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La revue de presse des Amériques

A la Une: Une affaire d’attouchement sexuel au parti républicain

Roy Moore, candidat républicain à l'élection sénatoriale, est accusé par Leigh Cofman d'attouchement alors qu'elle n'avait que 14 ans à l'époque des faits.
Roy Moore, candidat républicain à l'élection sénatoriale, est accusé par Leigh Cofman d'attouchement alors qu'elle n'avait que 14 ans à l'époque des faits. REUTERS/James Lawler Duggan
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Il s’agit de Roy Moore, membre donc du parti républicain, candidat au poste de sénateur pour l’Alabama et ancien magistrat. Il a même occupé à deux reprises le poste de président de la Cour Suprême de l’Alabama. Un poste qu’il a quitté en avril dernier précise le New York Times. Le Washington Post publie aujourd’hui un témoignage accablant. Leigh Cofman avait quatorze ans en 1979 lorsque Roy Moore, alors substitut du procureur, l’a invité chez lui à différentes reprises. La première fois elle raconte qu’il l’a embrassée.

La seconde fois, elle a retiré ses vêtements à sa demande, ne gardant que ses sous-vêtements, Roy Morre s’est alors adonné à des attouchements. Une histoire qu’elle avait racontée à l’époque à deux amis et plus tard à sa mère confie-t-elle dans les pages du Washington Post. Et selon le quotidien ce ne serait pas la première tentative de Roy Moore puisque selon le Washington Post, ce magistrat avait déjà tenté de séduire de jeunes filles à trois reprises.

La réaction du parti républicain ne s’est pas fait attendre. Le message est clair comme le précise Politico: on demande à Roy Moore de retirer sa candidature. Il faut préciser qu’une défaite du parti républicain dans cette élection sénatoriale ferait perdre un siège crucial au parti puisqu’il ne bénéficierait plus que d’une courte majorité avec cinquante et un sièges sur cent et surtout avec le risque que des sénateurs républicains opposés à la politique de Donald Trump votent avec les démocrates, d’où cet appel lancé par le parti conservateur.

Le problème, comme l’explique Politico, c’est que Roy Moore n’est redevable en rien au parti et pourrait bien décider de continuer puisqu’il n’hésite à dénoncer ses accusations qu’il qualifie de fausses. Des accusations que la Maison-Blanche qualifie d’ailleurs de « simple allégation » selon le LA Times. Pour Roy Moore il s’agit d’une attaque politique désespérée et il compte bien se battre pour s’imposer lors du scrutin prévu le 12 décembre prochain.

Face à l’afflux de plaintes, la justice de Los Angeles prend les devants

Les scandales sexuels se multiplient aux États-Unis et pas seulement. Face au nombre d’affaires: le district de Los Angeles a décidé de mettre en place une équipe spéciale de procureurs.Jackie Lacey, procureure dans ce district, a annoncé hier la création d’une unité spéciale qui sera formée par d’anciens procureurs spécialisés dans les crimes à caractère sexuel détaille le Los Angeles Times. Face à la multiplication des affaires et surtout le poids des personnes visées comme le producteur Harvey Weinstein, le réalisateur James Toback ou encore l’acteur Ed Westwick, cette procureure estime qu’il est indispensable de mettre en place une telle unité pour trouver des preuves ou des témoins sur des affaires dont certaines remontent à très longtemps. Une initiative saluée par le Los Angeles Times.

Les autorités vénézuéliennes réagissent aux nouvelles sanctions américaines

Ces sanctions sont en fait une extension de certaines sanctions déjà existantes. Une extension pour dix personnalités supplémentaires qui voient leurs avoirs aux États-Unis gelés et qui n’ont désormais plus le droit de se rendre aux États-Unis précise Tal Cual. Parmi ces personnalités on retrouve par exemple le ministre de la Culture, le ministre de l’Agriculture urbaine ou encore la rectrice du Conseil National Electoral. Des sanctions dénoncées par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza qui estime qu’avec ces sanctions les États-Unis cherchent à déstabiliser le pays et à engendrer la violence. Tal Cual publie les tweets du ministre dans lesquels il dénonce une violation du droit international et une ingérence dans les affaires internes.

Le président colombien s’inquiète de la détérioration de la situation au Venezuela

Juan Manuel Santos recevait un prix pour avoir soutenu et permis la signature des accords de paix avec les FARC détaille El Nacional. A cette occasion il a avoué, je cite, que son « pire cauchemar était le Venezuela ». « L’implosion de cette nation voisine pourrait engendrer de gros problème pour le processus de paix et plus généralement pour son pays » n’a-t-il pas hésité à dire expliquant que l’afflux de ressortissants vénézuéliens en Colombie est une charge supplémentaire pour le système éducatif et de santé colombien. « Les choses empirent dans tous les domaines au Venezuela, que ce soit au niveau économique ou politique » estime Juan Manuel Santos pour qui « cette situation ne peut durer cent ans, car aucun corps ne peut résister à ça ».

Une figure à la tête de la Commission vérité dans le cadre du processus de paix avec les FARC.

Il s’agit de Francisco De Roux précise Semana. Un jésuite qui a dédié sa vie à défendre les droits de l’Homme et à militer en faveur de la fin du conflit avec les FARC. Il était présent et a participé lors des discussions de La Havane qui ont permis la mise en place de ces accords de paix. Il aura, avec dix autres personnes, la lourde de tâche de faire la lumière sur les pires atrocités commises durant ce conflit. Une tâche indispensable dans le cadre d’un processus de paix estime Semana.

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