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Canada

Jagmeet Singh, premier sikh canadien à diriger un parti politique

Jagmeet Singh, 38 ans, a été élu ce 1er octobre dès le premier tour à la tête du Nouveau parti démocratique (NPD), troisième force politique du pays derrière les libéraux du Premier ministre Justin Trudeau et les conservateurs. Peu connu sur la scène politique nationale, cet avocat pénaliste au parcours original, qui ne siège pas à la Chambre des communes, compte relancer son parti, très endetté. Mais le travail qui l’attend ne sera pas simple. Lui, qui est toujours coiffé du traditionnel turban et qui n’hésite pas à arborer le kirpan, poignard traditionnel, va devoir lutter contre les idées reçues et le rejet des signes religieux ostentatoires pour tenter d’attirer de nouveaux électeurs.

Jagmeet Singh, un sikh de 38 ans, a été élu dimanche 1er octobre 2017, chef du Nouveau parti démocratique (NPD) canadien.
Jagmeet Singh, un sikh de 38 ans, a été élu dimanche 1er octobre 2017, chef du Nouveau parti démocratique (NPD) canadien. Andrew Francis Wallace/Toronto Star via Getty Images
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C’est avec un turban de couleur vive sur la tête et un costume trois-pièces parfaitement ajusté qu’il a fêté sa victoire. Jagmeet Singh n’est que le troisième chef du NPD à avoir été élu dès le premier tour. Avec près de 54% des suffrages, et après une campagne qui n’a pas vraiment déchaîné les passions, ce fils d’une famille originaire du Pendjab en Inde, qui n’a jusqu’à présent siégé qu’au niveau régional dans la province de l’Ontario, compte se concentrer sur le travail de terrain.

Plus jeune leader politique

A 38 ans, il est désormais le plus jeune leader politique confirmant ainsi la tendance nationale et compte jouer de cet atout pour attirer de jeunes électeurs qui votent en nombre depuis les dernières élections. Avocat pénaliste, très investi, il compte se présenter comme le véritable défenseur des valeurs progressistes avec par exemple l’augmentation du salaire minimum à 15 dollars canadiens, la décriminalisation de toutes les drogues ou encore l’augmentation des impôts pour les grandes entreprises et les plus riches.

Ce dimanche, juste après l’annonce des résultats, il n’a pas hésité à critiquer le Premier ministre Justin Trudeau, s’en prenant aux promesses non-respectées des libéraux ; un travail de fond contre un gouvernement toujours très populaire, un chantier qu’il va devoir vite réaliser s’il souhaite replacer son parti sur l’échiquier politique national.

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