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REVUE DE PRESSE DES AMERIQUES

A la Une: les Etats-Unis vers une sortie de l’accord de Paris sur le climat

Donald Trump a promis pendant la campagne « annuler » l'accord sur le climat, mais préfère garder le suspense sur sa décision finale.
Donald Trump a promis pendant la campagne « annuler » l'accord sur le climat, mais préfère garder le suspense sur sa décision finale. Reuters/Jonathan Ernst/File Photo
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C’est le sujet du jour et le sujet qui truste les Unes de la presse américaine ce matin. Des médias qui penchent pour une sortie de cet accord. Dans son article « Le monde attend la décision de Trump sur l’accord de Paris », le New York Times revient sur les bruits de couloir qui ont circulé ce mercredi à la Maison Blanche. Une cacophonie selon le quotidien puisque pendant que certains annonçaient que le président avait fait son choix et que les Etats-Unis allaient sortir de cet accord, d’autres démentaient cette version expliquant que le président n’avait pas encore pris sa décision. Mais comme le précise le quotidien, le président venait de dire sur les réseaux sociaux qu’il avait son fait choix, mettant ainsi fin à cette frénésie. Et que ce soit le New York Times, le Washington Post ou encore USA Today, toute la presse annonce déjà une sortie des Etats-Unis.

Les Etats-Unis : troisième pays à s’opposer à cet accord ?

195 pays ont signé cet accord rappelle USA Today. Si les Etats-Unis sortent de cet accord, ils seraient de facto alliés au Nicaragua et à la Syrie, les deux seules autres nations à s’y opposer, précise le quotidien. Les Américains perdront également de facto leur leadership dans ce domaine prévient le Washington Post. Même le Liberia ou encore la République Démocratique du Congo, deux pays parmi les plus pauvres au monde, selon le quotidien de la capitale, ont ratifié cet accord. Deux pays dont les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre coûteront plus chers à leur économie qu’aux Etats-Unis pourtant deuxième pays qui pollue le plus au monde après la Chine, détaille le Washington Post. Mais comme le rappelle le député républicain Tim Walberg dans les colonnes du San Francisco Gate, « si le changement climatique existe réellement, Dieu s’en chargera ». Voilà en quelques mots l’esprit qui domine à la Maison Blanche à quelques heures d’une annonce que le monde entier attend.

En Colombie, la grève générale se poursuit à Buenaventura

Depuis le 16 mai dernier, les habitants de Buenaventura dont le port est l’un des principaux du pays, sont en grève générale. Et si une sortie de crise semblait envisageable ce mercredi, aujourd’hui un accord semble plus hypothétique.Les habitants de Buenaventura dénoncent l’abandon en termes d’investissement de l’Etat. Un abandon qui date et qui se traduit par des infrastructures obsolètes dans une ville où la situation sociale ne cesse de se dégrader, détaille Semana. Les syndicats et les groupes qui appellent à la mobilisation pensaient avoir trouvé un terrain d’entente avec le gouvernement. Mais le fonds d’investissement que proposent les autorités qui permettrait de financer les colossaux travaux qui doivent être entrepris ne serait pas seulement dédié à Buenaventura mais également à cinq autres municipalités, ce que refusent les manifestants. Des habitants en colère également face à la violence des confrontations avec la police ces derniers jours alors que les négociations avancent. Des violences qui servent à détourner l’attention selon certains manifestants puisque les autorités en profitent pour faire sortir les conteneurs de marchandise bloqués dans le port depuis maintenant deux semaines.

L’Organisation des Etats américains (OEA) ne s’entend pas sur le Venezuela

Les pays membres de l’OEA étaient réunis ce mercredi pour évoquer la situation au Venezuela. Une réunion suspendue sans qu’aucun accord n’ait été annoncé. Et le problème est profond puisque les pays membres de cette organisation n’ont pas été en mesure de répondre à la question : est-ce que l’OEA à un rôle à jouer pour trouver une issue à la crise qui frappe le Venezuela ? Sans accord sur cette question toute initiative de l’OEA serait sans portée. Les membres de l’OEA se sont donné jusqu’au 19 juin prochain, date de la prochaine assemblée générale, pour trouver un consensus précise El Nuevo Herald. Le problème c’est que le nombre de victimes augmente constamment (il s’élève désormais à soixante personnes décédées) et qu’il y a urgence, s’alarme El Nuevo Herald.

L’Assemblée constituante souhaitée par le président vénézuélien Nicolas Maduro poursuit son chemin malgré l’opposition

Le Tribunal suprême de justice a validé l’initiative du président et l'inscription des candidats à la Constituante pour modifier la Constitution a commencé ce mercredi annonce Ultimas Noticias. Un processus critiqué par Luis Emilio Rondon, le président du Conseil national électoral vénézuélien, qui estime dans les pages d’El Universal que cette décision du Tribunal suprême est un coup porté à la démocratie. Luis Emilio Rondon dénonce l’absence de référendum populaire pour valider l’initiative du président et ne comprend pas que le peuple soit écarté de ce processus qui se veut normalement, et c’est ce que précise la constitution vénézuélienne, populaire.

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