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Revue de presse des Amériques

A la Une: le ministre de la Justice américain auditionné par le Sénat

Jeff Sessions, ministre de la Justice américain, répond aux questions de la Commission sénatoriale sur le renseignement à Washington, le 13 juin 2017 aux Etats-Unis.
Jeff Sessions, ministre de la Justice américain, répond aux questions de la Commission sénatoriale sur le renseignement à Washington, le 13 juin 2017 aux Etats-Unis. REUTERS/Jonathan Ernst
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« Il n’y a rien à en retirer », c’est ce qu’estime le Boston Globe pour qui cette audition, qualifiée d’imitable par le Washington Post, a été une leçon sur la manière de répondre sans apporter le moindre élément. Un art dans lequel excelle le ministre de la Justice estime le quotidien. Jeff Sessions a refusé de décrire ses conversations privées avec le président et a qualifié les allégations de collusion avec la Russie durant la campagne électorale de « mensonges épouvantables et méprisables ».

Donald Trump n’envisagerait plus de remercier Robert Muller

La nomination de l’enquêteur spécial sur cette affaire des liens entre des proches de Trump et la Russieavait rendu furieux le président il y a un mois détaille le New York Times. Mais Donald Trump avait fait preuve de retenue sur les réseaux sociaux en évitant toute critique, précise le quotidien. En fait très vite il aurait envisagé de le remercier selon des responsables de la Maison Blanche interrogés par le New York Times.

Mais finalement Donald Trump aurait choisi de suivre les conseils de son équipe qui estime qu’un limogeage serait le plus mauvais signe qu’il pourrait envoyer. « Bien qu’il ait le droit de le remercier, le président n’a aucune intention de le faire » ont tenu à préciser hier de hauts responsables de la Maison Blanche afin de faire taire la rumeur qui courait depuis le début de la semaine. Ces mêmes hauts responsables tempèrent tout de même leur propos précisant que Donald Trump est très volatile et qu’il n’est pas impossible qu’il change d’avis.

200 élus démocrates vont porter plainte contre Donald Trump

Ce mardi, l’État du Maryland et celui de la capitale Washington ont décidé d’assigner en justice Donald Trump. Motif : il aurait accepté des paiements de gouvernements étrangers via son empire immobilier. Et selon le New York Post, deux cents élus démocrates envisagent de déposer une plainte contre Donald Trump pour le même motif.

C’est le sénateur du Connecticut Richard Blumenthal qui est en train de préparer cette plainte. Pour l’instant aucun élu républicain ne souhaite se joindre à cette initiative précise le tabloïd new-yorkais. Pour rappel, la Constitution américaine interdit au président de recevoir le moindre cadeau de la part d’un gouvernement étranger, sauf autorisation exceptionnelle du Congrès.

La réforme du système de santé américain jugée trop austère par le Président

Ce texte, proposé par la Maison Blanche, est actuellement en train d’être remanié par les élus républicains de la Chambre des représentants. Une nouvelle version qui ne plaît pas à Donald Trump. Il la juge « trop sévère » peut-on lire dans la page de la revue Politico. Un texte trop austère selon Donald Trump qui sera difficile à défendre lorsqu’il devra être voté. S’il n’a pas souhaité entrer dans les détails, le président américain estime que ce texte pourrait avoir de lourdes conséquences lors des prochaines élections de mi-mandat en novembre 2018 pour le parti républicain.

Des sit-in prévus dans tout le pays ce mercredi au Venezuela

L’idée est de paralyser l’activité un peu partout dans le pays. Freddy Guevara, le vice-président de l’Assemblée nationale, qui participera à ces rassemblements, appelle par ailleurs les Vénézuéliens à soutenir l’initiative de Luisa Ortega Diaz, la procureure générale du Venezuela qui souhaite poursuivre huit magistrats du Tribunal Suprême de Justice. « Il faut que la pression vienne de la rue » estime-t-il dans les pages d’El Nacional.

Ce quotidien, dans un autre article revient sur ces soixante-quatorze jours de crise et de manifestations. Quinze mille personnes ont été blessées selon le quotidien depuis début avril. Près de sept cents personnes ont été blessées par des flashballs, près de deux cents avec des fusils de chasse. Soixante-neuf personnes ont perdu la vie et l’État a dépensé soixante et un milliards de bolivars pour réprimer ces manifestations.

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