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La revue de presse des Amériques

A la Une: la réforme de l’Obamacare devant le Sénat américain

Rassemblement autour de la sénatrice Debbie Stabenow, devant le Sénat à Washington, le 21 juin 2017 pour s'opposer à l'abrogation de la réforme de l'Obamacare.
Rassemblement autour de la sénatrice Debbie Stabenow, devant le Sénat à Washington, le 21 juin 2017 pour s'opposer à l'abrogation de la réforme de l'Obamacare. ©Astrid Riecken/Getty Images/AFP
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La majorité républicaine au Sénat va dévoiler aujourd’hui une nouvelle mouture de la réforme de l’Obamacare. D’après le Washington Post, qui s’est procuré d’un brouillon du texte, il s’agit d’une version édulcorée du projet adopté par la Chambre des représentants en mai dernier. Les grandes lignes resteraient les mêmes : les impôts pour les riches seront supprimés, les subventions fédérales au programme d'assurance maladie destiné aux plus modestes, Medicaid, revues à la baisse et les aides pour les gens qui achètent leur assurance maladie sur le marché privé réduites.

Toujours selon le Washington Post, le nouveau texte serait moins défavorable aux petits revenus que la version de la Chambre. Le journal s’étonne que le Sénat ait concocté ce projet en cachette. Une attitude que les républicains avaient justement reprochée au président Obama lors de la présentation de sa réforme de santé. Les démocrates en tout cas sont déjà mobilisés pour combattre ce texte, écrit le Washington Post. Et d’après le site Politico, son adoption en plénière n’est pas du tout assurée.

Sao Paulo lutte contre le crack

Mais les méthodes sont contestées. Il y a trois semaines, la police avait démantelé une zone occupée par des trafiquants et toxicomanes, surnommée « Cracolandia » et qui se trouvait en plein centre-ville. Une opération coup de poing dénoncée par des ONG. Mais d’après Carta Capital, le problème n’est pas du tout résolu. De nouveaux « cracolandia » ont vite émergé dans d’autres endroits. Du coup, les autorités tentent de déloger les toxicomanes.

Certains comme Joel refusent un hébergement, même si la ville tente de le séduire en ayant installé une connexion internet. D’autres méthodes sont plus discutables selon Carta Capital. La ville envoie tous les matins une équipe pour nettoyer la place et obliger les toxicomanes à bouger. L’objectif, avoue un travailleur social, c’est de les fatiguer pour qu’ils acceptent plus facilement d’être relogés.

L’hebdomadaire brésilien publie aussi un article qui s’interroge sur l’image internationale du pays. Selon Carta Capital, le Brésil est devenu un « paria des relations internationales ». Ni le président français ni la chancelière Merkel n’ont voulu s’y rendre lors de leur dernière tournée en Amérique latine. Et on ne peut pas leur reprocher cette attitude, car après tout, conclut Carta Capital, le gouvernement de Michel Temer est un gouvernement illégitime, composé d’une équipe corrompue.

L’OEA ne parvient pas à se mettre d’accord sur le Venezuela

Au Venezuela, le gouvernement célèbre une victoire sur l’Organisation des Etats américains. C’est à la Une du site de Telesur. Le fait que l’OEA n’ait pas pu se mettre d’accord sur une résolution condamnant Caracas est considéré comme un triomphe de la souveraineté et de l’indépendance vénézuélienne, selon le président Maduro, cité par Telesur.

Pourquoi cette résolution n’a-t-elle pas été possible ? D’après le Miami Herald, c’est à cause de l’opposition des Etats caribéens dont Haïti, qui ne voulaient pas se mettre à dos le Venezuela qui leur fournit du pétrole à des prix très avantageux. Mais l’absence du secrétaire d’Etat américain à l’Assemblée générale de l’OEA a aussi joué un rôle. Rex Tillerson aurait pu faire pression sur les Etats récalcitrants à soutenir une résolution contre le Venezuela, et il aurait probablement eu gain de cause, estime le Miami Herald.

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