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Etats-Unis/Russie

La Russie convoque le n°2 de l'ambassade américaine à Moscou

La Russie a convoqué samedi le numéro 2 de l'ambassade américaine à Moscou, accusant les Etats-Unis de vouloir perquisitionner les locaux de sa mission commerciale à Washington, dont la jouissance a été suspendue par la Maison Blanche.

Porte close au consulat russe à San Francisco, samedi 2 septembre 2017.
Porte close au consulat russe à San Francisco, samedi 2 septembre 2017. REUTERS/Beck Diefenbach
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C’est une lettre de protestation qui a été remise ce samedi matin au numéro deux de l’ambassade américaine. Une lettre en lien avec la volonté des autorités américaines de mener des perquisitions à la mission commerciale russe de Washington.

Dans un communiqué publié ce samedi matin, le ministère russe des Affaires étrangères rappelle qu’à compter de ce jour, et suite à un ordre de l’administration américaine, l’accès au bâtiment de la mission commerciale de Washington n’est plus permis alors que ce bâtiment est une propriété russe et qu’il bénéficie de l’immunité diplomatique.

La Russie, note notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche, considère ces perquisitions « illégitimes » : « Ce bâtiment est une propriété de l’Etat russe et bénéficie de l’immunité diplomatique ». Ces perquisitions se sont déroulées samedi après-midi à Washington. A la demande de Moscou, des représentants de l’Etat russe ont été autorisés à y assister. La Russie avait par avance estimé que ces perquisitions constituaient un « un acte d’agression sans précédent, qui pourrait être utilisé par les services spéciaux américains pour organiser une provocation contre la Russie à l’aide d’objets compromettants qui y seraient placés ».

Moscou demande aux autorités américaines de cesser « les violations grossières du droit international » et dit se réserver le droit de prendre des mesures de représailles sur la base de la réciprocité.

C’est-à-dire le même argument employé par les Américains pour ordonner ces trois fermetures, puisqu’il s’agit là d’une conséquence de la réduction imposée fin juillet par Moscou du nombre d'employés et de diplomates de la représentation américaine en Russie.

Ces derniers mois, les tensions entre le Kremlin et la Maison Blanche n’ont fait que s’amplifier contrairement au souhait du nouveau locataire de la Maison Blanche. Donald Trump en effet a toujours présenté la normalisation des relations entre ces deux pays comme l’un de ses principaux objectifs. Un objectif qui semble de moins en moins atteignable.

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