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La revue de presse des Amériques

A la Une: Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, visé par une enquête du FBI

Le président Donald Trump et son gendre Jared Kushner, le seul au sein de la Maison Blanche à être visé par le FBI dans l’enquête sur les ingérences russes dans la dernière ’élection présidentielle américaine en 2016.
Le président Donald Trump et son gendre Jared Kushner, le seul au sein de la Maison Blanche à être visé par le FBI dans l’enquête sur les ingérences russes dans la dernière ’élection présidentielle américaine en 2016. © REUTERS/Kevin Lamarque
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Cette fois, le FBI s’intéresse donc au gendre de Donald Trump dans l’enquête sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle, indique le Washington Post qui publie un trombinoscope des personnes qui seraient liées à des intérêts russes. C’est le seul au sein de la Maison Blanche visé par le FBI, fait remarquer le Washington Post.

Pour l’instant, il s’agit d’une enquête, car Jared Kushner n’est accusé d’aucun délit, précise le journal. Mais le FBI enquête aussi sur de possibles délits financiers qui pourraient impliquer d’autres personnes de l’entourage du président.

De son côté le New York Times publie un éditorial au vitriol sur Jared Kushner

Un éditorial  qui décrit un Jared Kushner sans scrupules au sein de sa société immobilière avant d'être nommé conseiller du président, veillant à recouvrer les loyers de logements décrépis, n’hésitant pas à multiplier les poursuites en justice contre de pauvres gens. « Rencontrez le vrai Jared Kushner, il est bien plus dur qu’il n’y paraît » renchérit un autre portrait par le site Politico.

Il y a quelques mois, rappelle le New York Times, Donald Trump interrogé sur les similitudes entre sa vie d’avant et son rôle de président avait répondu : « Dans le monde des affaires, on n’a pas besoin d’avoir de cœur, il vaut mieux ne pas en avoir », mais ce n’est pas pareil au gouvernement avait-il assuré. Mais ses agissements prouvent le contraire, insiste le New York Times : « Sa proposition de budget va étrangler les programmes des plus vulnérables ». Il prévoit aussi d’éliminer le système de service légal, qui représente les locataires les plus pauvres qui se battent pour rester dans leurs logements, ce qui serait un problème de moins pour la famille Kushner, conclut le journal.

Autre sujet de préoccupation pour Donald Trump : une cour d’appel fédérale a confirmé la suspension du décret anti-immigration

La cour d’appel du 5e district de Richmond en Virginie a décrit le décret anti-immigration de Donald Trump, même après sa révision, comme étant discriminatoire et intolérant, rapporte le New York Times.
Le procureur général Jeff Sessions a annoncé que le gouvernement portera l’affaire devant la Cour Suprême, selon lui il en va de la sécurité nationale, ajoute le Washington Post.

Mais pour les juges de la cour d’appel, ces arguments ne sont pas recevables, ce sont surtout les sentiments d’intolérance religieuse et de discrimination qui « dégoulinent » de ce texte. Une cour de Seattle doit encore examiner le texte et rendre sa décision prochainement.

Mais malgré la suspension de ce décret anti-immigration, relève le site de la chaîne CBS à San Francisco citant uneétude du Pew Research Institute, le nombre de réfugiés et de migrants qui arrivent aux Etats-Unis continue de baisser  .
 
Aux Etats-Unis, Thomas Arthur condamné à la peine de mort a été exécuté dans l’Alabama, un Etat du sud conservateur

C’était la huitième fois qu’une date d’exécution était programmée pour Thomas Arthur, alias Tommy pour un meurtre commis en 1982. A 75 ans, il espérait encore pouvoir obtenir un report. Mais cette fois, il a été exécuté par injection létale, rapporte Alabama News, avec parmi les produits de l’injection, le midazolam, qui peut infliger une lente agonie. Les avocats ont demandé d’enregistrer l’exécution avec leurs téléphones portables en cas de problème, ce qui a été refusé par la cour.

Tommy Arthur avait été accusé du meurtre de sa belle-sœur en 1977, ce qu’il n’a pas nié. Cinq ans plus tard, alors qu’il était en liberté conditionnelle, il a été accusé d’avoir tué par balle Troy Wicker, un homme dont la femme était devenue sa maîtresse et lui aurait promis 10 000 dollars pour l’assassiner. Condamné à la peine capitale, il était surnommé « le Houdini des condamnés à mort », en référence à un célèbre illusionniste capable de s’extirper de cages, chaînes et cellules. Il avait utilisé tous les recours possibles pour échapper à la peine de mort. Jusqu'à hier soir.

Toujours aux Etats-Unis, le candidat républicain poursuivi dans le Montana pour avoir agressé un journaliste du Guardian a été élu

« La fin de campagne était choquante, mais le résultat n’était pas une surprise », relève Politico. L’homme d’affaires Greg Gianforte a remporté le Montana par 50,4% des voix lors de cette élection test. La plupart des électeurs avaient déjà voté par anticipation dans cet Etat conservateur, lorsque s’est produite l’agression de Ben Jacobs du Guardian mercredi. Le journaliste avait posé une question à Greg Gianforte sur le système de santé. Le candidat républicain l’a jeté à terre et a écrasé ses lunettes, une scène confirmée par des journalistes de Fox News qui étaient présents, rappelle le Boston Globe.

Dès l’annonce des résultats, Greg Gianforte a  présenté ses excuses aux journalistes : « Hier soir j’ai commis une erreur, et j’ai commis un acte que je ne peux pas retirer, je n’en suis pas fier », a-t-il déclaré.  Le journaliste a porté plainte, Greg Gianforte risque six mois de prison et 500 dollars d’amende s’il est reconnu coupable de cette agression. Une mauvaise image de plus pour le parti républicain sous l'ère Trump, qui selon le New Yorker, révèle les dérives du populisme.
 
Au Brésil, le président Michel Temer a finalement fait marche arrière : il a retiré l’armée des rues de Brasilia

Face à la contestation croissante et aux demandes de destitution du président Michel Temer accusé de corruption, il avait ordonné par décret le déploiement de l’armée, ce qui avait ravivé de sombres mémoires de la dictature. Visé par plusieurs demandes de destitution, Temer organise surtout sa défense explique O Globo, et tente de faire durer le plus possible le procès par le Tribunal suprême électoral qui doit commencer le 6 juin prochain, sur de présumés délits à propos de listes électorales à l’époque avec l’ex-présidente Dilma Rousseff.

Par rapport à des affaires de corruption dont il est accusé, ce procès serait « un moyen de détourner l’attention et un moindre mal ». En tous cas, rappelle le journal, le président refuse de démissionner, ce serait selon lui un geste d’aveu. 

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