Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

A la Une: les attaques terroristes à Barcelone et Cambrils

Le Roi Felipe d'Espagne et le Premier ministre Mariano Rajoy sur la Place Catalogne observent 1 minute de silence en mémoire aux 14 victimes et blessés lors des attaques terroristes à Las Ramblas et Cambrils, le 17 août 2017.
Le Roi Felipe d'Espagne et le Premier ministre Mariano Rajoy sur la Place Catalogne observent 1 minute de silence en mémoire aux 14 victimes et blessés lors des attaques terroristes à Las Ramblas et Cambrils, le 17 août 2017. REUTERS/Sergio Perez
Publicité

Après les attaques à la camionnette, qui ont fait jeudi au moins 14 morts et une centaine de blessés, l'onde de choc a traversé l'Atlantique : presque tous les journaux montrent en Une les scènes d'horreur qui se sont déroulées hier sur Las Ramblas, l'artère la plus touristique de la métropole catalane. « Nos cœurs sont avec les Espagnols », écrit par exemple le journal équatorien El Comercio qui poursuit : « Des gens vaquant à leurs activités sont attaqués par des extrémistes dont le cœur balance entre fanatisme religieux et haine de la différence. Voilà le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui ».

Cette position résignée semble révolter le New York Post: « Nous ne pouvons pas accepter ces attaques comme étant la nouvelle normalité et continuer nos vies, notre quotidien, comme si de rien n'était  », s'exclame le tabloïd pro-Trump. « Les efforts pour éviter que le mal s'infiltre chez nous en franchissant les frontières des Etats-Unis sont plus vitaux que jamais ».

Le quotidien panaméen El Universo plaide pour une toute autre approche en écrivant : « Le terrorisme est le produit du fanatisme, le fruit de l'ignorance. C'est pourquoi parmi toutes les mesures entreprises dans le cadre de la lutte anti-terroriste nous ne devons pas oublier l'importance de l'éducation de nos enfants. C'est par là que passe la construction d'un monde sans fanatiques ».

Si les réponses à donner à la menace terroriste font visiblement débat, nombreux sont en revanche les appels à l'union de la communauté internationale face au fanatisme islamiste. « L'indignation et la tristesse ne suffisent plus », constate le journal colombien El Tiempo. « La lutte anti-terroriste doit unir non seulement un continent mais toute la planète. Ensemble, nous devons comprendre les causes de ce fléau, en éradiquer les racines et garantir que le terrorisme restera comme l'un des chapitres les plus honteux de l'Histoire universelle. »

Le quotidien américain The Hill ne se fait aucune illusion : « Le groupe Etat islamique a lancé un assaut global. Le défi que nous devrons relever comporte de multiples facettes. Il sera coûteux et ne sera probablement pas couronné de succès à court terme, étant donné qu'il n'existe toujours pas d'efforts sérieux pour combattre l'EI, en dehors de l'option militaire ».

Mike Pence appelle l’Amérique latine à rejoindre la coalition anti-EI

Le vice-président américain a par ailleurs appelé les Etats latino-américains à rejoindre la coalition internationale anti-EI. Dans le cadre de sa tournée en Amérique latine, Mike Pence a salué les efforts du Panama « seul pays latino-américain au sein de notre coalition et nous insistons auprès de nos alliés latino-américains pour qu'ils suivent l'exemple du Panama et rejoignent cette coalition », rapporte La Tribuna. Le journal mexicain précise que « la participation du Panama à la coalition anti-EI consiste principalement à faciliter les échanges d'informations financières. L'objectif étant d'éviter que des groupes terroristes utilisent le système bancaire panaméen pour blanchir de l'argent sale et financer leurs activités ».

L'autre sujet à l'ordre du jour de la réunion entre Mike Pence et le président panaméen Juan Carlos Varela : la situation au Venezuela

Lors d'une conférence de presse le chef de l'Etat panaméen a annoncé que son gouvernement « prendra dans les prochains jours des mesures pour permettre au Venezuela une solution pacifique à la crise afin de garantir un retour à la démocratie », annonce El Nacional.

L’Assemblée constituante vénézuélienne devrait adopter ce vendredi une autre mesure également très contestée par l'opposition.

Il s'agit de « la loi contre l'intolérance, la haine et contre toute atteinte au vivre ensemble pacifique de tous les Vénézuéliens, en réponse aux actions et manifestations violentes de ces derniers mois », a expliqué la présidente de la Constituante Delcy Rodriguez. Des propos rapportés par El Universal aujourd'hui. Sous cette nouvelle loi, des personnes jugées coupables risquent jusqu'à 25 ans de prison.

L’ex-procureure générale Luisa Ortega a quitté le Venezuela

Les autorités vénézuéliennes ont par ailleurs déclaré qu'elles tenaient la procureure générale déchue, Luisa Ortega Diaz, comme responsable intellectuelle des violences. Selon les informations du journal 2001, la procureure, dont la destitution par l'Assemblée constituante avait déclenché une vague de critiques internationales, a finalement quitté le pays, se disant victime de « persécution » de la part du gouvernement Maduro. « La destination de Luisa Ortega n'est pas encore connue. Mais selon différentes sources elle pourrait chercher refuge en Colombie ou au Brésil ».

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.