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Etats-Unis / Commerce et échanges

Alena: Trump met de l'eau dans son vin

Donald Trump va-t-il supprimer l'Alena ou pas ? L'accord de libre-échange nord-américain est dans le collimateur du président américain depuis la campagne électorale. Mais après des rumeurs de sortie pure et simple des Etats-Unis, et des appels téléphoniques avec le Canadien Justin Trudeau et le mexicain Enrique Pena Nieto, le président Trump a décidé de tenter une renégociation.

Les groupes céréaliers notamment, dont de nombreux clients sont au Mexique et au Canada, sont contre la sortie des Etats-Unis de l'Alena.
Les groupes céréaliers notamment, dont de nombreux clients sont au Mexique et au Canada, sont contre la sortie des Etats-Unis de l'Alena. Photo By John Epperson/The Denver Post via Getty Images
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Avec notre correspondante à Washington,  Anne-Marie Capomaccio

Les Etats-Unis peuvent sortir de l'Alena avec un préavis de six mois, et c'est ce que le président Trump avait promis à ses électeurs. Mais manifestement les partenaires canadien et mexicain ont su trouver les arguments pour obtenir un sursis.

« L'Alena est un accord horrible pour les Etats-Unis. Il est très bon pour le Canada et pour le Mexique. Et pendant la campagne j'ai dit : nous allons en sortir ou renégocier. Ils m'ont demandé de renégocier, j'ai accepté. Mais il faut que ce soit bon pour les Etats-Unis », a dit le président américain.

La base électorale de Donald Trump est en faveur d'une sortie pure et simple de l’Alena, car le candidat républicain a expliqué à longueur de meetings que les accords de libre-échange « font disparaître des emplois aux Etats-Unis ».

Le son de cloche est toutefois différent pour certaines entreprises comme les groupes céréaliers, dont de nombreux clients sont au Mexique et au Canada. Les économies sont très imbriquées disent-ils, et les pertes d'emploi ne sont pas prouvées. Une sortie de l'accord aurait aussi de lourdes conséquences pour les travailleurs américains.

L'Alena a été revu et renégocié plus de dix fois, explique pour sa part Justin Trudeau. Lorsque les données seront sur la table, il y a de grandes chances pour que Washington demeure partenaire de l'accord de libre-échange nord-américain, estiment la plupart des économistes.

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