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Etats-Unis

Donald Trump affirme ne pas avoir enregistré James Comey

Donald Trump affirme ce 22 juin ne pas avoir enregistré ses conversations avec James Comey, l’ancien directeur du FBI limogé par ses soins. Le président des Etats-Unis avait jusqu’à ce vendredi pour remettre ces éventuels enregistrements au Congrès, alors que les diverses enquêtes sur l’affaire russe se poursuivent.

Les seuls éléments de preuve sur les conversations Trump/Comey, dans les mains des enquêteurs, restent donc les mémos écrits après chaque tête-à-tête, par un directeur du FBI qui ne faisait pas confiance à son président.
Les seuls éléments de preuve sur les conversations Trump/Comey, dans les mains des enquêteurs, restent donc les mémos écrits après chaque tête-à-tête, par un directeur du FBI qui ne faisait pas confiance à son président. Reuters
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Avec notre correspondante à Washington,  Anne-Marie Capomaccio

Rien n’est simple avec le président Trump, et son message sur les enregistrements du directeur du FBI, transmis, comme à son habitude, par les réseaux sociaux, reste polémique : « Avec tout ce qui est possible en termes de surveillance électronique, je ne sais pas si des enregistrements de mes conversations avec James Comey existent, mais je n’en ai pas, et je n’en ai pas faits ».

Lorsque l’ancien directeur du FBI a commencé à faire fuiter des éléments de ses discussions avec le président, comme l’exigence de loyauté, Donald Trump a contre attaqué en menaçant de divulguer des enregistrements.

James Comey a appelé de ses vœux la diffusion de ces éventuels mouchards. Le Congrès a demandé les preuves. Le président s’est retrouvé coincé par une polémique qu’il a créée de toutes pièces. Pourquoi s’enferrer de la sorte ? La porte-parole Sarah Huckabee a dû répondre à cette question : « Le président était clair dans son premier message. Il espérait des enregistrements, pour son propre salut. Il a à présent publié sa réponse sur le fait d’être, ou non, impliqué dans cette affaire. Son tweet est clair  ! »

Les seuls éléments de preuve sur les conversations Trump/Comey, dans les mains des enquêteurs, restent donc les mémos écrits après chaque tête-à-tête, par un directeur du FBI qui ne faisait pas confiance à son président.

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