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La revue de presse des Amériques

A la Une: journée sous haute tension au Venezuela

Des heurts entre la police et les manifestants à Caracas, le 19 avril 2017.
Des heurts entre la police et les manifestants à Caracas, le 19 avril 2017. ©REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
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« L'opposition et le gouvernement s'affrontent dans la rue », s'alarme en Une La Hora, et « la peur de possibles violences est omniprésente ». Le journal de Margarita rapporte les appels lancés par l'Organisation des Etats américains et l'Union européenne qui réclament du gouvernement vénézuélien le respect des droits et des libertés civiques.

Le département d'Etat américain a également demandé aux autorités de Caracas de cesser de réprimer les manifestations de l'opposition. « Le président Nicolas Maduro accuse les Etats-Unis d'avoir donné leur feu vert à un processus putschiste en vue d'une intervention au Venezuela », rapporte Ultimas Noticias. Par conséquent, poursuit le quotidien, « le chef de l'Etat a activé la première phase du plan Zamora afin de déjouer cette tentative de coup d'Etat et de garantir la sécurité et la défense de la paix ».

Le plan Zamora est une « union civique-militaire », explique Noticia al Dia. « Depuis l'activation du plan, des milices, composées de civils, l'armée ainsi que les différents corps des forces de sécurité ont été déployés dans tout le pays ». Le chef du parlement, Julio Borges, issu de l'opposition, a quant à lui appelé les membres des forces armées à rester loyales à la Constitution en laissant les opposants défiler pacifiquement mercredi. « Ce à quoi le gouvernement a ordonné que Julio Borges soit poursuivi en justice pour avoir appelé au coup d'Etat », annonce le quotidien 2001.

En réponse, la coalition d'opposition, la MUD, a lancé son propre plan d'action, baptisé « Plan Constitution », souligne El Nacional qui publie l'intégralité du communiqué. La MUD y dénonce l'activation du plan Zamora, qualifié de tentative d'intimidation du peuple vénézuélien qui s'apprête à descendre dans les rues. Par ailleurs, la MUD ne voit rien d'autre qu'une criminalisation des protestations anti-gouvernementales dans l'annonce d'une poursuite judiciaire à l'encontre de Julio Borges. L'opposition renouvelle son appel à manifester. Ses objectifs sont clairs : « Le respect de l'Assemblée nationale, élue par 14 millions de Vénézuéliens, l'ouverture d'un couloir humanitaire afin de résoudre la grave crise alimentaire et médicale et enfin la tenue d'élections libres ».

Equateur : Moreno déclaré vainqueur de la présidentielle
 
En Equateur, l'élection de Lenin Moreno à la présidence du pays a été confirmée. « Après avoir recompté près de 11% des bulletins, le Conseil national électoral confirme le triomphe de Lenin Moreno », annonce La Hora. Le candidat de l'Alliance Pais remporte le scrutin du 2 avril avec 51,15% des voix et prendra la place de son mentor, le président sortant Rafael Correa le 24 mai.

Malgré la victoire de Lenin Moreno, la gauche latino-américaine est affaiblie, constate le quotidien El Universo qui estime que les Equatoriens n'ont pas voté majoritairement pour le socialisme du XXIe siècle mais pour la stabilité.

USA : Jeune démocrate arrive en tête de législative partielle en Géorgie
 
Aux Etats-Unis, un démocrate jusqu'ici inconnu de 30 ans, Jon Ossoff, est arrivé largement en tête lors d'une élection législative partielle hier en Géorgie. « Cette élection avait un air de référendum pour ou contre Trump », estime le New York Times. « Et Jon Ossoff a obtenu 48,1% des voix, contre seulement 19,8 pour Karen Handel, la meilleure placée des 17 candidats républicains à ce poste ».

Mais comme le candidat démocrate n'a pas réussi à atteindre la barre des 50%, il va y avoir un second tour, le 20 juin. « Les deux mois à venir s'annoncent donc tendus et extrêmement chers en termes de dépenses pour les campagnes des deux camps. Car ce qui se joue ici, en Géorgie, aura valeur de test, non seulement pour la popularité du président, mais aussi pour les élections de mi-mandat, prévues en 2018 », rappelle le Washington Post.

El Niño ravage le Pérou et une ville colombienne

Au Pérou, des pluies diluviennes et des glissements de terrain ont causé la mort de 113 personnes depuis le début de l'année. « 178 000 personnes sont désormais sans abris », rapporte El Telegrafo en citant le Centre national des opérations d'urgence. « Les maisons de près d'un million d'autres Péruviens ont été partiellement détruites, tout comme 2 500 kilomètres de routes, en raison d'El Niño ».

Ce même phénomène météorologique était également à l'origine de la catastrophe naturelle à Mocoa, dans le sud de la Colombie. Là aussi, le bilan de victimes vient encore de s'alourdir : « Les autorités déplorent désormais 323 morts. 103 personnes sont toujours portées disparues après la terrible avalanche de boue qui a englouti de larges parties de cette petite ville de 40 000 habitants », écrit El Espectador. Le président colombien Juan Manuel Santos, qui s'est rendu de nouveau sur place, a annoncé hier un vaste plan de reconstruction, qui pourra prendre jusqu'à deux ans.

 

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