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La revue de presse des Amériques

A la Une: Les Vénézuéliens dans la rue contre la menace militaire des Etats-Unis

Manifestations de Vénézuéliens dans les rues de Caracas le 14 août 2017, pour protester contre la menace d'intervention militaire du président américain Donald Trump.
Manifestations de Vénézuéliens dans les rues de Caracas le 14 août 2017, pour protester contre la menace d'intervention militaire du président américain Donald Trump. REUTERS/Ueslei Marcelino
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Au Venezuela, des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays ce lundi 14 août 2017 pour dénoncer la menace d'une intervention militaire brandie par le président américain Donald Trump.

Dans les colonnes d'El Nacional, un éditorialiste affirme que les propos tenus par Donald Trump n'étaient pas réfléchis. « Il a probablement entendu parler de la dictature qui nous asphyxie et des carences qui nous font suffoquer, mais il ne sait peut-être pas ce qui nous arrive vraiment. On ne peut donc pas penser qu'il a déjà pris des décisions irréversibles pour envoyer des troupes de la marine dès demain matin. »

Le journal pro-chaviste El Correo del Orinoco souligne, lui, la demande réitérée de Nicolas Maduro de convoquer un sommet réunissant les présidents latino-américains, pour discuter à huis clos, des menaces proférées par Donald Trump.

Aux Etats-Unis, après les violences de samedi dans l’Etat de la Virginie peu avant un rassemblement contre le retrait d’une statue confédérée, les deux camps, celui des suprématistes blancs et celui des antiracistes se déchirent sur le rôle de ces monuments qui rappellent le passé esclavagiste et ségrégationniste américain.

« Nous sommes la révolution (…) Non au Ku Klux Klan, non aux fascistes aux Etats-Unis (…) le peuple uni ne sera pas vaincu ». Voici ce qu’ont chanté en cœur des manifestants en déboulonnant lundi après-midi la statue d’un soldat confédéré dans la ville de Durham, en Californie du Nord, rapporte le Washington Post.

Un acte qui n’est pas isolé puisque dans d’autres Etats du Sud, au Texas, en Géorgie, ou encore au Tennessee, des dizaines de manifestants antiracistes se sont également rassemblés pour protester contre les monuments confédérés de leurs villes, rapporte le quotidien.

A la Une de son édition du jour, le Los Angeles Times précise que tandis que certaines villes « se pressent de retirer les monuments [confédérés] (…) les suprématistes blancs s’arment en vue de la bataille ». Affirmant vouloir défendre « la vérité [historique] complète », des groupes d’extrême droite se disent prêts à organiser de nouveaux rassemblements et « à engager des poursuites judiciaires contre le retrait des monuments confédérés ».

Pour l’éditorialiste du LA Times, « le nationalisme blanc n’est pas seulement un héritage culturel. C’est une crise de la sécurité intérieure qui perdure, et qui devrait être considérée comme telle. »

En Colombie, les Farc font le grand saut vers la vie civile et remettent leurs dernières armes à l’ONU

Une cérémonie de fin de remise des armes de la guérilla à la mission de l’ONU aura lieu à La Guajira dans le nord-est du pays, en présence de Juan Manuel Santos et d’Ivan Marquez, l’un des chefs des Farc, annonce El Tiempo. C’est aussi aujourd’hui que les Farc doivent remettre à l’ONU une liste exhaustive de leurs biens. Elle servira à la réparation des victimes et au financement de programmes pour réintégrer les ex-combattants à la vie civile.

Mais la paix est encore loin d’être atteinte, le pays s’inquiète notamment de la recrudescence des règlements de comptes…

Selon Semana, c’est une guerre de territoires entre bandes rivales pour le contrôle de la distribution de drogue au détail. Dans les régions du Valle del Cauca et d’Antioquia, à l’ouest du pays, la situation est redevenue comme au pire moment de la guerre entre les chefs criminels. Les proches de deux trafiquants détenus aux Etats-Unis pourraient être à l’origine de ce regain de violence, précise le journal. Uniquement sécuritaire, la réponse des autorités est cependant insuffisante pour lutter contre ce phénomène qui reprend de la vigueur dans ses anciens bastions, conclut Semana.

Le vice-président américain poursuit sa tournée latino-américaine en Argentine. Mike Pence est reçu ce mardi par le président argentin Mauricio Macri. Au cœur des discussions : la crise au Venezuela et surtout les relations commerciales entre les deux Etats

Selon Clarin, cette visite représente pour le gouvernement argentin « une opportunité de relancer ses relations avec les Etats-Unis », puisque l’Argentine est son troisième allié économique après le Brésil et la Chine, selon une étude de la Chambre de commerce nationale.

Pour La Nacion, établir un agenda économique sera difficile, car les deux hommes ont des objectifs différents. Alors que Mike Pence doit composer avec les nouvelles règles « de protectionnisme » économique voulues par Donald Trump, Macri quant à lui a besoin de trouver de nouveaux marchés » pour exporter les produits argentins, pour accélérer la faible reprise économique du pays. Un enjeu majeur à l'approche des législatives du mois d'octobre.

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