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Environnement

Accord de Paris: un bref espoir de revirement américain vite douché par Trump

Donald Trump pourrait-il revenir sur sa décision de sortir de l'accord de Paris sur le climat ? Des diplomates européens, réunis à Montréal pour discuter du réchauffement de la planète, avaient cru percevoir un changement de Washington sur le sujet. Mais un bref communiqué de la Maison Blanche a vite mis fin à leurs espérances.

Le président américain Donald Trump dans les jardins de la Maison Blanche à Washington, le 15 septembre 2017.
Le président américain Donald Trump dans les jardins de la Maison Blanche à Washington, le 15 septembre 2017. REUTERS/Carlos Barria
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Avec notre correspondant à Washington,  Jean-Louis Pourtet

Le commissaire européen en charge du dossier, Miguel Arias Cañete, avait déclaré, citant des membres de la délégation américaine, que les Etats-Unis pourraient revoir comment rester associés à l'accord de Paris sans le renégocier.

Cela avait aussitôt été interprété comme un possible assouplissement de la position de Washington. Mais la Maison Blanche a vite coupé court à cette possibilité, avec ce communiqué de la porte-parole de la Maison Blanche :

« Il n'y aucun changement de notre position. Comme le président Trump l'a dit clairement à plusieurs reprises, les Etats-Unis se retirent de l'accord, à moins que nous puissions le réintégrer avec des termes plus favorables à notre pays. »

Mais que veut Donald Trump exactement ?

Certes, rien n'indique que Donald Trump s'apprête à rejoindre les Verts. Il a éliminé pratiquement toutes les mesures pro-environnement de Barack Obama. Mais il a aussi montré qu'il pouvait changer d'avis, comme sur l'Alena, le marché commun nord-américain, ou sur DACA, le texte qui encadre l'accueil des enfants migrants.

Le président américain avait laissé la porte ouverte à des négociations sur le climat, notamment avec son homologue français Emmanuel Macron lors de sa visite à Paris à l'occasion du défilé militaire du 14-Juillet.

Alors qu'il s'apprête à s'adresser pour la première fois devant l'Assemblée générale des Nations unies mardi, peut-être voudra-t-il se montrer plus conciliant, afin de recevoir un meilleur accueil de la communauté internationale.

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