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Revue de presse des Amériques

A la Une: le sort du président Temer suspendu au vote du Parlement brésilien

Le président brésilien Michel Temer lors d'une cérémonie au palais du Planalto à Brasilia, au Brésil, le 1er août 2017.
Le président brésilien Michel Temer lors d'une cérémonie au palais du Planalto à Brasilia, au Brésil, le 1er août 2017. REUTERS/Adriano Machado
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A la Une de la presse des Amériques, le sort du président brésilien Michel Temer suspendu au vote du Parlement

Le Parlement brésilien doit décider du sort de Michel Temer, premier président en exercice du pays formellement mis en accusation pour corruption, qui continue à s'accrocher au pouvoir contre vents et marées.

Mais Michel Temer est rompu aux arcanes de la politique et devrait s’en sortir, même s’il a, pour cela, multiplié les rencontres et les contacts, fait remarquer O Globo depuis qu’il a été mis en accusation pour des faits de corruption, le président brésilien a reçu au moins 117 députés pour négocier des postes ou des amendements et se les mettre dans la poche, indique le journal de Rio, « un véritable corps à corps auprès des indécis », renchérit Estadao. Il a aussi préparé ce que O Globo appelle une « invasion de ministres parlementaires », et a battu le rappel pour que tous les députés participent au vote.

Le président Temer pourrait se retrouver fragilisé

Si les deux tiers des députés de la Chambre votent contre un procès de Michel Temer devant la Cour Suprême, le président devra dorénavant gouverner avec un PSDB, un parti socialiste divisé et fragilisé, estime pour sa part Folha de São Paulo. Or c’est ce parti qui avait permis son ascension, poursuit le journal. Selon Correio Braziliense, des renforts policiers seront déployés autour du Planalto, l’esplanade des ministères et du Parlement en prévision de manifestations.

Au Venezuela, l’opposition se prépare pour la riposte, alors que l’Assemblée nationale constituante devrait s’installer ce jeudi

Après l’élection des 545 membres de la nouvelle Assemblée nationale constituante ce dimanche –un scrutin dénoncé comme frauduleux et illégitime par les opposants– la journée de mobilisation a été reportée à ce jeudi, indique El Universal. La présidente du Conseil National Electoral a annoncé hier les premiers noms des membres élus par secteur thématique : éducation, retraités, travailleurs, pétrole et mines…

Des doutes subsistent sur la participation effective à cette élection dimanche

Selon un des membres du Conseil National Electoral, Luis Emilio Rondón, ce scrutin n’a pas bénéficié des garanties nécessaires pour qu’il soit avalisé en bonne et due forme. L’encre indélébile n’a pas été vérifiée, les électeurs pouvaient voter dans n’importe quel centre et pas forcément dans celui qui leur était attribué, le CNE a remis ses chiffres au président Maduro au lieu de les publier sur son site, dénonce Luis Emilio Rondón dans les colonnes d’El Nacional. Selon lui, seul le peuple peut convoquer une Assemblée constituante, ce qui rend le scrutin inconstitutionnel.

Les réactions internationales se sont poursuivies hier après l’interpellation des deux figures de l’opposition

Leopoldo López et le maire de Caracas Antonio Ledezma sont retournés en prison. La Commission interaméricaine des droits de l’homme a fermement condamné les opérations policières qui les ont ramenés au centre de détention au milieu de la nuit alors qu’ils se trouvaient en résidence surveillée, rapporte le site mexicain Proceso. « Ces détentions constituent un retour en arrière et ne font qu’aggraver la crise politique au Venezuela », estime la CIDH.

Le gouvernement américain va permettre la construction du mur à la frontière mexicaine en évitant d’appliquer les normes environnementales

Le département de la Sécurité intérieure (DHS) a annoncé dans un communiqué qu’il émettrait des permis spéciaux pour éviter certaines lois restrictives sur les questions environnementales, ce qui pourrait accélérer la construction du mur du côté de San Diego en Californie, signale le site mexicain El Universal. Un secteur qui, selon la patrouille aux frontières, compte le plus de passage, avec 31 000 migrants sans papiers détenus en 2016, et la saisie de plus de 4 tonnes de cannabis et d’une demi-tonne de cocaïne. L’administration assure qu’elle « fera son possible pour respecter les normes environnementales ».

Les travaux du mur frontalier doivent commencer en 2018

Le gouvernement américain devait initier les travaux de prototypes du mur à la fin de l’été pour sa construction en 2018. La semaine dernière, la Chambre des représentants a approuvé le budget de 1,6 milliard de dollars en 2018 pour la construction de ce mur frontalier, rappelle El Universal, les associations de défense des migrants de Reynosa, eux, entendent manifester dans les prochains jours pour protester contre les mauvais traitements infligés par les Américains aux migrants et contre la construction du mur.

En Argentine, un quotidien symbole de la dénonciation de la dictature a définitivement fermé

Le Buenos Aires Herald était le seul quotidien dans les années 1970 de dictature à dénoncer les disparitions forcées et les violations des droits de l’homme à l’époque, regrette El Economista. Sa fermeture après 140 ans d’existence en pleine crise que traverse la presse argentine a été annoncée brutalement la veille. Le journal fondé en 1876 par un entrepreneur écossais était le seul pendant les années noires à donner la parole aux défenseurs des droits de l’homme, ce qui avait valu à son directeur de l’époque d’être arrêté et forcé à l’exil. Malgré plusieurs rachats, le quotidien avait toujours gardé son sens critique, et sa fermeture aura un impact négatif sur la pluralité des médias, estimeEl Economista.

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