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Argentine

Argentine: le sous-marin disparu aurait émis des signaux d'appel

En Argentine, l'angoisse grandit au sujet du sous-marin San Juan, porté disparu depuis le milieu de la semaine au large des côtes de la Patagonie avec 44 personnes à bord. Deux avions américains et un navire britannique participent aux recherches menées par la marine argentine. Des appels pouvant provenir du sous-marin auraient été détectés ce samedi.

Un homme et son chien sur la base navale de Mar del Plata, port d'attache du «San-Juan», le 18 novembre 2017.
Un homme et son chien sur la base navale de Mar del Plata, port d'attache du «San-Juan», le 18 novembre 2017. REUTERS/Marcos Brindicci
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Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet

Samedi soir, 80 % de la zone où est supposé être le sous-marin disparu avait été inspectée. Sans succès. Selon le porte-parole du ministère de la Défense, les conditions climatiques extrêmes - vents force 5 et vagues de plusieurs mètres de hauteur - rendent difficiles les recherches.

Y participent six avions, dont deux Américains, treize bâtiments de la marine argentine, ainsi qu'un navire britannique et des bateaux de pêche qui se trouvaient à proximité.

Le centre des opérations a été installé à la base navale de Mar del Plata, où le ministre de la Défense Oscar Aguad dirige la cellule de crise avec le commandant en chef de la marine.

Les jours passant sans que le San Juan, dont on a perdu la trace mercredi dernier, n'ait pu être localisé, l'hypothèse d'une simple panne de communications qui aurait obligé le sous-marin à naviguer en surface vers sa destination paraît de moins en moins crédible.

Pour les familles des 44 marins partis d'Ushuaia à bord du San Juan, l'angoisse grandit. Regroupées à la base de Mar del Plata, elles sont assistées par des psychologues.

On peut imaginer une très grosse panne...

01:00

Vincent Groizeleau, rédacteur en chef du site Mer et marine (meretmarine.com)

RFI


Sept appels captés par des bases navales

Malgré l'élan d'espoir suscité par les appels captés samedi dans diverses bases de la marine, le mot d'ordre du porte-parole de la marine reste ce dimanche : « aucune hypothèse n'est écartée ». La marine essaie désormais de « déterminer précisément d'où ont été émis les appels, en supposant qu'il pourrait s'agir du sous-marin avec 44 membres d'équipage à bord », poursuit le communiqué. Depuis les sept appels de samedi, le porte-parole de la marine argentine n'a pas mentionné de nouveaux appels dimanche.

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