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La revue de presse des Amériques

A la Une: nouvelles sanctions des Etats-Unis contre le Venezuela

Un manifestant tient une pancarte portant l’inscription «SOS Le Venezuela saigne» lors d'une manifestation contre le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro, en marge d’une rencontre diplomatique à Lima, au Pérou 8 août.
Un manifestant tient une pancarte portant l’inscription «SOS Le Venezuela saigne» lors d'une manifestation contre le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro, en marge d’une rencontre diplomatique à Lima, au Pérou 8 août. REUTERS/Guadalupe Pardo
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Les Etats-Unis multiplient les sanctions contre le Venezuela. Cette fois-ci, huit responsables impliqués dans la mise en place de l’Assemblée constituante sont visés. Parmi eux le frère du défunt Hugo Chavez, Adàn Chavez, précise El Nacional, qui explique que « ces élus de la Constituante ne pourront désormais plus entrer aux Etats-Unis, leurs biens sont gelés, et ils n’ont plus le droit de commercer avec un citoyen américain ». Un éditorialiste du journal s’inquiète tout de même « de l’effet, à terme, de ces sanctions, en particulier si elles s’appliquent à l’industrie du pétrole ». Il souligne que « cela pourrait aggraver la situation humanitaire du Venezuela » et appelle les pays qui envisagent ces sanctions « à prévoir des mesures humanitaires alternatives ».

L’opposition va finalement participer aux élections régionales

Alors que l'Assemblée constituante s'est octroyée par décret tous les pouvoirs ce mardi, l'opposition a finalement décidé de participer aux élections régionales prévues le 10 décembre prochain, des élections reportées depuis juillet 2016. Le Conseil national électoral a autorisé 22 organisations politiques à y participer. Parmi elles, huit partis de l'opposition. Les inscriptions des candidats sont closes, elles devaient se faire les 8 et 9 août. La stratégie de l'opposition : rafler le maximum de gouvernorats face au pouvoir chaviste.

Diosdado Cabello, fidèle de Nicolas Maduro et élu à l’Assemblée constituante, a très vite réagi. Il a déclaré que « tous les candidats aux élections régionales devront avoir un certificat de "bonne conduite" délivré par l’Assemblée constituante » rapporteEl Universal. Le quotidien précise que « Diosdado Cabello est toujours celui qui annonce les mesures les plus dures ». Une déclaration qui inquiète le média d’oppositionTalCual selon lequel « tous les élus qui ont appelé à manifester au cours de ces derniers mois risquent donc d’être écartés ».

Aux Etats-Unis, la passe d’armes entre Donald Trump et la Corée du Nord continue

Plusieurs journaux américains dont le New York Times illustrent leur Une avec une photo de la manifestation de soutien au gouvernement nord-coréen organisée mercredi 9 août à Pyongyang. On y voit des milliers de citoyens nord-coréens, le poing levé pour tenir tête à Donald Trump et à ses menaces.

La presse revient également sur la première sortie de Donald Trump, celle où il a promis « du feu et de la colère » : selon plusieurs sources elle était totalement improvisée. « L’entourage du président savait qu’il allait envoyer un message fort à la Corée du Nord, rapporte le New York Times, mais il ne s’attendait pas à un langage habituellement utilisé par Kim Jong-un lui-même. » Voilà donc pourquoi les explications des proches du président paraissaient aussi bancales mercredi 9 août. Malgré elle, l’équipe de Donald Trump s’est retrouvée à devoir « à la fois défendre le président, et à calmer l’agitation qu’il a provoquée » explique le Washington Post.

Une agitation que tente de relativiser un éditorialiste du New York Times selon lequel « il y a plus de peur que de mal ». Car, malgré la personnalité imprévisible de Donald Trump, « ces menaces sont perçues par Pyongyang comme toutes celles avancées par les Etats-Unis depuis des décennies » souligne l’éditorialiste, « les nuances de la politique américaine n’ont en fait pas vraiment de pertinence en Corée du Nord ».

Le capitaine de l’équipe de football mexicaine visé par des sanctions américaines

Il est le capitaine emblématique de l’équipe mexicaine de football, et désormais visé par des sanctions américaines. Rafael Marquez est suspecté d’avoir été en lien avec un vaste réseau de trafic de drogue. « Rafa Marquez va jouer le match le plus difficile de sa vie » titre Milenio. Mais cette fois-ci, pas question de football, c’est la justice américaine qu’il affronte. Le Los Angeles Times précise que le footballeur ainsi qu’une vingtaine d’autres Mexicains « sont suspectés d’avoir entretenu des relations de longue date avec Raul Flores Hernandez », narcotrafiquant discret qui serait à la tête d’un des plus vastes trafics de drogue du Mexique. En plus de voir tous ses biens gelés aux Etats-Unis, « des entités du footballeur sont aussi visées », notamment « une école de foot et une association caritative ».

Huberto de la Calle, chef des négociations de l’accord de paix avec les Farc, candidat à la présidentielle

Du haut de ses 71 ans, Humberto de la Calle s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2018 mercredi 9 août. Il déclare vouloir « conduire le pays sur le chemin de la paix ». Pour la presse colombienne, cette candidature n’est pas une surprise : « Depuis qu’il est négociateur, il fait partie des noms pressentis pour remplacer Juan Manuel Santos », explique El Expectador. « Reste maintenant à savoir comment il va s’y prendre » s’interroge le journal, car il n’est pas le seul candidat de son parti, le Partido Liberal. D’autant que, s’il bénéficie de « 44% d’opinions favorables auprès des Colombiens » El Pais rappelle qu’« il est pourtant l’un des candidats qui recueille le moins d’intentions de vote pour la présidentielle ».

Canada : l’armée met en place des abris pour migrants à la frontière avec les Etats-Unis

L’armée canadienne est en train de mettre en place des abris à la frontière américaine pour accueillir les demandeurs d’asile dont le titre de séjour est expiré aux Etats-Unis. C’est à lire dans Le Devoir. Les forces armées canadiennes sont à pied d’œuvre depuis hier : « elles ont installé une centaine de tentes » explique le journal, « qui devraient accueillir 500 personnes en attente d’un transfert vers des centres d’hébergements temporaires ». Une situation qui répond à « l’afflux de migrants qui ne cesse de s’accélérer » précise Le Devoir. Depuis le 1er août, 400 personnes en moyenne franchissent la frontière chaque jour.

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