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La revue de presse des Amériques

A la Une: le procureur spécial Robert Mueller sur la sellette

Des proches  de Donald Trump reprochent notamment sa proximité avec l’ancien chef du FBI, limogé par le président américain, et qui serait l’un des principaux témoins dans cette enquête.
Des proches de Donald Trump reprochent notamment sa proximité avec l’ancien chef du FBI, limogé par le président américain, et qui serait l’un des principaux témoins dans cette enquête. ©REUTERS/Larry Downing
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Le procureur spécial chargé d’enquêter sur les liens entre l’équipe de Donald Trump et la Russie est sur la sellette. C’est ce qu’affirment plusieurs médias dont Politico. Des proches du président ont commencé à attaquer Robert Mueller publiquement, écrit le site d’information. Ils lui reprochent notamment sa proximité avec l’ancien chef du FBI, limogé par Donald Trump, et qui serait l’un des principaux témoins dans cette enquête.

Selon un ami du président, cité par le New York Times, Donald Trump réfléchit à mettre un terme au mandat du procureur. Tout cela relève d’une stratégie qui consiste à faire de Robert Mueller un «ennemi», explique le conseiller Dick Morris à Politico. Et Morris sait de quoi il parle : il avait aidé l’ancien président Bill Clinton à se sortir de l’affaire Lewinsky en faisant du procureur Kenneth Starr un homme à abattre.

Une pièce de Shakespeare crée la polémique

Donald Trump inspire le monde du théâtre ce qui ne plaît pas à tout le monde. Une version du « Jules César » de Shakespeare est actuellement jouée à New York mais la représentation fait polémique car l’empereur romain qui sera assassiné à la fin de la pièce porte les traits d’un certain président actuellement à la Maison Blanche. La ressemblance a été d’ailleurs remarquée par le fils de Donald Trump qui s’est interrogé dans un tweet : s’agit-il d’art ou de politique ?

Du coup, deux mécènes, les compagnies aériennes Delta Air Lines et la Bank of America ont retiré leur soutien financier. Pour le New Yorker, ces réactions sont largement exagérées. L’art ce n’est pas la vie, écrit le magazine, rappelant que le fait de donner à la pièce une résonnance contemporaine ne veut pas dire cautionner un assassinat politique. Au contraire, renchérit le New York Times, « Shakespeare nous a bien montré les conséquences d’un tel acte, à savoir le chaos total. Vouloir protéger la République par tous les moyens peut entraîner la fin de cette République ».

Orlando, un an après

C’était le 12 juin 2016 : l'Américain Omar Mateen, après avoir prêté allégeance à l’organisation Etat islamique, se rend dans la discothèque Pulse, un club gay d’Orlando, et tue 49 personnes. Omar Delgado a été l’un des premiers secouristes, il témoigne dans USA Today. « Je me souviens surtout des téléphones portables. Ils vibraient et sonnaient dans la mare de sang de leurs propriétaires. C’était le seul son qu’on entendait et je savais que c’étaient les proches qui essayaient de joindre la personne qui venait d’être tuée ».USA Today publie une série d’impressionnants portraits en noir et blanc des survivants de la fusillade.

Le journal Orlando Sentinel pour sa part veut savoir ce qui a changé pour la communauté LGBT. Plusieurs personnalités de la ville répondent à cette question. Et à l’instar de Anna Eskamani, responsable d’un centre de planning familial en Floride, ils estiment que rien n’a été fait pour renforcer les droits des gays et lesbiennes dans la région.

L’homophobie à Sao Paulo

O Globo publie une carte interactive de l’homophobie à Sao Paulo. En 10 ans, 465 victimes d’homophobie ont été officiellement recensées, c’est-à-dire une par semaine. Mais seulement une plainte sur deux fait l’objet de poursuites, précise O Globo. Il faut savoir que l’homophobie n’est pas un délit au Brésil. D’après le journal, le profil des agresseurs a changé au cours des dernières années. Avant il s’agissait de voisins, de collègues de travail, de parents. Mais à présent, les actes homophobes sont commis par des inconnus, notamment des internautes qui se lâchent sur les réseaux sociaux.

Une bonne nouvelle pour le président Michel Temer

Après le non-lieu décidé à son encontre par la Cour Suprême, dans l’affaire du financement illégal de sa campagne en 2014, son principal allié, le parti PSDB, a annoncé qu’il restait au gouvernement. Un choix qui ne fait pas l’unanimité au sein de la formation social-démocrate. Mais un choix qui permet au président de bénéficier d’une majorité au Parlement pour voter ses réformes. « Voilà ce que l’on appelle un mariage de raison »,commente Folha de Sao Paulo.

Un mariage d’amour inédit en Colombie

C’est à la une de Semana. Ils s’appellent Manuel, Victor et Alejandro et ils sont depuis le 3 juin officiellement mariés. Cette « trieja » est une première en Colombie. Les trois hommes se définissent comme une famille «poly-amoureuse». Selon El Tiempo, ils préparent actuellement leur cérémonie de mariage qui aura lieu dans quelques mois.

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