction immédiate. Du coup Leandra English a saisi la justice pour contester cette décision. Et hier mardi soir, un magistrat de Washington s’est prononcé en refusant de prendre une injonction bloquant la nomination de Mick Mulvaney. Un revers pour celle qui pensait prendre la direction de cette instance, mais un revers pas encore définitif puisque ce juge n’a toujours pas décidé qui des deux avaient la légitimité pour diriger ce bureau.

Têtes coupées et bouts de corps dans des glacières dans l’Etat de Jalisco au Mexique.

C’est une coutume des cartels mexicains. Deux têtes coupées dans une glacière ont été retrouvées hier soir devant le siège de la chaîne télévisa à Guadalajara, nous apprend El Universal. Un message manuscrit avec des menaces à l’encontre de journalistes qui travaillent pour cette chaîne avait été déposé à côté. Un peu plus tard, c’est un sac noir qui a été trouvé par les forces de l’ordre avec un corps à l’intérieur détaille El Informador. Une autre glacière a également été retrouvée toujours à Guadalajara mais cette fois, avec les restes d’un animal à l’intérieur. Une soirée qui s’est achevée par la découverte d’un dernier sac, cette fois avec les corps de deux personnes à l’intérieur. Le Mexique qui, en 2017, pourrait battre son triste record de nombre d’homicides en une année.

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