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La revue de presse des Amériques

A la Une: les Etats-Unis se retirent de l’Unesco

La presse américaine s'interesse plus à ce que fait Donald Trump qui «est en train de défaire l’accord de libre-échange nord-américain, critique l’ONU, est sur le point de «décertifier» l’accord iranien».
La presse américaine s'interesse plus à ce que fait Donald Trump qui «est en train de défaire l’accord de libre-échange nord-américain, critique l’ONU, est sur le point de «décertifier» l’accord iranien». ©REUTERS/Kevin Lamarque
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Le retrait des Etats-Unis de l’Unesco suscite beaucoup de commentaires en Europe mais ne fait pas les gros titres outre-Atlantique. La presse américaine attend surtout avec impatience l’annonce sur l’accord nucléaire iranien. Pour lire un commentaire sur l’Unesco, il faut aller plus au nord, au Canada. Le journal québécois Le Devoir consacre son éditorial à la décision américaine de se retirer de l’organisation internationale en la qualifiant de « mauvaise  ».

Le quotidien rappelle que Donald Trump est parti en guerre contre le multilatéralisme : il en train de « défaire l’accord de libre-échange nord-américain, il critique l’ONU, il est sur le point de « décertifier » l’accord iranien », écrit Le Devoir. Selon le journal, « c’est une décision qui s’inscrit tout naturellement dans la nouvelle logique américaine de réduction du monde à des rapports de force bilatéraux et, ce faisant, d’économies budgétaires sur le dos des institutions multilatérales ».

Nouvelles mesures contre Obamacare

Donald Trump a lancé un nouvel assaut contre la loi sur la couverture maladie mise en place de son prédécesseur. Comme la réforme a été rejetée par Congrès, le président a utilisé ses pouvoirs réglementaires et signé un décret qui met fin à des aides fédérales en faveur des compagnies d’assurance privées. Désormais ces compagnies pourront également proposer des couvertures en dehors des réglementations prévues par Obamacare. C’est-à-dire des contrats moins chers mais aussi de moindre qualité. Selon USA Today, c’est jusqu’à présent la mesure la plus importante prise dans l’objectif de démanteler Obamacare.

D’après le Washington Post, le décret pourrait effectivement signifier la fin du système de santé mis en place en 2010 par Barack Obama. Pour assurer leurs salariés, les entreprises pourront désormais se tourner vers des assurances dans d’autres Etats. Des Etats dont la prise en charge des traitements contre le cancer n’est pas obligatoire. Ce qui provoquerait une course vers les assurances les moins chères et les moins performantes, selon le Washington Post. Petite consolation pour les 11 millions d’Américains qui seront selon USA Today affectés par ces changements : ce nouveau dispositif n’entrera en vigueur que l’année prochaine, selon le site Politico.

Les vignerons californiens face aux incendies

C’est un reportage à lire dans le magazine Time. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les vignerons qui ont perdu leurs maisons et aussi une partie ou l’intégralité de leurs terrains, se montrent plutôt combatifs et optimistes. « Nous remonterons toujours la pente », explique Clayton Kirchhoff à la journaliste du Time. « L’important c’est que la famille soit sauve ». En fait d’après une responsable de l’Association des vignerons de Napa, les vignobles ont servi de rempart contre les feux. La terre est plutôt humide ce qui a permis d’empêcher les flammes de poursuivre leur trajet dévastateur. « Les vignobles ont sauvé beaucoup de maisons et probablement de vies », explique cette responsable au magazine Time alors que 8 000 pompiers travaillent toujours d’arrache-pied pour maîtriser les incendies.

Corruption au Venezuela

L’entreprise brésilienne Odebrecht aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Maduro. C’est ce qu’affirme l’ancien directeur d’Odebrecht au Venezuela dans une vidéo mise en ligne par l’ex-procureure vénézuélienne Luisa Ortega qui a quitté son pays et s’est réfugiée en Colombie. Ce témoignage est publié entre autres par le journal El Nacional. Euzenando de Acevedo y raconte comment en 2013 il a été approché par un proche du vice-président Nicolas Maduro qui lui demandait de le soutenir financièrement pour la campagne présidentielle. « Il voulait 50 millions de Dollars. J’ai dit : ok pour 35 millions à condition que nous puissions poursuivre nos chantiers si Maduro était élu. Il m’a donné sa promesse ».

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