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A la Une: Etats-Unis, la Cour Suprême autorise partiellement le décret immigration

L'interdiction d’entrer aux États-Unis sera désormais applicable à tout ressortissant n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis.
L'interdiction d’entrer aux États-Unis sera désormais applicable à tout ressortissant n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis. REUTERS/James Lawler Duggan
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Cette décision de la Cour suprême a été reçue comme une victoire par Donald Trump, même si la Cour suprême explique qu’elle étudiera plus en profondeur le texte lors de sa prochaine session en octobre prochain. Il faut dire qu’après les nombreux revers subis depuis janvier sur ce dossier, cette demi-victoire a de quoi contenter la Maison Blanche, estime l’éditorialiste du New York Times.

Une demi-victoire qui va donner lieu à d’autres combats au niveau juridique, car l’interprétation de la décision de la plus Haute Cour de justice américaine est plutôt large, selon le quotidien new-yorkais. Cette interdiction d’entrer aux États-Unis sera désormais applicable à tout ressortissant n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis. Mais qu’est-ce qu’une relation de bonne foi, se demande l’éditorialiste du New York Times ? Les tribunaux et les juristes américains vont certainement devoir plancher sur la question tout l’été. Tout comme la Maison Blanche d’ailleurs, prévient le quotidien.

L’image des États-Unis dans le monde se détériore

C’est principalement dans les pays traditionnellement alliés aux États-Unis que cette image se détériore, selon une étude internationale du Pew Research Center, dont les résultats ont été rendus publics hier, détaille le Washington Post. Du Chili à l’Italie, de la Suède au Japon, une grande majorité des citoyens de ces pays voient en Donald Trump une personne arrogante, intolérante, incompétente et dangereuse. Mais ces mêmes citoyens voient également Donald Trump comme un dirigeant fort. Enfin, beaucoup espèrent que leurs dirigeants seront à même de résister face à cette présidence Trump.

Dans cette étude, le seul pays où l’opinion évolue favorablement en faveur de Donald Trump est la Russie puisqu’une majorité de Russes font confiance au milliardaire, selon le Washington Post, qui analyse cette étude. L’image des États-Unis se dégrade, et cette dynamique risque de se poursuivre suite à la décision de la Cour suprême qui a validé partiellement le décret anti-immigration de Donald Trump, estime le Washington Post.

Le procureur général du Brésil présente une demande de mise en accusation contre le président Michel Temer pour corruption passive

Une information qui fait la Une de toute la presse brésilienne ce matin. Il faut préciser que c’est la première fois qu’une telle procédure est activée nous apprend O Globo. Cette demande, si elle est acceptée par les deux tiers des députés écartera de facto Michel Temer du pouvoir pour une durée pouvant aller jusqu’à 180 jours. Juste avant cette annonce, Michel Temer avait pourtant claironné être « indestructible », ajoutant même que « rien ne nous détruira ni moi ni mes ministres ».

Mais l’annonce de Rodrigo Janot, le procureur général, pourrait bien marquer la fin de la présidence Temer, croit savoir la Folha de São Paulo, même si Michel Temer clame son innocence et accuse le procureur d’accusation sans preuve. Le président brésilien fait face à une cote d’impopularité sans précédent, seuls 7 % de ses concitoyens approuvent sa gestion, alors que 65 % des Brésiliens souhaitent son départ, selon un sondage de Datafolha, publié par la Folha de São Paulo.

Une journée historique en Colombie

C’est ce mardi que les FARC doivent remettre officiellement leur dernier fusil. Ce qui marquera la fin du désarmement de l’ancienne guérilla colombienne. Ce lundi, les Nations unies, chargées de superviser le désarmement et de détruire les armes, ont annoncé que les quelque sept mille combattants des FARC avaient remis leur arsenal conformément à la feuille de route de l’accord de paix, soit sept mille cent trente-deux armes, détaille El Pais version colombienne.

Et ce mardi matin à 10h, heure locale, une cérémonie officielle se tiendra à Mesetas, dans le centre du pays, en présence du président Juan Manuel Santos et du chef des FARC Rodrigo Londoño, alias « Timochenko », une cérémonie au cours de laquelle le dernier fusil sera remis à la mission des Nations unies. Un acte symbolique qui marque véritablement la fin du conflit et le début de la paix, estime le quotidien.

Au Venezuela la famille du président brigue des sièges

Avec l’annonce un peu surprenante de la candidature du fils du président Nicolas Maduro à l’un des 545 sièges de l’Assemblée constituante nous apprend El Nuevo Herald. Nicolas Ernesto Maduro Guerra, fils unique de Nicolas Maduro souhaite réformer l’État, c’est ce qu’il a affirmé ce lundi à Caracas. Âgé de 27 ans, Nicolas Maduro Guerra a déjà exercé des fonctions au sein de l’administration depuis que son père a été élu à la tête de la République bolivarienne en 2013.

Sa mère souhaite également faire partie de cette Assemblée constituante, selon le quotidien, alors que la coalition de l’opposition refuse de prendre part à ce qu’elle qualifie de « processus frauduleux ».

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