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Etats-Unis

Etats-Unis: Jeff Sessions ne compte pas démissionner

A l'origine, la conférence de presse était consacrée à la lutte contre la cybercriminalité. Mais elle a été aussi et surtout l'occasion pour le ministre américain de la Justice Jeff Sessions d'annoncer qu'il restait à son poste. Précision d'importance, car cela ne coulait pas forcément de source après le désaveu du président Donald Trump qui lui a reproché sa gestion de l'affaire russe. A Washington beaucoup d'observateurs tablaient sur une démission.

Pendant sa conférence de presse, le 20 juillet 2017, le ministre de la Justice américain Jeff Sessions a éludé les vives critiques de Trump et annoncé qu'il comptait bien rester à son poste.
Pendant sa conférence de presse, le 20 juillet 2017, le ministre de la Justice américain Jeff Sessions a éludé les vives critiques de Trump et annoncé qu'il comptait bien rester à son poste. REUTERS/Aaron P. Bernstein
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« J'ai l'honneur de servir en tant que ministre de la Justice et je prévois de continuer à le faire pour aussi longtemps que ce sera approprié ». En quelques mots, Jeff Sessions a démonté toutes les spéculations sur son sort politique. « Nous avions tous les principaux responsables de la police hier dans mon bureau pour discuter de notre effort pour améliorer la lutte contre la criminalité avec les officiels des Etats et des localités. Je suis totalement confiant que je peux diriger ce ministère de façon effective. »

Ils étaient nombreux, journalistes et experts, à se demander s'il pouvait encore occuper ses fonctions après le désaveu du président. Donald Trump avait confié au New York Times qu'il n'aurait jamais nommé Jeff Sessions au poste de ministre de la Justice s'il avait su que ce dernier se récuserait dans l'enquête du FBI concernant l'affaire russe.

Des propos pour le moins étonnants. Car Jeff Sessions est un fidèle parmi les fidèles, le premier sénateur à avoir soutenu le candidat Donald Trump et aujourd'hui l'un des poids lourds de son cabinet.

Mais Jeff Sessions est compromis dans l'enquête du FBI sur une éventuelle ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle. La police fédérale travaille sous la tutelle du ministère de la Justice et Jeff Sessions lui-même avait rencontré l'ambassadeur russe à Washington l'année dernière avant les élections.

Cette affaire devient un boulet pour Donald Trump qui s'inquiète visiblement de l'enquête dirigée par le procureur spécial Robert Mueller. Dans l'interview avec le New York Times, il l'a mis en garde contre toute tentative de s'immiscer dans les affaires financières de la famille Trump.

La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a déclaré que le président conservait sa confiance au ministre et n'avait pas l'intention de le renvoyer, du moins pour le moment.

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