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La revue de presse des Amériques

A la Une: Etats-Unis, un mail embarrassant pour Donald Trump Jr et son père

Selon le New York Times,  Donald Trump Jr savait très bien que les informations qu’il souhaitait obtenir d'une avocate russe provenaient de source gouvernementale russe.
Selon le New York Times, Donald Trump Jr savait très bien que les informations qu’il souhaitait obtenir d'une avocate russe provenaient de source gouvernementale russe. ©Brian Snyder/REUTERS
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Le week-end dernier, on apprenait que Donald Trump Jr avait rencontré une avocate russe pendant la campagne. Avocate qui, selon le fils du président, aurait pu lui fournir des informations sur l’adversaire de son père pour la présidence, la démocrate Hillary Clinton. Donald Trump Jr a tenu alors à préciser qu’il ne savait pas que ces informations s’inscrivaient dans le cadre des efforts de Moscou pour favoriser l'élection de son père à la Maison Blanche. « Faux ! » répond ce mardi matin le New York Times. Selon le quotidien new-yorkais, Donald Trump Jr savait très bien que les informations qu’il souhaitait obtenir auprès de cette avocate provenaient de source gouvernementale russe. Une information confirmée dans les pages du quotidien par trois personnes qui ont pu consulter un mail envoyé à Donald Trump Jr par Rob Goldstone, un publicitaire britannique et ancien journaliste, qui avait justement arrangé la rencontre avec l’avocate russe et qui précise l’origine des informations. Une nouvelle très embarrassante pour la Maison Blanche, estime le Washington Post, car en plus du fils de Donald Trump, Jared Kushner le beau fils du président, ainsi que Paul Manafort, ancien directeur de campagne du milliardaire, ont également assisté à cette rencontre. « La réunion était très brève. Aucune information n'a été fournie. Aucune action n'a été prise. Il n'y a pas eu de suivi », a tenu à préciser hier Kellyanne Conway, une des conseillères de Donald Trump. « C'était une procédure standard pour la campagne ». Une tentative pour désamorcer ce que beaucoup d’experts considèrent comme une information susceptible d’emballer la machine judiciaire dans ce dossier désormais tentaculaire des ingérences russes.

Le FBI n’aura pas de nouveau siège

Le gouvernement fédéral a mis fin à la recherche d’un nouveau siège pour la police fédérale, entamée, il y a plus de 10 ans, précise le Washington Post. Depuis des années les employés du FBI dénoncent la vétusté du bâtiment qu’ils occupent et les dangers en matière de sécurité. Cette décision a été prise car l’idée de construire un campus dans les environs de Washington couterait trop cher et n’obtiendrait pas l’indispensable aval du Congrès, selon le Washington Post.

Nouvelle journée de tension et répression au Venezuela

Hier lundi, des blocages de routes étaient prévus un peu partout au Venezuela à l’appel de l’opposition. Une journée durant laquelle le bilan s’est encore alourdi. Selon Enrique Capriles, le gouverneur de l’Etat de Miranda, membre de l’opposition et ancien candidat à l’élection présidentielle en 2013, deux personnes ont perdu la vie, ce qui porte le total à 93 décès depuis début avril. Selon des déclarations du dirigeant reprises par El Nacional « vingt-neuf de ces personnes tuées ont été victimes de tirs de la part des forces de l’ordre ». Parmi les deux tués d’hier on compte un adolescent de seize ans ainsi qu’un candidat à l’Assemblée constituante souhaitée par les autorités. Ce dernier a été abattu par des inconnus alors qu’il faisait campagne dans la ville de Maracay, précise El Nuevo Herald. Par ailleurs neuf membres des forces de l’ordre ont été blessés dont sept par un engin explosif lancé par des manifestants, selon le général Nestor Reverol, ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix cité dans les pages d’Ultimas Noticias.

Le président vénézuélien s’entretient avec son homologue russe Vladimir Poutine

Une information que l’on retrouve en Une du quotidien pro-gouvernemental Ultimas Noticiasavec ce titre : « Poutine apporte un soutien total à Maduro ». Le quotidien explique qu’une relation forte existe entre ces deux pays depuis plusieurs années. Relation surtout commerciale et politique. Les deux dirigeants se sont longuement parlé au téléphone. Selon le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, il a surtout été question de thèmes économiques et des accords bilatéraux entre ces deux pays, notamment concernant le gaz, le pétrole, l’agriculture, l’industrie, l’informatique et la coopération militaire. Samuel Moncada a même posté un message sur les réseaux sociaux affirmant que Vladimir Poutine avait exprimé « son admiration pour le peuple vénézuélien et pour le président Nicolas Maduro, pour son courage et sa sérénité face aux agressions », un message un peu ambigu alors qu’une majorité de Vénézuéliens manifeste quotidiennement pour dénoncer ce qu’il considère une dictature.

Le Brésil devient le premier pays d'Amérique Latine à vendre en pharmacie un test de détection du VIH

En fait les premiers tests sont arrivés depuis une semaine dans les pharmacies de l'Etat de Rio de Janeiro précise O Globo. Désormais c’est au tour des Etats de Sao Paulo et Espirito Santo, également dans le Sud-Est, de s’équiper. Toutes les pharmacies du pays seront pourvues d’ici la fin du mois de juillet. Il s’agit donc d’un auto-test, ce qui va permettre à nombre de Brésiliens de vérifier s’ils sont ou non séropositifs. Car l’une des particularités au Brésil, c’est la réticence des habitants à se faire diagnostiquer. O Globo estime donc que ce produit va répondre à une forte demande, surtout que selon les statistiques : près de 20% des porteurs du VIH au Brésil ignorent leur séropositivité, soit quelque 150 000 personnes, sur un total d'environ 800 000 personnes contaminées.

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