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La revue de presse des Amériques

A la Une: élections au Chili, vers une très forte abstention

Une enfant porte un drapeau au nom du candidat à l'élection présidentielle chilienne, Alejandro Guillier en campagne à Santiago, le 11 npvembre 2017.
Une enfant porte un drapeau au nom du candidat à l'élection présidentielle chilienne, Alejandro Guillier en campagne à Santiago, le 11 npvembre 2017. ©REUTERS/Pablo Sanhueza
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Pour l’élection présidentielle chilienne de ce dimanche 19 novembre, on s’attend à une abstention record. Ce qui inquiète même des organisations internationales comme l’ONU. C’est pour cela que les Nations unies, à travers leur programme pour le développement, le PNUD, tentent de mobiliser les électeurs.

C’est à lire dans le journalEl Mercurio de Valparaiso. En s’appuyant sur des ONG locales, l’ONU a mené une campagne de sensibilisation dans les régions où le taux d’abstention pourrait être particulièrement élevé. A Valparaiso par exemple, seulement un électeur sur quatre s’est jusqu’à présent déplacé aux urnes.

Comment peut-on expliquer ce faible niveau de participation ?

Selon Marcela Rios, coordinatrice du PNUD, il y a plusieurs raisons : « Les Chiliens ont peu confiance en leurs représentants, ils estiment que les choix politiques n’ont aucun impact sur leur vie quotidienne », explique cette experte au journal El Mercurio de Valparaiso.

A cela s’ajoute le manque de programmes scolaires destinés à familiariser les jeunes avec la politique. Dans ce contexte, conclut Marcela Rio, on peut regretter la réforme du Code électoral qui a rendu le vote non-obligatoire. Cette mesure qui sera pour la première fois appliquée à une élection présidentielle tombe « au pire moment », selon cette responsable des Nations unies.

Suspension d’une exécution dans l’Ohio

Une exécution d’un homme gravement malade a été suspendue mercredi 15 novembre dans l’Etat de l’Ohio. Les agents pénitentiaires n’ont pas réussi trouver une veine pour injecter au condamné les substances mortelles. C’est un évènement rarissime dans les annales des exécutions aux Etats-Unis, rappelle le New York Times. Selon un reporter présent, Alva Campbell, condamné pour meurtre à la peine capitale et souffrant d’un cancer, a passé 80 minutes sanglé sur son lit d’exécution.

Durant 30 minutes, les agents ont tenté en vain de poser sur un bras ou une jambe un cathéter, selon le New York Times. L’avocat d’Alva Campbell a fait savoir que son client est heureux d’être en vie. Après l’échec de l’exécution il avait serré les mains de ses bourreaux. Des militants contre la peine de mort ont demandé au gouverneur de laisser le condamné en vie. Mais John Kasich n’a visiblement pas entendu cet appel. Lui qui avait déjà rejeté une demande de grâce a aussitôt fixé une nouvelle date pour l’exécution : ce sera le 5 juin 2019.

Suite de la publication des documents sur la mort de JFK

El Nuevo Herald s’intéresse au volet Cuba dans les archives récemment publiées sur la mort de l’ancien président John F. Kennedy. C’est toute une page de la guerre froide qui réapparaît à travers ces documents. Le journal sort l’histoire d’un agent cubain du FBI, Luis Posada Carriles, alias El Bambi. La CIA l’a utilisé dans des opérations secrètes pour tenter de se débarrasser du président cubain Fidel Castro.

Considéré comme un terroriste par le gouvernement cubain et comme un héros par la communauté anti-castriste de Miami, Luis Posada Carriles n’a pas hésité à espionner également les Cubains exilés aux Etats-Unis. Selon El Nuevo Herald, même son employeur, la CIA le considérait comme très dangereux et le surveillait étroitement. Posada, âgé de 90 ans et souffrant d’un cancer de la gorge, vit aujourd’hui dans un foyer pour vétérans. Son état de santé ne lui ne permet pas de commenter les informations obtenues par le journal dans les archives, a fait savoir son avocat.

Un militant vénézuélien des droits de l’homme récompensé par un prix

Le dirigeant de l’ONG vénézuélienne Foro Penal, Alfredo Romero, recevra ce jeudi 16 novembre 2017 le « Robert F Kennedy Human Rights Award ». Une occasion pour le Miami Herald de publier un portrait de ce Vénézuélien qui consacre sa vie pour venir en aide aux prisonniers politiques. Depuis 2014, explique-t-il dans une interview avec le journal, plus de 11 000 personnes ont été arrêtées pour des raisons politiques.

Cela fait partie, selon lui, d’une stratégie du gouvernement qui souhaite ainsi museler des voix discordantes. Le Miami Herald précise que selon les autorités vénézuéliennes, il n’y pas de persécutions de dissidents politiques. « Ceux qui sont incarcérés ont été condamnés pour avoir violé la loi », a affirmé le président Nicolas Maduro, la semaine dernière. Toujours selon le Miami Herald, « 50 000 Vénézuéliens se sont réfugiés en Floride, cherchant une « protection politique ».

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