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La revue de presse des Amériques

A la Une : Chili, l’extrême gauche, troisième force politique

Le candidat à la présidence chilienne, Sebastian Piñera est arrivé en tête avec 36% des voix pour le premier tour, qu'il célèbre avec sa femme et ses supporters à Santiago, le 19 novembre 2017.
Le candidat à la présidence chilienne, Sebastian Piñera est arrivé en tête avec 36% des voix pour le premier tour, qu'il célèbre avec sa femme et ses supporters à Santiago, le 19 novembre 2017. ©REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
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Les élections générales font la Une de la presse chilienne. L’ancien président de droite Sebastian Piñera est arrivé en tête avec 36% des voix. La presse le reconnaît : le second tour s'annonce pourtant difficile pour le milliardaire -qui a gouverné le pays de 2010 à 2014- comme pour son futur adversaire Alejandro Guillier. Celle les journaux parlent beaucoup aujourd'hui, c'est Beatriz Sanchez. Son parti Frente Amplio est devenu la troisième force du pays ; il collecte plus de 20% des suffrages, contrairement à ce qu'annonçaient les enquêtes d'opinion, reconnaît La Tercera «  Si les sondages avaient dit la vérité, on serait peut-être au second tour », a déclaré Beatriz Sanchez dimanche soir. Le quotidien El Mostrador interpelle d'ailleurs les sondeurs : « Les enquêtes construisent une réalité, et c'était à la lumière des résultats, une distorsion de la réalité ». En tout cas, notent ces quotidiens, le soutien de Beatriz Sanchez à un candidat au second tour sera déterminant.

Succès de l’élection à l’étranger

L'élection présidentielle a eu beaucoup de succès hors des frontières du Chili. Pour la première fois, les Chiliens de l'étranger pouvaient voter et El Mercurio leur consacre une pleine page. La participation a été élevée, notamment en Argentine - 75% des résidents de Buenos Aires sont allés voter, selon la consule chilienne. Il y avait beaucoup de monde aussi dans les bureaux de vote en Espagne et aux Etats Unis. La Tercera raconte l'histoire de ce Chilien, très ému, qui a fait 10h de bus pour venir voter à Miami.

Le quotidien explique qu'en Argentine, l'usage est d'applaudir un électeur lorsqu'il met son bulletin dans l'urne pour la première fois. C’est le cas, surtout, pour les plus jeunes. Mais hier, on a entendu ces applaudissements, même lorsque des personnes âgées votaient, certaines n'ayant jamais pu exercer leurs droits auparavant. Que donnent finalement les résultats ? Sebastian Piñera est en tête, globalement - il remporte la mise en Afrique et en Asie. Mais Alejandro Guillier récolte une majorité de suffrages en Australie ; l'Europe, elle, a plutôt voté pour Beatriz Sanchez.

Psychose à Los Angeles

Aux Etats-Unis, les quotidiens reviennent sur la mort de Charles Manson, à 83 ans. Ce gourou psychopathe avait commandité une vague de meurtres dans les quartiers aisés de Los Angeles à la fin des années 60. A l'époque, rappelle le Los Angeles Times, « Les habitants étaient terrifiés. Avant que les tueurs ne soient appréhendés, les ventes d'armes à feu et les achats de chiens de garde ont grimpé en flèche, les serruriers avaient des listes d'attente de plusieurs semaines. De nombreux policiers ont été embauchés en dehors des heures de service pour garder les maisons et les entreprises de sécurité ont triplé de taille ».

Charles Manson avait été condamné à mort en 1971 avant de voir sa peinecommuée ensuite en prison à vie. Il a donc passé des décennies en prison, poursuit le journal, et a d'ailleurs été cité plus de 100 fois pour des problèmes de comportement. Il exerçait sur les Américains à la fois répulsion et fascination. Des groupes ont chanté des morceaux qu'il avait écrits, il recevait en moyenne quatre lettres de fans par jour. Il s'est même marié à 80 ans avec une fan de 27 ans. Que sont d’ailleurs devenus depuis les adeptes de sa secte ? se demande le New York Times. Le journal dresse la liste des plus célèbres: certains sont morts, d'autres purgent toujours leur peine et ont vu leur demande de liberté conditionnelle refusée plusieurs fois. Ces adeptes, rappelle le Los Angeles Times, n'avaient pas le profil de tueurs : « La vingtaine, des enfants blancs de la classe moyenne, des hippies et des fugueurs qui tombaient sous l'emprise charismatique » de Manson.

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