WikiLeaks: l'Equateur réaffirme son soutien à Julian Assange
La justice suédoise a classé sans suite l'enquête pour viol ouverte en 2010 contre Julian Assange. Cette victoire juridique ne règle pourtant pas la situation du journaliste australien fondateur de WikiLeaks, toujours bloqué dans l'ambassade équatorienne à Londres. A Quito, le ministre équatorien des Affaires étrangères a demandé une solution rapide au cas Assange.
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Avec notre correspondant à Quito, Eric Samson
Après avoir critiqué la lenteur du parquet suédois, le ministre équatorien des Affaires étrangères Guillaume Long a lancé un appel aux autorités britanniques. A ses yeux, « comme il n'y a plus d'accusation, le mandat d'arrêt européen n'a plus de raison d'être. Comme il n'y a plus d'enquête, Londres doit délivrer le sauf-conduit que [l’Equateur] a toujours demandé pour qu'Assange puisse profiter de son asile » dans le pays.
Problème, la police britannique reproche encore au cyber-militant d'avoir violé les termes de sa liberté sous caution et se dit « obligée » de l'arrêter s'il sort de l'ambassade équatorienne.
Plan secret des Etats-Unis
Pour Guillaume Long, ce qui ne devrait être qu'une question de procédure cache peut-être une vraie menace contre Julian Assange. Il rappelle que « selon l'information relayée par de nombreux médias des Etats-Unis, le parquet américain aurait préparé une procédure d'inculpation contre les dirigeants de WikiLeaks dont Julian Assange avec des charges allant de conspiration au vol de documents officiels et espionnage. »
Le parquet général britannique n'a ni confirmé, ni infirmé l'existence d'un mandat d'arrêt émis par les Etats-Unis. En conséquence, l’Equateur a donc décidé de maintenir l'asile dont bénéficie le fondateur de WikiLeaks.
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