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Venezuela

Venezuela: 50e jour de mobilisation contre le président Nicolas Maduro

Au Venezuela, les manifestations contre le président Nicolas Maduro ne faiblissent pas alors que les marches et les troubles ont déjà fait 47 morts depuis début avril. Samedi 20 mai 2017, des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Caracas, pour la 50e journée de protestations.

Plusieurs dizaines de milliers d'opposants à Nicolas Maduro se sont rassemblés à Caracas pour une 50e journée de manifestations, le 20 mai 2017.
Plusieurs dizaines de milliers d'opposants à Nicolas Maduro se sont rassemblés à Caracas pour une 50e journée de manifestations, le 20 mai 2017. REUTERS/Christian Veron
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Avec notre correspondant au Venezuela,  Julien Gonzalez.

Ils sont ce samedi 20 mai des dizaines de milliers de personnes à avoir défilé à Caracas : le rassemblement à l'est de la capitale a ensuite débouché sur une marche en direction du ministère de l'Intérieur. En vain ! Les opposants n'ont pu accéder au siège de l'institution, au centre de la capitale, en raison des barrages et des tirs de bombes lacrymogènes des forces de l'ordre.

Les opposants ont tout de même littéralement envahi une grande partie de l'autoroute principale de Caracas. « Une foule porteuse d'espoir » pour Miriam Salazar : selon elle, la pression de la rue finira par l'emporter sur le gouvernement chaviste. Impressionnée par l’ampleur de la mobilisation, elle se réjouit car à « chaque rassemblement, nous sommes plus nombreux. »

Même si « c'est le 50e jour de protestation », elle ne ressent pas de fatigue du mouvement, au contraire. « A chaque manifestation, nous avons plus de force, chaque jeune tué dans les manifestations nous donne plus de force pour lutter. » Elle en est certaine, « un jour, ce gouvernement va tomber. Nous sommes dans la rue et nous allons nous y maintenir 50, 60, 70, 80 jours de plus. Nous ferons tout ce qui sera nécessaire : notre pays le mérite. »

« C'est à nous de résoudre nos problèmes »

Cette nouvelle manifestation se déroule alors que les autorités américaines ont imposé trois jours plus tôt des sanctions financières contre huit magistrats du Tribunal suprême de justice. « Une très bonne mesure pour mettre la pression », selon Maria Paredes, qui y voit une décision « sensée et logique ».

Cette manifestante voit plus loin et espère également « des sanctions de la part de l'Union européenne, de la Cour pénale internationale de La Haye, de l'ONU, des réactions de tous les pays contre ce gouvernement ». Elle est heureuse de voir que pour « la première fois », le Venezuela est « un sujet de préoccupation internationale ».

Même si c’est pour elle « très important » que son pays soit « dans l'agenda de la communauté internationale », ça ne suffit pas. A ses yeux, « c'est à nous, les Vénézuéliens, de résoudre nos problèmes ». L'opposition dans son ensemble va dans le même sens, puisqu’elle a appelé à poursuivre les manifestations la semaine prochaine.

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