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Venezuela

Venezuela: timide reprise des discussions entre pouvoir et opposition

Timide reprise des discussions ce mercredi en République dominicaine pour tenter de résoudre la crise vénézuélienne : une première réunion du gouvernement et de l'opposition s'est tenue dans le cadre de la médiation proposée par le président dominicain, Danilo Medina et par l'ex-chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. L'annonce de relance de pourparlers avait été faite, mardi 12 septembre, par le ministre français des Affaires étrangères après sa rencontre avec son homologue vénézuélien.

Marche de l'opposition à Nicolas Maduro à Caracas, le 30 août 2017.
Marche de l'opposition à Nicolas Maduro à Caracas, le 30 août 2017. REUTERS/Andres Martinez Casares
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Avec notre correspondant au Venezuela, Julien Gonzalez

Un premier dialogue pour une sortie de crise au Venezuela avait eu lieu entre octobre et décembre 2016 sous les auspices du Vatican et de l'Union des Nations sud-américaines. Avant d'être stoppé : l'opposition ayant accusé le gouvernement de ne pas avoir respecté sa parole.

Depuis, le Venezuela a été le théâtre de manifestations presque quotidiennes entre avril et juillet 2017 contre le président Nicolas Maduro qui ont fait 125 morts. Et sur le plan international, Caracas est soumis à de fortes pressions diplomatiques depuis de nombreuses semaines.

« Réunion exploratoire »

Aujourd'hui, « nous sommes dans un processus de réunion exploratoire pour aboutir à une négociation définitive à la crise vénézuélienne » : voilà ce qu'a affirmé le président de la République Dominicaine en sortant de la réunion de ce mercredi. Selon Danilo Medina, les deux camps ont donné leurs points de vue sur la situation au Venezuela mais, à ce stade, rien ne permet d'affirmer qu'il y a bien eu un face-à-face direct entre le gouvernement et l'opposition vénézuélienne.

Dès son arrivée, la délégation du président Maduro s'est voulue optimiste, assurant que « gouvernement et opposition étaient sur le point de résoudre certains points délicats ». En face, si l'opposition a bien envoyé une délégation menée notamment par l'actuel président de l'Assemblée nationale, elle avait prévenu dès mercredi matin « qu'il n'y aurait pas de dialogue tant que les conditions de l'opposition ne seraient pas respectées ». Parmi ses conditions : « Un calendrier électoral en vue d'une nouvelle présidentielle ainsi que le respect des prérogatives de l'Assemblée nationale ».

Optimisme prudent

Le président dominicain Medina, qui fait office de médiateur, se veut prudemment optimiste : il affirme que « les deux parties sont disposées à négocier ». Les discussions doivent reprendre le 14 septembre.

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