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Venezuela

En Colombie, Mike Pence défend une «solution pacifique» à la crise au Venezuela

En visite en Colombie dans le cadre d'une tournée en Amérique latine, le vice-président américain Mike Pence est revenu sur la crise au Venezuela. Lors d’une conférence de presse avec le président colombien Juan Manuel Santos, les deux hommes ont assuré vouloir une « solution pacifique » pour les Vénézuéliens.

Juan Manuel Santons, le président colombien (g.) et le vice-président des Etats-Unis Mike Pence lors d'une conférence de presse commune, en Colombie.
Juan Manuel Santons, le président colombien (g.) et le vice-président des Etats-Unis Mike Pence lors d'une conférence de presse commune, en Colombie. Colombian Presidency/Handout via Reuters
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En Colombie, première étape de sa tournée en Amérique latine, Mike Pence a tenu une conférence de presse commune avec Juan Manuel Santos, lundi 14 août 2017. Sans surprise, le vice-président des Etats-Unis et le président colombien se sont exprimés sur la crise au Venezuela.

Au centre des débats, la possibilité d’une intervention militaire évoquée quelques jours auparavant par Donald Trump. Juan Manuel Santos s'y est fermement opposé. S’il affirme partager « avec le vice-président Pence, avec le président Trump notre préoccupation, celle de la région et celle du monde à propos de ce qu'il se passe au Venezuela », il refuse pour autant qu’une « intervention militaire » soit « envisagée ». Il souligne qu’en « Colombie, en Amérique latine, du sud du Rio Grande à la Patagonie, personne ne serait d'accord avec cela ».

Mike Pence a quant à lui affirmé que le président Trump était « confiant » et qu’en « travaillant avec tous nos alliés en Amérique latine », les Etats-Unis pourraient « parvenir à trouver une solution pacifique à la crise qui touche les Vénézuéliens ». Une déclaration qui vise à rassurer les pays latino-américains après les propos très critiqués du président américain. Dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey - où il passe ses vacances - le président américain avait déclaré aux journalistes que les Etats-Unis disposaient « de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire ».

« Le Venezuela est sur le chemin de la dictature »

Son vice-président se veut donc plus mesuré et rappelle les mesures déjà mises en place par les Etats-Unis. « Sous la direction du président Trump, les Etats-Unis ont imposé à Nicolas Maduro et à ses proches, trois séries de sanctions, les dernières sanctions datant de la semaine dernière ». Il s’est ensuite adressé directement au président Santos pour assurer que les Etats-Unis vont continuer « d'agir jusqu'à ce que le gouvernement de Maduro, organise des élections libres et justes, libère tous les prisonniers politiques et mette fin à la répression des Vénézuéliens ». D’après lui, « le Venezuela est sur le chemin de la dictature. Et comme l'a dit le président Trump, les Etats-Unis ne resteront pas sans rien faire alors que le Venezuela s'effondre ».

Juan Manuel Santos le rejoint sur le besoin de « maintenir et renforcer » la pression sur le régime vénézuelien. La Colombie soutient « les mesures prises par les Etats-Unis », ainsi que « toute mesure supplémentaire ». En revanche, elle se montre ferme sur la limite à ne pas franchir. Son pays va chercher « toujours une sortie du conflit, dans l'idéal diplomatique, mais surtout pacifique ».

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